25 Mai - Soierie - Hetalia

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Titre : Back at your house
Auteur : red_pyong
Jour/Thème : 25 mai / Soierie
Fandom : Hetalia
Personnage/Couple : Japon, Amérique
Rating : G
Warnings : Rien de particulier.
Disclaimer : Pas à moi, not now, not ever.
Participation au vote de fin de mois : Oui/Non



Alfred mordit dans un burger, allongé sur un tatami. Aujourd’hui il faisait beau et le fond de l’air était frais au Japon, et Alfred avait décidé que ce serait le moment parfait pour y venir.

« Et alors quoi ? » Demanda-t-il autour d’une bouchée conséquente. Un vague postillon de sauce ou de pain de mie alla voler jusque dans le thé de Japon, qui regarda le bout flotter d’un air las, éploré et résigné.

Kiku resta quelques instants là, dans un silence ponctué seulement par les bruits de mastications d’Amérique. Amérique avec ses pieds sur sa jolie table laquée. Et sa tête sur des kimonos roulés en boule. Et avec un kimono comme serviette.

Kiku versa quelques larmes de sang intérieurement.

« La soie est une des grandes fierté du Japon. Une fois brodée, on en fait de riches vêtements d’une délicatesse sans fin… » Enonça-t-il tout en regardant fixement la miette voguer sur les vagues de son thé sencha.

« Ouais c’est super doux t’as raison ! » S’exclama Alfred sans le laisser finir.

Alfred leva le pouce avec conviction et un grand sourire bright.

« Non… tu ne comprends pas c’est… » C’est… C’est quoi ? C’est peine perdue ? Kiku leva son regard noir vers l’occupant, ne sachant pas vraiment quoi faire.

« C’est parce que je suis chez toi c’est ça… Tu ne m’aimes plus ?! » Alfred se récria, en lâchant même son hamburger qui tomba sur un des kimonos. De soie. Brodé.

Kiku souffla, respira à fond. Du calme, seul le calme, le zen lui permettrait de pénétrer le crâne épais d’Alfred et lui faire comprendre qu’un kimono n’est… N’est pas un torchon. Il se fit un petit combat de sumo mental, histoire de dépenser la rage qui le dévorait.

Non la rage c’est mal.

Japon déglutit en plantant son regard dans celui d’Amérique avec tout le chagrin qu’il ne pouvait plus cacher. Son sencha était bon à jeter, et son kimono préféré était devenu le repose fesse de ce satané Alfred.

Soyons diplomatiques.

« Non, je t’aime bien, c’est… » Il déglutit. « C’est très bien de t’avoir à la maison, mais les kimono de soie s’il te p-. » Sa voix se brisa un peu sur la fin.

« Ah bah c’est parfait alors ! » Alfred leva les bras au ciel et pris Japon dans ses bras dans une étreinte exubérante et amicale. « J’avais peur que tu ne veuilles plus de moi ici, et tu sais comme je serais vexé et triste… » Il regarda alors Japon dans les yeux, sombre, littéralement, l’ambiance se refroidit instantanément et le front d’Amérique pris une nuance ténébreuse, les yeux brillants d’une lueur inquiétante. « Et tu sais comment ça s’est finit la dernière fois que tu m’as rendu triste, hein ? »

Kiku couina, il en avait encore des ulcères de cette… fois-là. Il avait encore du mal à saucer ses onigiri dans de la sauce au wasabi sans y repenser et noyer son riz de son affliction. Japon leva les mains comme pour se défendre, avec un sourire vague et angoissé.

« Ahahah, non non, ne t’inquiètes pas ! Je t’en prie ! Tu veux un autre kimono pour faire coussin ? haha… »

Amérique se laissa retomber en un plof relaxé, les mains derrière la tête, sur son matelas de soieries qu’il avait déniché dans un des tiroirs. Il fit un mouvement négligent du doigt, l’air royalement à l’aise et chez lui.

« Oh oui ! Une autre couverture, trop bien ! » Il ramassa son hamburger et mordit dedans avec un sourire réjouis. « Tu sais que j’adore le raffinement ! »