2 novembre - nageoire - X
Nov. 2nd, 2015 10:46 am![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
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Titre : Ce qu’elle a perdu et gagné
Auteur :
malurette
Jour/Thème : 2 novembre/nageoire
Fandom : X
Personnage/Couple : Saya/Toru
Rating : PG-13
Disclaimer : CLAMP
En mourant, comme punition de son péché, Saya a perdu ses jambes et gagné une longue queue. Elle ne sait pas trop quel est le lien exact entre ce qu’elle a commis et la nature de la punition infligée mais même si elle a l’éternité devant elle elle n’y pense pas beaucoup. Elle subit en silence, résignée.
Un dessin animé américain qu’elle a emmené sa fille voir juste avant de mourir montrait n’importe quoi sur la transformation inverse : la queue d’une sirène ne contient pas de jambes mais un prolongement de la colonne vertébrale, et chez les poissons les jambes n’existent que sous la forme de nageoires rudimentaires. Ce sont deux parties du corps très différentes, mais ça, son fils aurait pu l’expliquer mieux qu’elle. Elle avait passé la plus grande partie de ce film à regretter ce dont elle se souvenait de celui qu’elle avait vu au même âge, de longues années avant de connaître sa destinée.
Ça symbolise peut-être la façon dont elle désirait ce qu’elle ne pouvait avoir et avait ce qu’elle ne désirait pas ?
Elle ne s’inquiète pas beaucoup pour ces enfants qu’elle a laissés derrière elle, moins que pour Kamui s’il avait été à leur place et moins évidemment, beaucoup moins que pour Tōru. Ils sont en vie et tant que Tōru le sera aussi pour protéger la Terre, ils devraient être à l’abri de tout danger. Ils ont un père, eux, un bon père ; Kyōgo a été un bon mari et il devrait prendre soin d’eux. Elle, a fait ce qu’elle pouvait mais son rôle désormais est terminé.
Elle les aime, oui, et plus qu’elle n’aurait cru au moment de se marier, mais toujours pas autant que Tōru. Cela fait d’elle une mauvaise mère, une mauvaise personne, et elle n’a même pas été une si bonne amante pour Tōru en échange.
Désormais, elle nage sans fin dans l’océan des larmes, à jamais séparée de sa bien-aimée. Elle souhaite que Tōru reste en vie le plus longtemps possible ; elle n’a pas envie qu’elle meure ! et même le jour où ça arrivera fatalement, elle sait qu’elle ne la rejoindra pas. Tōru méritera une meilleure place que cet enfer…
Il n’y a pas de repos possible ici ; Saya ne peut pas s’arrêter de nager, nager sans fin. Comme elle est déjà morte, si elle arrêtait, elle ne pourrait même pas se noyer, juste souffrir un peu plus, et pleurer encore, quoiqu’ainsi immergée elle puisse ne plus se rendre compte des larmes qu’elle verse.
Sa malédiction l’a réduite à ses instincts basiques : le bas du corps surdéveloppé a pris le pas sur le reste est ondule sans cesse mais en vain. Elle a perdu le droit de fouler la terre des humains dont Tōru est le reflet. Elle a perdu toute possibilité d’avoir du plaisir avec qui que ce soit et de porter des enfants, comme Tōru ne pouvait pas lui en donner. Elle a perdu son âme et son droit à la réincarnation… mais si au final la Terre doit être détruite malgré ses efforts pour aider à la protéger et qu’elle ne peut plus revenir auprès de Tōru, quelle importance après tout ?
[crossposté sur
glyfic]
Auteur :
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Jour/Thème : 2 novembre/nageoire
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Personnage/Couple : Saya/Toru
Rating : PG-13
Disclaimer : CLAMP
En mourant, comme punition de son péché, Saya a perdu ses jambes et gagné une longue queue. Elle ne sait pas trop quel est le lien exact entre ce qu’elle a commis et la nature de la punition infligée mais même si elle a l’éternité devant elle elle n’y pense pas beaucoup. Elle subit en silence, résignée.
Un dessin animé américain qu’elle a emmené sa fille voir juste avant de mourir montrait n’importe quoi sur la transformation inverse : la queue d’une sirène ne contient pas de jambes mais un prolongement de la colonne vertébrale, et chez les poissons les jambes n’existent que sous la forme de nageoires rudimentaires. Ce sont deux parties du corps très différentes, mais ça, son fils aurait pu l’expliquer mieux qu’elle. Elle avait passé la plus grande partie de ce film à regretter ce dont elle se souvenait de celui qu’elle avait vu au même âge, de longues années avant de connaître sa destinée.
Ça symbolise peut-être la façon dont elle désirait ce qu’elle ne pouvait avoir et avait ce qu’elle ne désirait pas ?
Elle ne s’inquiète pas beaucoup pour ces enfants qu’elle a laissés derrière elle, moins que pour Kamui s’il avait été à leur place et moins évidemment, beaucoup moins que pour Tōru. Ils sont en vie et tant que Tōru le sera aussi pour protéger la Terre, ils devraient être à l’abri de tout danger. Ils ont un père, eux, un bon père ; Kyōgo a été un bon mari et il devrait prendre soin d’eux. Elle, a fait ce qu’elle pouvait mais son rôle désormais est terminé.
Elle les aime, oui, et plus qu’elle n’aurait cru au moment de se marier, mais toujours pas autant que Tōru. Cela fait d’elle une mauvaise mère, une mauvaise personne, et elle n’a même pas été une si bonne amante pour Tōru en échange.
Désormais, elle nage sans fin dans l’océan des larmes, à jamais séparée de sa bien-aimée. Elle souhaite que Tōru reste en vie le plus longtemps possible ; elle n’a pas envie qu’elle meure ! et même le jour où ça arrivera fatalement, elle sait qu’elle ne la rejoindra pas. Tōru méritera une meilleure place que cet enfer…
Il n’y a pas de repos possible ici ; Saya ne peut pas s’arrêter de nager, nager sans fin. Comme elle est déjà morte, si elle arrêtait, elle ne pourrait même pas se noyer, juste souffrir un peu plus, et pleurer encore, quoiqu’ainsi immergée elle puisse ne plus se rendre compte des larmes qu’elle verse.
Sa malédiction l’a réduite à ses instincts basiques : le bas du corps surdéveloppé a pris le pas sur le reste est ondule sans cesse mais en vain. Elle a perdu le droit de fouler la terre des humains dont Tōru est le reflet. Elle a perdu toute possibilité d’avoir du plaisir avec qui que ce soit et de porter des enfants, comme Tōru ne pouvait pas lui en donner. Elle a perdu son âme et son droit à la réincarnation… mais si au final la Terre doit être détruite malgré ses efforts pour aider à la protéger et qu’elle ne peut plus revenir auprès de Tōru, quelle importance après tout ?
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