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Titre : Réconfort
Auteur : plume_de_plomb
Jour, thème : 23, du bout des doigts
Fandom : Le Seigneur des Anneaux
Personnage/Pairing : Boromir/Aragorn
Disclaimer : ben, le rôdeur/roi et le futur intendant du roi du Gondor, ils ne sont pas à moi mais au grand Tolkien
Rating : PG
Note : Juste pour voir si les personnages veulent bien se laisser faire… ça fait une éternité que je n’ai plus ouvert les bouquins… donc, il y a peut-être quelques détails qui ne sont pas exacts…
Participation en fin de moi : oui
Auteur : plume_de_plomb
Jour, thème : 23, du bout des doigts
Fandom : Le Seigneur des Anneaux
Personnage/Pairing : Boromir/Aragorn
Disclaimer : ben, le rôdeur/roi et le futur intendant du roi du Gondor, ils ne sont pas à moi mais au grand Tolkien
Rating : PG
Note : Juste pour voir si les personnages veulent bien se laisser faire… ça fait une éternité que je n’ai plus ouvert les bouquins… donc, il y a peut-être quelques détails qui ne sont pas exacts…
Participation en fin de moi : oui
La perte d’un être cher demeure toujours lourde à supporter, surtout lorsque la plaie qui déchire le cœur saigne encore et n’a pas eu le temps de cicatriser. Le calme et la douceur qui émanait des arbres et des terres étranges des elfes de la Lorien parvenaient à apaiser les esprits des membres de la communauté de l’anneau. Une fois leurs plaies physiques soignées et leurs corps lavés, on leur avait prêté des vêtements elfiques le temps que leurs propres guêtres sèchent sous le paisible vent chaud qui soufflait à travers ces bois enchanteurs. Tous avaient été invités à la table de Galadriel et Celeborn, les maîtres des lieux. Ils avaient écouté les chants mélancoliques mais pleins d’espoirs de ces êtres que l’on qualifiait parfois de divins. A présent, ils ne savaient plus quoi penser. Ils étaient pris par des questions existentielles que leur avait insufflées la reine Galadriel. Ils y songeaient, certain dans leur logement provisoire, d’autres en discutant avec leurs camarades ou encore installés sur une branche, les yeux rivés dans les profondeurs des bois. Les arbres étaient gigantesques et impressionnants. Lorsque les rayons du soleil ne traversaient plus leurs feuillages et que l’obscurité gagnait peu à peu les environs, le paysage devenait inquiétant et l’on se sentait à l’abris, assis sur une branche, hors de portée des êtres maléfiques et méphitiques qui les avaient poursuivis à travers les terribles mines de la Moria et qui leur avaient arrachés l’espoir de sortir ensemble, en présence du magicien qui était à l’origine des doutes allant contre la reconstruction du Mordor. Celui qui avait évité à Frodon et ses compagnons de mourir de la main des chevaliers noirs, envoyés maudits de Sauron. Celui qui avait été le premier à vouloir trouver une solution et à secouer d’une main ferme les esprits pris par cette paix illusoire.
Perché sur une branche, Boromir observait l’avancée de l’obscurité parmi les arbres, les engloutissant, tueuse silencieuse de la beauté des lieux. La brise vespérale était plus fraîche que le vent qui soufflait en journée. Un homme passa derrière lui et il frissonna. Celui qui était maintenant installé à ses côtés, en silence, lui avait effleuré l’échine du bout des doigts, si légèrement que Boromir avait cru qu’il ne s’agissait que du vent, venu le taquiner. Il demeura un instant comme précédemment, les yeux perdus au devant, dans la nuit qui était maintenant complète. Mais troublé par cette présence qui venait de perturber sa silencieuse torpeur, il finit par tourner son attention vers celui qui venait de briser le mutisme de ses pensées. Ses traits semblaient plus détendus et la peur, la tristesse et la fatigue ne semblaient plus que mauvais souvenirs pour sa peau. Cependant, l’intendant du roi ressentait malgré tout de la tristesse et de la mélancolie émaner de ses yeux. Aragorn ne portait pas attention à l’inspection minutieuse sous laquelle le plaçait son camarade. Il s’était plongé dans une douce évasion tout comme Boromir l’avait fait un peu plus tôt. Il semblait meurtri par la perte de Gandalf, beaucoup plus que les autres. Le magicien était apprécié de tous mais il avait énormément aidé Aragorn déjà par le passé et celui-ci devait se sentir vide. Perdre un précepteur et ami était douloureux autant pour le cœur que pour l’esprit. A présent, ce prétendu roi du Gondor devait supporter sur ses épaules le fardeau de la direction de la communauté en plus de ses propres douleurs. Il se devait par son statut de réconforter ses camarades qui souffraient également de cette perte.
