http://neo-mirage.livejournal.com/ ([identity profile] neo-mirage.livejournal.com) wrote in [community profile] 31_jours2012-01-30 10:35 am
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30 janvier - Sauvé des eaux - Harry Potter

Titre : Aucune feuille d’arbre à l’horizon
Auteur : [livejournal.com profile] neo_mirage
Jour/Thème : 30 janvier – Sauvé des eaux
Fandom : Harry Potter
Personnages : Fabian & Alice
Rating : PG
Disclaimer : Tout à J.K.R
Participation au vote de fin de mois : Non
Note : Peut-être bien que je me suis crûe un instant dans Mon voisin Totoro, et peut-être bien que le titre a un rapport avec ma scène préférée 


Aucune feuille d’arbre à l’horizon

En l’état actuel des choses, Fabian n’avait plus vraiment grand-chose à faire qu’attendre que quelqu’un se décide à venir le chercher. Ses cheveux dégoulinaient dans son cou et les gouttes de pluie faisaient des poc poc poc rythmés sur son pauvre vieux manteau en peau de chartier.

Une mission de l’Ordre qui foirait, ça arrivait tout le temps, ce n’était pas comme s’il était le premier, mais olala, Maugrey allait lui passer un de ses savons…

Il tenait Malfoy, il y était presque, et puis pouf, il s’était évaporé comme un fichu filet de fumée, et bien sûr, il avait fallu qu’il rate son permis de Transplanage la semaine précédente, alors maintenant, il se disait que le moment était peut-être choisi de revoir son plan de carrière.

Il était coincé au milieu de nulle part, sur un petit chemin de terre à des lieux de la ville la plus proche, et Gideon allait tellement rire de lui…

Et puis soudain, tout au bout du chemin, apparu un parapluie bleu qui dodelinait de gauche à droite, de droite à gauche, avançant vers lui tranquillement, et juste en dessous du parapluie se trouvait Alice – il voyait ses taches de rousseur d’ici, et elle aurait été folle d’apprendre qu’elles se voyaient d’aussi loin – qui n’avait pas vraiment l’air de sourire, et ce fut à cet instant précis qu’il se sentit pour de bon comme le plus gros loser de la planète.

Il ne tenta pas d’avancer vers elle, il se contenta de rester là à dégouliner avec un air penaud, les mains dans les poches, et poc poc poc continuaient les gouttes de pluie.

Quand Alice arriva à sa hauteur, elle ne prit même pas la peine d’un soupir et elle dit :

« Je crois que je ne vais rien demander du tout. Pas de ‘mais qu’est-ce qui s’est passé ?’ ou de ‘comment as-tu pu échouer si près du but ?’. Je ne vais même pas te demander d’où sort ce manteau parce que je ne veux pas le savoir. »

Elle était marrante, Alice. Et elle avait une peau incroyable.

« Est-ce que je peux quand même avoir un bout du parapluie ? » fit Fabian, et elle le fixa quelques secondes comme si elle allait dire non.

Il finit même par le lui prendre des mains à mi-chemin, parce qu’elle était vraiment trop petite, et qu’il était vraiment trop grand, et elle se prit presque à sourire, parce que vraiment, ce manteau.

A marcher comme ça tous les deux, on aurait presque dit qu’ils étaient amoureux.