25 Mai - Soierie - One piece
May. 25th, 2011 05:21 am![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre : Le comble du raffinement
Auteur : Anders Andrew
Jour/Thème : 25 Mai/Soierie
Fandom : One Piece
Personnages : Zoro et Sanji
Disclaimer : One Piece appartient à Oda Eiichiro
Rating : Tout public
Participation au vote de fin de mois : Non
C’est avec curiosité que Sanji s’approcha de l’étal d’un marchand de soierie. Il y avait là des vêtements d’une qualité incomparable, qui alliait le raffinement, l’élégance et la beauté, autant en matière de texture - douce et légère - que de couleurs, chatoyantes au mille reflets.
Ses doigts le démangeant, il toucha les tissus répandus devant lui avec un réel plaisir et eut une pensée pour Nami. Elle serait certainement folle devant ces articles de luxe. De plus, elle serait sans doute ravissante dans l’une des robes qui se trouvaient là.
Mais il y avait aussi de très belles chemises, qu’il aurait bien voulu acheter pour son usage personnel. De fait, il lui fallait être séduisant pour offrir à Nami - et éventuellement aux autres jolies femmes qui croiseraient sa route - la vue d’un gentleman faisant attention à son apparence. Non pas un rustre, comme ce Zoro.
En y pensant, Sanji émit un gloussement fort peu sympathique qui s’apparentait à un ricanement moqueur. Les goûts de Zoro en matière de toilette étaient particulièrement comique. Le pauvre, déjà qu’avoir les cheveux verts ne devaient pas l’aider à accorder sa tenue…peut-être que c’était justement ça la raison pour laquelle il ne se préoccupait plus d’avoir l’air ridicule. Peut-être avait-il abandonné en constatant qu’avec une telle chevelure, il n’arriverait à rien, de toute façon.
Cependant, le jeune maître coq se demanda, le regard amusé et vague, si la soie adoucirait son caractère de chien. Il n’imaginait pas que quiconque ait pu lui faire cadeau de quelque chose d’aussi précieux, et il s’interrogeait sur la réaction qu’aurait l‘épéiste, s’il lui donnait par exemple la chemise bleue nuit qu’il avait justement entre les mains.
L’image mentale qui vînt à l’esprit du blond fût la mimique désarçonnée du bretteur face à ce présent pour le moins inattendu. Il en rit de bon cœur, et le vendeur lui jeta un regard intrigué et légèrement soupçonneux avant de retourner à la discussion qu’il entretenait avec la marchande de bijoux de l’étal d’à côté.
Le cuisinier ferma un instant les yeux et crut entendre la voix désapprobatrice du porteur de katanas; il le voyait presque, avec ses sourcils froncés et son air bougon, comme victime d’une mauvaise farce…
« Oy, ero-Cook ! »
Sanji ouvrit les yeux et soupira, perdant à l’instant son sourire. Zoro se posta à ces côtés et le fusilla du regard. L’autre plissa les yeux.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- On doit y aller. Le log pose a finit de charger, on peut partir.
Sanji reposa l’article avec résignation.
- Très bien. Ne faisons pas attendre Nami-swan.
Sans attendre de voir si Zoro le suivait, il s’en alla pour rejoindre le port. Zoro regarda ce qu’il avait reposé sur l’étal, et leva la chemise en soie devant ses yeux.
- Tche !, fit-il avec un certain mépris en repliant le vêtement.
Cherchant Sanji, et ne le voyant pas, il s’éloigna…dans la direction inverse du port.
Auteur : Anders Andrew
Jour/Thème : 25 Mai/Soierie
Fandom : One Piece
Personnages : Zoro et Sanji
Disclaimer : One Piece appartient à Oda Eiichiro
Rating : Tout public
Participation au vote de fin de mois : Non
C’est avec curiosité que Sanji s’approcha de l’étal d’un marchand de soierie. Il y avait là des vêtements d’une qualité incomparable, qui alliait le raffinement, l’élégance et la beauté, autant en matière de texture - douce et légère - que de couleurs, chatoyantes au mille reflets.
Ses doigts le démangeant, il toucha les tissus répandus devant lui avec un réel plaisir et eut une pensée pour Nami. Elle serait certainement folle devant ces articles de luxe. De plus, elle serait sans doute ravissante dans l’une des robes qui se trouvaient là.
Mais il y avait aussi de très belles chemises, qu’il aurait bien voulu acheter pour son usage personnel. De fait, il lui fallait être séduisant pour offrir à Nami - et éventuellement aux autres jolies femmes qui croiseraient sa route - la vue d’un gentleman faisant attention à son apparence. Non pas un rustre, comme ce Zoro.
En y pensant, Sanji émit un gloussement fort peu sympathique qui s’apparentait à un ricanement moqueur. Les goûts de Zoro en matière de toilette étaient particulièrement comique. Le pauvre, déjà qu’avoir les cheveux verts ne devaient pas l’aider à accorder sa tenue…peut-être que c’était justement ça la raison pour laquelle il ne se préoccupait plus d’avoir l’air ridicule. Peut-être avait-il abandonné en constatant qu’avec une telle chevelure, il n’arriverait à rien, de toute façon.
Cependant, le jeune maître coq se demanda, le regard amusé et vague, si la soie adoucirait son caractère de chien. Il n’imaginait pas que quiconque ait pu lui faire cadeau de quelque chose d’aussi précieux, et il s’interrogeait sur la réaction qu’aurait l‘épéiste, s’il lui donnait par exemple la chemise bleue nuit qu’il avait justement entre les mains.
L’image mentale qui vînt à l’esprit du blond fût la mimique désarçonnée du bretteur face à ce présent pour le moins inattendu. Il en rit de bon cœur, et le vendeur lui jeta un regard intrigué et légèrement soupçonneux avant de retourner à la discussion qu’il entretenait avec la marchande de bijoux de l’étal d’à côté.
Le cuisinier ferma un instant les yeux et crut entendre la voix désapprobatrice du porteur de katanas; il le voyait presque, avec ses sourcils froncés et son air bougon, comme victime d’une mauvaise farce…
« Oy, ero-Cook ! »
Sanji ouvrit les yeux et soupira, perdant à l’instant son sourire. Zoro se posta à ces côtés et le fusilla du regard. L’autre plissa les yeux.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- On doit y aller. Le log pose a finit de charger, on peut partir.
Sanji reposa l’article avec résignation.
- Très bien. Ne faisons pas attendre Nami-swan.
Sans attendre de voir si Zoro le suivait, il s’en alla pour rejoindre le port. Zoro regarda ce qu’il avait reposé sur l’étal, et leva la chemise en soie devant ses yeux.
- Tche !, fit-il avec un certain mépris en repliant le vêtement.
Cherchant Sanji, et ne le voyant pas, il s’éloigna…dans la direction inverse du port.