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Titre : Lever le voile du futur
Auteur :
soleil_ambrien
Jour/Thème : 2 décembre/Quel heureux présage, pour
31_jours
Disclaimer : Le prénom « Sybille » n’est pas à J.K., ni les centaures, ni même la divination tout court ; et pourtant, la somme de ces éléments, subliment réécrits, lui appartient.
Défi : Carte de bibliothèque, section Divination : Prédictions fâcheuses, pour
entre_les_pages
Personnage(s) : Albus, Scorpius
Rating : PG
Nombre de mots : 412 mots
Notes éventuelles: Se passe pendant leur quatrième année. Suite de Tout ne s’apprend pas dans les livres.
Participation au vote de fin de mois : Non
Lever le voile du futur
« Tu fais quoi ? » s’enquit Albus en arrivant à son niveau.
Scorpius traçait de petits symboles, des chiffres, des cercles, des lignes et des points sur un parchemin. Il semblait très concentré.
« Devoir de divination, expliqua-t-il en relevant brièvement la tête.
-Ah, cette matière inutile ? »
Le fils d’Harry Potter éclata de rire, malgré les nombreux « Chut ! » qui s’élevaient.
« Mon père m’a toujours dit que c’était un tissu d’idioties, reprit-il, plus bas. C’est pour ça que j’ai pris en troisième option l’Étude des Moldus.
-Bizarre, considéra froidement Scorpius. Moi, c’est ça que mon père trouve stupide.
-Chacun son point de vue, philosopha le sorcier avant de s’assoir aux côtés de son ami. Et tu dois faire quoi ?
-Un DM de mantique, expliqua obscurément le jeune homme. Je dois tracer mon horoscope.
-Ah, commenta-t-il. T’es quoi, comme signe ?
-Ben, je suis né en octobre, et du coup, je suis Scorpion.
-Normal, tu t’appelles Scorpius, le railla-t-il.
-Je croyais que tu ne parlais pas latin ? feignit-il de s’étonner.
-Oui, bon, j’ai des bases.
-C’est même pas des bases, à ton niveau, c’est les marques à la craie qu’on fait sur le sol pour envisager les contours des fondations.
-Ouais, ben excuse-moi, mais s’il s’agit juste de rajouter des petits « -us » aux fins de phrase, ça devrait aller, hein… Je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué là-dedans.
-Quia idiota es. »
Il feignit l’admiration.
« Bravo. T’as trouvé la seule phrase latine sans « -us ».
« Non est phrasem solam.»
Albus fit la grimace.
« Bon, okay, t’as gagné. Non seulement j’ai rien compris, mais en plus, t’as réussi à faire deux phrases sans «- us ». Bravo. »
Cette fois-ci, ce fut à Scorpius de sourire.
« Bon, et alors, ça donne quoi, ton horoscope à la noix ? demanda Al, pour changer de sujet. De bonnes nouvelles ?
-Hum, pas trop, non, grimaça l’adolescent. Mars est entré dans ma quatrième maison.
-Ce qui veut dire ? l’interrogea Albus, un air narquois sur le visage pour masquer son incompréhension.
-Conflit avec le père.
-Hum, quel heureux présage, ironisa son ami. Et quoi d’autre ?
-Attends… »
Il traça une nouvelle droite, mais cette fois, il se tut.
Depuis peu, Vénus n’était plus dans la onzième maison, celle des amis, mais en cinquième maison. L’amour, donc.
Il évita de croiser le regard d’Albus et se mit à rougir.
Auteur :
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Jour/Thème : 2 décembre/Quel heureux présage, pour
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Disclaimer : Le prénom « Sybille » n’est pas à J.K., ni les centaures, ni même la divination tout court ; et pourtant, la somme de ces éléments, subliment réécrits, lui appartient.
Défi : Carte de bibliothèque, section Divination : Prédictions fâcheuses, pour
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Personnage(s) : Albus, Scorpius
Rating : PG
Nombre de mots : 412 mots
Notes éventuelles: Se passe pendant leur quatrième année. Suite de Tout ne s’apprend pas dans les livres.
Participation au vote de fin de mois : Non
Lever le voile du futur
« Tu fais quoi ? » s’enquit Albus en arrivant à son niveau.
Scorpius traçait de petits symboles, des chiffres, des cercles, des lignes et des points sur un parchemin. Il semblait très concentré.
« Devoir de divination, expliqua-t-il en relevant brièvement la tête.
-Ah, cette matière inutile ? »
Le fils d’Harry Potter éclata de rire, malgré les nombreux « Chut ! » qui s’élevaient.
« Mon père m’a toujours dit que c’était un tissu d’idioties, reprit-il, plus bas. C’est pour ça que j’ai pris en troisième option l’Étude des Moldus.
-Bizarre, considéra froidement Scorpius. Moi, c’est ça que mon père trouve stupide.
-Chacun son point de vue, philosopha le sorcier avant de s’assoir aux côtés de son ami. Et tu dois faire quoi ?
-Un DM de mantique, expliqua obscurément le jeune homme. Je dois tracer mon horoscope.
-Ah, commenta-t-il. T’es quoi, comme signe ?
-Ben, je suis né en octobre, et du coup, je suis Scorpion.
-Normal, tu t’appelles Scorpius, le railla-t-il.
-Je croyais que tu ne parlais pas latin ? feignit-il de s’étonner.
-Oui, bon, j’ai des bases.
-C’est même pas des bases, à ton niveau, c’est les marques à la craie qu’on fait sur le sol pour envisager les contours des fondations.
-Ouais, ben excuse-moi, mais s’il s’agit juste de rajouter des petits « -us » aux fins de phrase, ça devrait aller, hein… Je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué là-dedans.
-Quia idiota es. »
Il feignit l’admiration.
« Bravo. T’as trouvé la seule phrase latine sans « -us ».
« Non est phrasem solam.»
Albus fit la grimace.
« Bon, okay, t’as gagné. Non seulement j’ai rien compris, mais en plus, t’as réussi à faire deux phrases sans «- us ». Bravo. »
Cette fois-ci, ce fut à Scorpius de sourire.
« Bon, et alors, ça donne quoi, ton horoscope à la noix ? demanda Al, pour changer de sujet. De bonnes nouvelles ?
-Hum, pas trop, non, grimaça l’adolescent. Mars est entré dans ma quatrième maison.
-Ce qui veut dire ? l’interrogea Albus, un air narquois sur le visage pour masquer son incompréhension.
-Conflit avec le père.
-Hum, quel heureux présage, ironisa son ami. Et quoi d’autre ?
-Attends… »
Il traça une nouvelle droite, mais cette fois, il se tut.
Depuis peu, Vénus n’était plus dans la onzième maison, celle des amis, mais en cinquième maison. L’amour, donc.
Il évita de croiser le regard d’Albus et se mit à rougir.