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Titre : (n/a)
Auteur :
ylg
Jour/Thème : 18 avril/poupée de porcelaine + conflit
Fandom : Avatar: the Last Air-bender
Personnages : Mai ; Ty Lee et ses soeurs ; Azula
Rating : PG
Warnings : la partie consacrée à Azula m'a l'air assez flippante
Disclaimer : Michael Dante DiMartino, Bryan Konietzko, Nickelodeon
Participation au vote de fin de mois : peut-être... allez, disons oui et on verra ?
*
Mai était un fleuron de la jeunesse de la Nation du Feu. Sans être de sang royal, elle était tout de même noble, née dans une famille de très haut rang proche du pouvoir.
La chance lui a donné l’apparence physique qui convenait : une peau claire, très claire, capable de résister au soleil sans brûler, contrairement à celle des paysans ou des barbares ; des yeux clairs, très clairs encore, d’un feu presque trop pâle en regard de l’or souvent rencontré dans la noblesse, mais ô combien délicat ; des cheveux du noir le plus profond, pas juste brun sombre.
Et sa mère avait veillé à ce que son éducation soit parfaite – et sa personnalité sans défaut. Qu’elle soit obéissante, conciliante, ne recherche jamais, jamais les conflits. Le rôle de son père étant d’éviter qu’ils n’éclatent sous sa juridiction… Qu’elle soit sage.
Son comportement est devenu celui que l’on s’attend à la regarder : une poupée de porcelaine docile, une jeune fille rangée. Rien ne transparaît de ses conflits intérieurs, de ses véritables sentiments qui couvent profond, très profond ; le feu intérieur propre à sa Nation enfoui sous la cendre.
*
Elles sont sept sœurs nées d’un miracle, absolument identiques. Leur père les sur-protège, ses chères petites. Rien de mal ne doit jamais leur arriver, à ses petits trésors. Il aurait été heureux avec une fille, ou deux, et le destin l’a béni de sept. Avec leur mère, il possède huit bonheurs parfaits !
Il les habille de couleurs douces, avec des riens de différence pour toujours savoir qui est qui. (Et ça n’est pas toujours suffisant. Combien de fois un prénom a été prononcé à la place d’un autre !)
Il les garde toujours ensemble : des sœurs s’aiment et doivent rester proches… l’on dit que des jumelles encore plus, alors que devrait-il en être de sept ? L’une ne va pas sans les six autres. Ça n’est pas parce qu’elles sont plus nombreuses que la plupart des autres fratries qu’il ne serait pas l’homme le plus malheureux au monde s’il venait à en perdre une.
Il ne se rend pas compte de l’espace dont chacune a besoin, des différences plus profondes qu’elles connaissent et voudraient pour certaines cultiver.
À trop vouloir les chérir toutes les sept ensemble, il étouffe leur besoin d’individualité. Comme Ty Lee le dira plus tard, il a fait d’elle une série de poupées assorties… et contrairement à ce qu’il disait lui-même, peut-être non remplaçables mais tout de même interchangeables.
*
(Note : la poupée, dans la série, donnait peut-être plutôt l'air d'être en bois mais je trouve ça illogique. Royaume de la Terre, cadeau précieux ? ça devrait être de la porcelaine !)
Le paquet vient du champ de bataille et a traversé la moitié du monde pour arriver au palais. Dedans, une poupée de terre cuite, jolie et fragile. Si la jeune princesse veut jouer avec il faudra qu’elle soit très, très prudente, mais mieux vaut la garder comme simple décoration pour sa chambre.
En voilà une drôle d’idée, vraiment ! Azula reçoit le présent comme un affront. Puisque l’Oncle est parti à la guerre, pourquoi ne lui a-t-il pas envoyé les armes d’un ennemi tué ou bien un set de petits soldats sur lesquels répéter ses propres stratégies ? Quand il reviendra, ça se paiera, se dit-elle du haut de sa rancune d’enfant.
En attendant, pour bien montrer à tout le monde qu'elle comprend de quoi il retourne ici, elle s'exerce à brûler la captive ennemie que le grand général lui envoie là. Ben quoi, si la Nation du Feu est tellement meilleure que le Royaume de la Terre, elle ne va pas la faire entrer telle quelle chez elle. Ils vont voir comment elle traite les vaincus !
...Mais hélas, en plus, constate-t-elle, cette fichue terre déjà cuite ne brûle pas. (C’est qu’elle a déjà été passée au feu, et que l’épreuve, au lieu de la tuer, l’a rendue plus belle et plus forte. Si Iroh lui avait remis la poupée en mains propres, il aurait sans doute fait ainsi la leçon à sa nièce.)
En attendant, elle trouve ce qu’il reste d’inflammable dans la poupée : les cheveux et les habits de soie fine. Il sera toujours temps de prétendre que c'était un accident s'il revient un jour et demande si le cadeau lui a plu...
