3 octobre - collection - FMA (x3)

[malurette]

Titre : (n/a)
Auteur : malurette
Jour/Thème : 3 octobre/ collection
Fandom : FullMetal Alchemist
Personnages : Rose ; Scieszka ; armée d’Amestris
Rating : G à PG-13
Warnings éventuels : 1er anime pour Rose
Disclaimer : Arakawa Hiromu

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Rose accumule les déceptions et les deuils depuis des années. Elle a perdu de façon tragique ses parents, son fiancé, t le dogme dans lequel fondait sa foi, sa ville même, toutes ses possessions matérielles, et les enfants qu’elle avait recueillis et qui donnaient un nouveau sens à sa vie… jusqu’à son équilibre mental.
Il lui a fallu des années pour se reconstruire. Sa seule chance est d’aimer le nouvel enfant que le destin lui a donné. Et pour pouvoir l’élever, il lui faut d’abord réapprendre à s’occuper d’elle-même.
Sa liberté d’action retrouvée, elle ne retournera pas à Lior. Elle préfère voyager et se fixer ailleurs.
Elle a toujours ambition de sauver les enfants qui n’ont plus de parents, de recueillir ceux qui en ont besoin en plus de son propre fils. À plusieurs, pensent-elle, ils seront plus forts, et leurs malheurs finiront par s’annuler au lieu de s’additionner encore.

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Scieszka accumule les livres depuis qu’elle sait lire, et elle a appris à lire très jeune, alors ça fait longtemps. Il y a tous ceux qu’elle a lus, et elle lit vite, plus tous ceux qu’elle compte lire, alors ça en fait beaucoup.
Il y a ceux qu’on lui a offerts, ceux qu’on lui a prêtés et qu’elle a un mal fou à rendre, et tous ceux qu’elle achète, neufs ou de seconde main, et ceux qu’elle sauve de manière compulsive quand elle en voit abandonnés parfois. Tout livre, même le plus mal écrit qui soit, mérite sa chance d’être lu ! Et tout livre qu’elle a lu, qu’elle l’ait vraiment aimé ou non, et bien qu’elle le garde dans sa formidable mémoire, elle pourra être tentée un jour, elle ne sait pas quand, de vouloir le relire et voir ce qu’une autre lecture plus tard dans un nouvel état d’esprit pourrait lui apporter de différent. Elle ne peut donc pas s’en débarrasser comme ça. Elle le regretterait trop ensuite !
Et puis en plus de la valeur sentimentale inestimable qu’elle leur porte, il y a toujours leur valeur marchande. Certains sont des éditions limitées, luxueuses et coûteuses. Certains sont des rescapés d’une mise au pilon qu’on a jugés indigne mais qui sont devenus très rares. Qui sait quel autre amateur un jour aura envie de les récupérer et quel prix il serait prêt à mettre dans une copie ? En plus, au prix que ça coûte neuf, un nouveau livre, il serait sot de se voiler la face : ça pourrait bien être utile d’en vendre un pour en acheter d’autres, un jour. Même si ça lui déchirera le cœur de s’en séparer…
Enfin. Ça ne sera pas demain la veille non plus ! et c’est ainsi qu’ils s’accumulent…

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L’armée collectionne les talents spéciaux, les achetant au prix fort à travers son programme d’alchimie nationnalisée. Le travail du métal et des alliages, des explosifs, l’alchimie médicale et biologique, et bien d’autres encore…
Le gouvernement veut mettre à sa botte non seulement les talents qui lui seront directement utiles, pour améliorer l’efficacité de fonctionnement du pays entier, mais également, d’une façon peut-être paradoxale, ceux qui flirtent de trop près avec les pans illégaux de l’alchimie. Officiellement, c’est pour mieux les encadrer et éviter toute dérive. Qui saura vraiment s’ils les laissent s’y adonner dans un parfait exemple de faites ce que je dis, pas ce que je fais ? Personne ne viendra jamais s’en vanter.
Ça leur permet également de contrôler les plus grands progrès, de les centraliser, et d’éviter qu’une compagnie privée prenne trop de pouvoir par rapport à eux. Que l’alchimie soit pour le bien du peuple, ils ne vont pas remettre le principe en question, mais en affirmant que l’armée elle aussi est là pour ce même bien et qu’en étant plus puissante, elle permet un plus grand épanouissement de ces bienfaits, à l’abri de toute menace extérieure, ils écrasent toute discussion. Non seulement ils s’assurent le pouvoir, mais ils en privent autant que possible une quelconque opposition.
Évidemment, avec les innovations capables d’apporter de grands profits déjà ainsi nationnalisées, l’État dégage suffisamment de marge à réinjecter dans son programme, pour financer les travaux des prochains talents prometteurs attirés par l’appât du gain ou, pour les moins cupides mais plus réalistes, simplement par les moyens matériels mis en œuvre au service de leur science dont ils ne disposeraient pas autrement.
Un avantage de plus, c’est qu’elle peut ensuite organiser des colloques privés où elle réunit certains chercheurs qui n’auraient pas eu autrement l’occasion de s’associer, pour voir naître les plus brillantes étincelles de la rencontre de leurs idées différentes et complémentaires.
En revanche, le gouvernement s’oppose toujours à la création d’une académie qui pourrait former tout le monde ou n’importe qui. Il reste préférable que seuls arrivent à leurs fins les plus acharnés, qui se battent pour apprendre et entreprendre, et à qui l’on fait miroiter ce programme, pour ensuite choisir et recueillir ce qu’ils voudront, que perdre son temps à instruire les masses en espérant récolter plus, au risque de laisser dilapider les talents chez des gens qui ne verront aucune utilité dans les programmes spéciaux, n’auront aucune loyauté envers le gouvernement pour ce qu’il leur aura offert, et ne leur seront d’aucune utilité derrière.
Leur système tel qu’il est aujourd’hui fonctionne de la façon qu’ils veulent, avec relativement peu de perte. Pourquoi donc le changer et y perdre ?

[crossposté sur glyfic]