![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre : Antigone
Auteur : plume de plomb
Jour/Thème: 22 octobre, sur les mains
Fandom : la mythologie grecque
Personnages/Pairing : Tirésias et Créon, Antigone, Ismène, Œdipe et le reste de la famille
Rating : PG
Disclaimer : Ces personnages appartiennent à tout le monde ! *cri de joie*
Note : la fic est très inspirée de la tragédie de Sophocle « Antigone » que vous pourrez trouver ici
crossposté avec
52_saveurs
Paticipation au vote de fin de mois : non
Auteur : plume de plomb
Jour/Thème: 22 octobre, sur les mains
Fandom : la mythologie grecque
Personnages/Pairing : Tirésias et Créon, Antigone, Ismène, Œdipe et le reste de la famille
Rating : PG
Disclaimer : Ces personnages appartiennent à tout le monde ! *cri de joie*
Note : la fic est très inspirée de la tragédie de Sophocle « Antigone » que vous pourrez trouver ici
crossposté avec
![[profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Paticipation au vote de fin de mois : non
Un homme ne voit le sang sur ses mains que lorsqu’il est trop tard… Créon ne s’est préoccupé que de son pouvoir absolu sur Thèbes, aveugle au malheur qui risquait de tomber autour de lui…
Une fois Œdipe mort, à Athènes, Créon se trouva extrêmement chanceux ! La querelle s’étant installée entre les deux héritiers du trône ne put apporter que mort à cette famille définitivement maudite et il accéda au pouvoir. D’un main implacable, il fit enfermer le corps d’Etéocle dans la terre afin qu’il soit honoré des morts. Quant à Polynice cependant, il mit en place un édit ordonnant de laisser là son corps et de ne point lui offrir la cérémonie des morts. Sous le joug de ce nouveau souverain, les citoyens n’osèrent enfreindre cet ordre et la dépouille de Polynice n’était plus que nourriture pour les charognards.
Une des filles de cet homme à qui j’avais prédit de sombres présages voulut cependant braver l’interdit et offrir une cérémonie des morts à son frère, le pleurer et lui offrir une entrée digne chez Hadès. Sa sœur Ismène la mit en garde, craignant de perdre sa chère sœur. Mais Antigone ne voulut rien entendre. Si elle devait mourir, c’était en ayant au moins offert un doux repos à son frère.
Surprise par les gardes de Créon, Antigone fut très vite condamnée à mort pour l’affront qu’elle venait de faire ! Pourtant, elle n’avait enfreint aucunes règles imposées par les dieux et elle trouvait son action légitime envers la tyrannie de l’édit de son beau-père. Même Hémon se dressa contre son père. Il l’avait mis en garde, lui disant que si il condamnait sa fiancée, il perdrait un être cher. Le roi ne le crut pas et refusa de lever la sentence ! Antigone allait être enterrée vivante sous les pierres.
Mais à nouveau, de sombres présages vinrent se présenter à moi. Des oiseaux se déchiraient l’un l’autre, leurs battements d’ailes étaient frénétiques, démontrant une lutte sans merci et leurs cris hurlaient la mort de façon si effrayante qu’il me fallut consulter les sacrifices. Mais les présages n’étaient que plus sombres encore. La graisse des cuisses absorbée par les flammes fumaient et pétillaient, dégageant quelques odeurs nauséabondes, le foie se dissipait après avoir été éclaté et les os des cuisses demeuraient nus de leur protection de graisse. Tout cela me conduit auprès de Créon qui n’accepta point mes remontrances envers son avidité et son orgueil. Toute cette puissance qui s’accumulait autour de lui l’aveuglait. Et qu’elle ne fut pas l’ironie du sort de voir un aveugle se démener à chasser les brumes de l’orgueil entourant le souverain de Thèbes. Mes prédictions lui firent peur car il n’avait point envie de perdre un être cher, de son propre sang qui plus est.
Il leva donc son décret et alla lui même brûler les restes de Polynice. Après lui avoir érigé un tertre funèbre, ils entendirent un cri déchirant venant de la bouche d’Hémon. Créon prit peur et craignant de perdre son fils, il accourut vers le tombeau d’Antigone. Ce qu’il y découvrit, il ne put savoir si cela lui mit du baume au cœur ou l’attrista. Son fils était bien vivant mais par contre, Antigone ne respirait plus. Elle avait passé autour de son coup son linceul mortuaire et s’était pendue, préférant se donner une mort rapide que de vivre une torture, enfermée derrière ces quatre murs de pierres. Créon posa une main sur l’épaule de son fils, voulant le rassurer, le réconforter du mieux qu’il pouvait. Mais Hémon ne pouvait lui pardonner la mort de sa fiancée et de ses noces malheureuses. Empoignant une épée, il voulut se venger et tuer son père. Mais, lâche, Créon évita le coup. Trop attristé et empli de haine et de colère, Hémon retourna l’arme contre lui et la planta dans ses côtes. Quelle ne peut être la beauté de cette vengeance ? Se donner la mort devant son propre père. Le sang coula le long de son flanc et Hémon utilisa ses derniers souffles pour allonger Antigone au sol et s’installer auprès d’elle. Lui offrir ses dernières forces lui avait sembler comme une demande de pardon, pardon de ne pas être parvenu à persuader son père à temps de ne pas la tuer, pardon de ne pas avoir pris parti pour sa vie avec plus d’acharnement qu’il ne l’avait fait.
Créon ne put se résoudre de laisser là son fils, auprès de sa bien-aimée et le prit dans le creux de ses bras afin de le porter auprès de sa mère afin qu’elle puisse laver et embaumer son corps. Mais à la porte de sa demeure, un autre malheur encore devait lui être annoncé !