Boromir était pris par l’envie de vouloir chasser, durant un instant si court soit-il, les lourdes pensées qui assaillaient son compagnon. Il glissa alors sur la branche afin de se rapprocher d’Aragorn. Lentement, il passa un bras autour de ses épaules, frôlant du bout des doigts son cou, comme lui précédemment. Le rôdeur tourna légèrement la tête vers Boromir, ses yeux lui demandant le pourquoi de cet élan subit d’affection. Il paraissait étonné, surpris mais l’intendant du roi cru également déceler au fond de ces yeux si profonds et expressifs une étincelle de gratitude. Aragorn se laissa aller sous cette marque amicale, reconnaissant de pouvoir un peu oublier sa détresse. Sous ce bras voulant l’apaiser, il ne pensait plus à rien. Il voulait s’y abandonner pour oublier, chasser ces événements qui serraient son cœur, qui l’emplissait de doutes et de craintes. Qu’il vagabonde dans le passé ou dans l’avenir, il avait peur et ne pouvait marcher que sur un fil de rasoir. S’accrocher au présent, à ce présent, lui apportait un bien fou. Boromir lui apportait la chaleur qu’il avait besoin pour se sentir en sécurité, à l’abri de tout ce mal qui emplissait la terre du Milieu en ces temps troublés.
La brise nocturne arracha à Aragorn un frisson et par réflexe, son compagnon l’attira un peu plus contre lui. L’intendant du roi de Gondor proposa au rôdeur de rentrer avant que la fraîcheur de la nuit n’attaque leurs bronches. Toujours plongé dans son mutisme, il acquiesça d’un signe de tête. Et il se laissa guider sans rien dire par les bras puis les mains et le bout de ces doigts qui se voulaient affectueux, doux et réconfortants. Il accepta avec reconnaissance cette douceur que l’homme lui offrait, non pas par compassion, non pas par amitié mais par affection.
Perché sur une branche, Boromir observait l’avancée de l’obscurité parmi les arbres, les engloutissant, tueuse silencieuse de la beauté des lieux. La brise vespérale était plus fraîche que le vent qui soufflait en journée. Un homme passa derrière lui et il frissonna. Celui qui était maintenant installé à ses côtés, en silence, lui avait effleuré l’échine du bout des doigts, si légèrement que Boromir avait cru qu’il ne s’agissait que du vent, venu le taquiner. Il demeura un instant comme précédemment, les yeux perdus au devant, dans la nuit qui était maintenant complète. Mais troublé par cette présence qui venait de perturber sa silencieuse torpeur, il finit par tourner son attention vers celui qui venait de briser le mutisme de ses pensées. Ses traits semblaient plus détendus et la peur, la tristesse et la fatigue ne semblaient plus que mauvais souvenirs pour sa peau. Cependant, l’intendant du roi ressentait malgré tout de la tristesse et de la mélancolie émaner de ses yeux. Aragorn ne portait pas attention à l’inspection minutieuse sous laquelle le plaçait son camarade. Il s’était plongé dans une douce évasion tout comme Boromir l’avait fait un peu plus tôt. Il semblait meurtri par la perte de Gandalf, beaucoup plus que les autres. Le magicien était apprécié de tous mais il avait énormément aidé Aragorn déjà par le passé et celui-ci devait se sentir vide. Perdre un précepteur et ami était douloureux autant pour le cœur que pour l’esprit. A présent, ce prétendu roi du Gondor devait supporter sur ses épaules le fardeau de la direction de la communauté en plus de ses propres douleurs. Il se devait par son statut de réconforter ses camarades qui souffraient également de cette perte.
Boromir était pris par l’envie de vouloir chasser, durant un instant si court soit-il, les lourdes pensées qui assaillaient son compagnon. Il glissa alors sur la branche afin de se rapprocher d’Aragorn. Lentement, il passa un bras autour de ses épaules, frôlant du bout des doigts son cou, comme lui précédemment. Le rôdeur tourna légèrement la tête vers Boromir, ses yeux lui demandant le pourquoi de cet élan subit d’affection. Il paraissait étonné, surpris mais l’intendant du roi cru également déceler au fond de ces yeux si profonds et expressifs une étincelle de gratitude. Aragorn se laissa aller sous cette marque amicale, reconnaissant de pouvoir un peu oublier sa détresse. Sous ce bras voulant l’apaiser, il ne pensait plus à rien. Il voulait s’y abandonner pour oublier, chasser ces événements qui serraient son cœur, qui l’emplissait de doutes et de craintes. Qu’il vagabonde dans le passé ou dans l’avenir, il avait peur et ne pouvait marcher que sur un fil de rasoir. S’accrocher au présent, à ce présent, lui apportait un bien fou. Boromir lui apportait la chaleur qu’il avait besoin pour se sentir en sécurité, à l’abri de tout ce mal qui emplissait la terre du Milieu en ces temps troublés.
La brise nocturne arracha à Aragorn un frisson et par réflexe, son compagnon l’attira un peu plus contre lui. L’intendant du roi de Gondor proposa au rôdeur de rentrer avant que la fraîcheur de la nuit n’attaque leurs bronches. Toujours plongé dans son mutisme, il acquiesça d’un signe de tête. Et il se laissa guider sans rien dire par les bras puis les mains et le bout de ces doigts qui se voulaient affectueux, doux et réconfortants. Il accepta avec reconnaissance cette douceur que l’homme lui offrait, non pas par compassion, non pas par amitié mais par affection.
(no subject)
Date: 2006-08-26 07:25 pm (UTC)(no subject)
Date: 2006-08-26 07:27 pm (UTC)