Auteur :
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Jour/Thème : 18 avril/poupée de porcelaine + conflit
Fandom : Avatar: the Last Air-bender
Personnages : Mai ; Ty Lee et ses soeurs ; Azula
Rating : PG
Warnings : la partie consacrée à Azula m'a l'air assez flippante
Disclaimer : Michael Dante DiMartino, Bryan Konietzko, Nickelodeon
Participation au vote de fin de mois : peut-être... allez, disons oui et on verra ?
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Mai était un fleuron de la jeunesse de la Nation du Feu. Sans être de sang royal, elle était tout de même noble, née dans une famille de très haut rang proche du pouvoir.
La chance lui a donné l’apparence physique qui convenait : une peau claire, très claire, capable de résister au soleil sans brûler, contrairement à celle des paysans ou des barbares ; des yeux clairs, très clairs encore, d’un feu presque trop pâle en regard de l’or souvent rencontré dans la noblesse, mais ô combien délicat ; des cheveux du noir le plus profond, pas juste brun sombre.
Et sa mère avait veillé à ce que son éducation soit parfaite – et sa personnalité sans défaut. Qu’elle soit obéissante, conciliante, ne recherche jamais, jamais les conflits. Le rôle de son père étant d’éviter qu’ils n’éclatent sous sa juridiction… Qu’elle soit sage.
Son comportement est devenu celui que l’on s’attend à la regarder : une poupée de porcelaine docile, une jeune fille rangée. Rien ne transparaît de ses conflits intérieurs, de ses véritables sentiments qui couvent profond, très profond ; le feu intérieur propre à sa Nation enfoui sous la cendre.
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Elles sont sept sœurs nées d’un miracle, absolument identiques. Leur père les sur-protège, ses chères petites. Rien de mal ne doit jamais leur arriver, à ses petits trésors. Il aurait été heureux avec une fille, ou deux, et le destin l’a béni de sept. Avec leur mère, il possède huit bonheurs parfaits !
Il les habille de couleurs douces, avec des riens de différence pour toujours savoir qui est qui. (Et ça n’est pas toujours suffisant. Combien de fois un prénom a été prononcé à la place d’un autre !)
Il les garde toujours ensemble : des sœurs s’aiment et doivent rester proches… l’on dit que des jumelles encore plus, alors que devrait-il en être de sept ? L’une ne va pas sans les six autres. Ça n’est pas parce qu’elles sont plus nombreuses que la plupart des autres fratries qu’il ne serait pas l’homme le plus malheureux au monde s’il venait à en perdre une.
Il ne se rend pas compte de l’espace dont chacune a besoin, des différences plus profondes qu’elles connaissent et voudraient pour certaines cultiver.
À trop vouloir les chérir toutes les sept ensemble, il étouffe leur besoin d’individualité. Comme Ty Lee le dira plus tard, il a fait d’elle une série de poupées assorties… et contrairement à ce qu’il disait lui-même, peut-être non remplaçables mais tout de même interchangeables.
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(Note : la poupée, dans la série, donnait peut-être plutôt l'air d'être en bois mais je trouve ça illogique. Royaume de la Terre, cadeau précieux ? ça devrait être de la porcelaine !)
Le paquet vient du champ de bataille et a traversé la moitié du monde pour arriver au palais. Dedans, une poupée de terre cuite, jolie et fragile. Si la jeune princesse veut jouer avec il faudra qu’elle soit très, très prudente, mais mieux vaut la garder comme simple décoration pour sa chambre.
En voilà une drôle d’idée, vraiment ! Azula reçoit le présent comme un affront. Puisque l’Oncle est parti à la guerre, pourquoi ne lui a-t-il pas envoyé les armes d’un ennemi tué ou bien un set de petits soldats sur lesquels répéter ses propres stratégies ? Quand il reviendra, ça se paiera, se dit-elle du haut de sa rancune d’enfant.
En attendant, pour bien montrer à tout le monde qu'elle comprend de quoi il retourne ici, elle s'exerce à brûler la captive ennemie que le grand général lui envoie là. Ben quoi, si la Nation du Feu est tellement meilleure que le Royaume de la Terre, elle ne va pas la faire entrer telle quelle chez elle. Ils vont voir comment elle traite les vaincus !
...Mais hélas, en plus, constate-t-elle, cette fichue terre déjà cuite ne brûle pas. (C’est qu’elle a déjà été passée au feu, et que l’épreuve, au lieu de la tuer, l’a rendue plus belle et plus forte. Si Iroh lui avait remis la poupée en mains propres, il aurait sans doute fait ainsi la leçon à sa nièce.)
En attendant, elle trouve ce qu’il reste d’inflammable dans la poupée : les cheveux et les habits de soie fine. Il sera toujours temps de prétendre que c'était un accident s'il revient un jour et demande si le cadeau lui a plu...
(no subject)
Date: 2010-04-19 05:23 pm (UTC)(no subject)
Date: 2010-04-20 06:46 am (UTC)(no subject)
Date: 2010-04-21 06:41 pm (UTC)