Les domestiques, ayant la langue bien pendue furent surpris dans leur conversation par la maîtresse des lieux et durent lui apprendre que son fils s’était donné la mort à la vue de sa fiancée pendue.
Au retour de Créon, elle s’était depuis longtemps donner la mort de façon semblable à son fils, s’étant poignardée d’un coup sûr vers le foie.
Et c’est à cet instant, ses mains recouvertes du sang de son propre fils gisant dans ses bras, qu’il se rendit bien compte qu’il s’était laissé aveugler par le pouvoir. Trop lâche pour se donner la mort, il dut se résigner à l’attendre, déjà mort d’avoir perdu toute joie dans son monde.
Une fois Œdipe mort, à Athènes, Créon se trouva extrêmement chanceux ! La querelle s’étant installée entre les deux héritiers du trône ne put apporter que mort à cette famille définitivement maudite et il accéda au pouvoir. D’un main implacable, il fit enfermer le corps d’Etéocle dans la terre afin qu’il soit honoré des morts. Quant à Polynice cependant, il mit en place un édit ordonnant de laisser là son corps et de ne point lui offrir la cérémonie des morts. Sous le joug de ce nouveau souverain, les citoyens n’osèrent enfreindre cet ordre et la dépouille de Polynice n’était plus que nourriture pour les charognards.
Une des filles de cet homme à qui j’avais prédit de sombres présages voulut cependant braver l’interdit et offrir une cérémonie des morts à son frère, le pleurer et lui offrir une entrée digne chez Hadès. Sa sœur Ismène la mit en garde, craignant de perdre sa chère sœur. Mais Antigone ne voulut rien entendre. Si elle devait mourir, c’était en ayant au moins offert un doux repos à son frère.
Surprise par les gardes de Créon, Antigone fut très vite condamnée à mort pour l’affront qu’elle venait de faire ! Pourtant, elle n’avait enfreint aucunes règles imposées par les dieux et elle trouvait son action légitime envers la tyrannie de l’édit de son beau-père. Même Hémon se dressa contre son père. Il l’avait mis en garde, lui disant que si il condamnait sa fiancée, il perdrait un être cher. Le roi ne le crut pas et refusa de lever la sentence ! Antigone allait être enterrée vivante sous les pierres.
Mais à nouveau, de sombres présages vinrent se présenter à moi. Des oiseaux se déchiraient l’un l’autre, leurs battements d’ailes étaient frénétiques, démontrant une lutte sans merci et leurs cris hurlaient la mort de façon si effrayante qu’il me fallut consulter les sacrifices. Mais les présages n’étaient que plus sombres encore. La graisse des cuisses absorbée par les flammes fumaient et pétillaient, dégageant quelques odeurs nauséabondes, le foie se dissipait après avoir été éclaté et les os des cuisses demeuraient nus de leur protection de graisse. Tout cela me conduit auprès de Créon qui n’accepta point mes remontrances envers son avidité et son orgueil. Toute cette puissance qui s’accumulait autour de lui l’aveuglait. Et qu’elle ne fut pas l’ironie du sort de voir un aveugle se démener à chasser les brumes de l’orgueil entourant le souverain de Thèbes. Mes prédictions lui firent peur car il n’avait point envie de perdre un être cher, de son propre sang qui plus est.
Il leva donc son décret et alla lui même brûler les restes de Polynice. Après lui avoir érigé un tertre funèbre, ils entendirent un cri déchirant venant de la bouche d’Hémon. Créon prit peur et craignant de perdre son fils, il accourut vers le tombeau d’Antigone. Ce qu’il y découvrit, il ne put savoir si cela lui mit du baume au cœur ou l’attrista. Son fils était bien vivant mais par contre, Antigone ne respirait plus. Elle avait passé autour de son coup son linceul mortuaire et s’était pendue, préférant se donner une mort rapide que de vivre une torture, enfermée derrière ces quatre murs de pierres. Créon posa une main sur l’épaule de son fils, voulant le rassurer, le réconforter du mieux qu’il pouvait. Mais Hémon ne pouvait lui pardonner la mort de sa fiancée et de ses noces malheureuses. Empoignant une épée, il voulut se venger et tuer son père. Mais, lâche, Créon évita le coup. Trop attristé et empli de haine et de colère, Hémon retourna l’arme contre lui et la planta dans ses côtes. Quelle ne peut être la beauté de cette vengeance ? Se donner la mort devant son propre père. Le sang coula le long de son flanc et Hémon utilisa ses derniers souffles pour allonger Antigone au sol et s’installer auprès d’elle. Lui offrir ses dernières forces lui avait sembler comme une demande de pardon, pardon de ne pas être parvenu à persuader son père à temps de ne pas la tuer, pardon de ne pas avoir pris parti pour sa vie avec plus d’acharnement qu’il ne l’avait fait.
Créon ne put se résoudre de laisser là son fils, auprès de sa bien-aimée et le prit dans le creux de ses bras afin de le porter auprès de sa mère afin qu’elle puisse laver et embaumer son corps. Mais à la porte de sa demeure, un autre malheur encore devait lui être annoncé !
Les domestiques, ayant la langue bien pendue furent surpris dans leur conversation par la maîtresse des lieux et durent lui apprendre que son fils s’était donné la mort à la vue de sa fiancée pendue.
Au retour de Créon, elle s’était depuis longtemps donner la mort de façon semblable à son fils, s’étant poignardée d’un coup sûr vers le foie.
Et c’est à cet instant, ses mains recouvertes du sang de son propre fils gisant dans ses bras, qu’il se rendit bien compte qu’il s’était laissé aveugler par le pouvoir. Trop lâche pour se donner la mort, il dut se résigner à l’attendre, déjà mort d’avoir perdu toute joie dans son monde.