15 janvier - La tour de Babel - Harry Potter

[neo-mirage.livejournal.com]

Titre : Les détestables
Auteur : neo_mirage
Jour/Thème : 15 janvier – La tour de Babel
Fandom : Harry Potter
Personnages/Couple : Tonks/Pénélope
Rating : PG
Disclaimer : Tout à J.K.R
Participation au vote de fin de mois : Non

Les détestables

« C’est tout de même extraordinaire, » répétait Kingsley à Tonks, « que vous arriviez à vous entendre, Pénélope et toi. Comprends-moi bien, je la trouve super, et elle fait un job remarquable pour le commerce international magique. Mais vous êtes un peu… différentes. »

« Je ne sais pas comment tu fais pour la supporter, » s’étonnait encore Percy auprès de Pénélope. « Elle est adorable, je n’en doute pas, mais tu connais les Aurors aussi bien que moi. Qu’est-ce que tu lui trouves, franchement ? »

Bien sûr, Tonks était d’accord, et Pénélope l’était aussi. Et c’était bien le seul point sur lequel leurs opinions ne différaient pas : le fait qu’elles n’aient probablement rien à faire ensemble.

Pénélope râlait sans cesse après Tonks et ses sales habitudes – « Si j’avais voulu passer mon temps à ramasser les vêtements de ma moitié, je pouvais tout aussi bien rester hétérosexuelle. » – ou contre son manque flagrant de culture – « Je peux comprendre que ça ne t’intéresse pas, mais là c’est carrément du barbarisme. » – et la menaçait au moins une fois par semaine de mettre toutes ses affaires dans un sac poubelle et de balancer le tout sur le palier, parce qu’elle en avait marre, qu’elles passent leur temps à se hurler dessus.

Et Tonks en avait marre elle aussi, elle en avait marre que Pénélope la regarde de haut, qu’elle passe son temps à parler d’engagements et de responsabilités, comme si tout ce qui comptait, c’était cette sorte de norme du couple dans laquelle elle se complaisait. Et par-dessus tout, elle en avait marre de ses putains de cigarettes mentholées qu’elle fumait tout le temps, de ses cheveux toujours bien coiffés et de la façon snob dont elle parlait de son boulot.

Mais parfois…

Parfois, il y avait ces soudaines pulsions d’affection, lorsque Tonks regardait Pénélope dormir, lorsque Pénélope entendait Tonks rire avec quelqu’un d’autre qu’elle, et tout en elles criaient ‘ne me quitte pas, ne me quitte surtout pas, ne me quitte jamais de la vie’. Et toutes les fringues sales, et toutes les cigarettes mentholées du monde n’y changeraient rien du tout.

Parce que, bordel, qu’est-ce qu’elles s’aimaient.

Comments

[phylia.livejournal.com]

ça fait bizarre à dire mais ce texte sonne très "naturel".

[neo-mirage.livejournal.com]

Peut-être que c'est bizarre, mais c'est un beau compliment ;)
Merci !

[soleil-ambrien.livejournal.com]

J'adore la manière dont tu les décris, totalement opposées et pourtant, liées l'une à l'autre d'une manière fondamentale. C'est vraiment un très chouette texte. ^^

[neo-mirage.livejournal.com]

Merci ! C'est une vision du couple assez personnelle, tant mieux si elle te plaît :D