31 Mars - Chat - Fullmetal Alchemist
Mar. 31st, 2010 05:29 am![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre: Pacification Féline
Auteur: petite_laitue
Jour/Thème: 31. Mars – Chat
Fandom: Fullmetal Alchemist
Personnages: Al, Scar (mention d'Ed)
Disclaimer: Les personnages appartiennent à Hiromu Arakawa
Rating: PG
Nombre de mots: 900 mots
Participation au vote de fin de mois: Oui
Alphonse lança un dernier regard à son frère pour s'assurer qu'il était bien endormi. Rassuré par le ronflement régulier provenant de l'unique lit de leur chambre d'hôtel, il se leva et s'avança prudemment vers la porte en s'efforçant d'être le moins bruyant possible. Une fois à l'extérieur, il s'empara du paquet qu'il avait précédemment camouflé derrière l'immeuble et il partit en courant en direction de l'autre bout du quartier.
Ed n'aimait pas qu'il se promène seul dans ces ruelles pendant la nuit mais il ne supportait plus de rester sans rien faire pendant qu'il dormait, c'était trop déprimant. Et puis il avait une mission à accomplir.
Alphonse ralentit en arrivant à proximité d'un cul-de-sac rempli d'ordures. Il jeta un regard circulaire aux alentours avant de se baisser en posant délicatement son paquet sur le sol. Il commença alors à siffler discrètement en scrutant les poubelles.
Rapidement des yeux luisants apparurent dans l'ombre du cul-de-sac tandis qu'un feulement menaçant se fit entendre. Alphonse ne fut pas vraiment étonné de cette réaction, il était logique qu'ils réagissent de cette façon vu l'endroit où ils vivaient. Il s'efforça donc de se montrer le plus rassurant possible.
« Chuuuut. Ce n'est que moi, n'ayez pas peur. Allez venez j'ai quelque chose pour vous. Petits, petits... »
En entendant la voix du garçon, les chats sortirent de leur cachette et s'avancèrent prudemment vers l'armure. La plupart d'entre-eux restèrent hors de portée, cependant deux félins plus hardis s'aventurèrent à venir renifler le paquet.
« Je savais que ça vous intéresserait. Laissez moi juste déballer tout ça et ensuite vous pourrez manger. »
Joignant le geste à la parole, Alphonse sortit deux petites coupelles du sac en papier puis il attrapa une bouteille de lait et en versa généreusement dans les récipients, juste à côté il posa les bouts de gras qu'il avait réussi à mettre de côté après le repas de son frère. Les chats s'approchèrent au fur et à mesure et, finalement apaisés, ils commencèrent à manger avec appétit, certains d'entre-eux allant même jusqu'à tolérer qu'Alphonse les caresse. Satisfait, il s'assit à côté d'eux pour les observer.
Ils étaient tellement mignons et avaient l'air si affamés. Si seulement ils pouvaient les ramener à l'hôtel, là où il pourrait vraiment prendre soin d'eux. Mais Ed n'accepterait jamais. Alphonse était même persuadé qu'il lui reprocherait de venir les nourrir ici s'il l'apprenait. D'ailleurs c'était stupide, comme si lui allait boire ce lait. Autant le donner à ceux qui en avaient vraiment besoin. Il ne comprenait pas que son frère puisse se montrer si cruel avec ces pauvres chats innocents. Ils étaient tellement adorables, on était forcé de les aimer. Surtout ce chaton noir et blanc qui tentait de laper un peu de lait renversé sur le sol par les autres. Alphonse écarta les autres chats et posa la minuscule boule de poils ronronnante devant l'une des coupelles. Il était absolument craquant, peut-être qu'Ed ne verrait pas de problème à ce qu'il adopte juste celui-là.
Soudain un bruit lui fit lever la tête et il constata qu'il n'était plus seul dans la ruelle. A quelques mètres de là se tenait un homme vêtu d'un manteau miteux, à la peau hâlée et aux cheveux blancs. Malgré la pénombre et la faible distance les séparant, Alphonse pouvait aussi deviner ses yeux rouges et la cicatrice qui ornait son visage. Scar. Le garçon, maintenant inquiet, se releva et esquissa quelques pas en arrière. Qu'est ce qu'il faisait là ? Il l'avait suivi ? Pour le tuer ?
Ils restèrent immobiles à se dévisager, guettant le moindre geste de la part de l'autre, aucun d'entre-eux n'osant néanmoins déclencher les hostilités. C'est alors qu'Alphonse remarqua les chats miaulant aux pieds de l'Ishbal. Il fût surpris de constater que celui-ci tenait dans ses mains ce qui semblait être des restes de nourriture. Se pouvait-il que Scar soit lui aussi venu dans cette ruelle pour nourrir les chats errants ?
Le regard des deux ennemis passa successivement des chats aux provisions qu'ils avaient respectivement apportées et leurs yeux se croisèrent à nouveau. Alors sans un mot, le plus lentement possible, ils se baissèrent tout les deux et, tout en continuant à s'observer mutuellement, ils distribuèrent la nourriture aux animaux abandonnés.
Après s'être assuré que tous les chats avaient été équitablement nourris, Scar se redressa et Alphonse l'imita aussitôt. A nouveau ils échangèrent un regard de défi, se fixant sans bouger. C'est alors qu'Alphonse cru apercevoir un léger sourire poindre sur les lèvres de l'Ishbal. Craignant le pire, il se prépara au combat mais contre toute attente Scar se contenta de lui tourner le dos et de disparaître dans la nuit.
Incrédule, Alphonse resta un moment à contempler l'endroit où se tenait son ennemi quelques secondes auparavant. Il ne s'attendait pas vraiment à ce genre de comportement de sa part, c'était plutôt déstabilisant. Finalement il haussa les épaules et rassembla ses affaires. Après une dernière caresse aux quelques félins qui étaient encore présents dans la rue, il reprit le chemin de l'hôtel en réfléchissant à ce qui venait de se passer.
Peut-être qu'enfin de compte Scar n'était pas l'assassin sans cœur dont tout le monde parlait. Après tout quelqu'un qui se montrait aussi gentil avec des chats errants ne pouvait pas être totalement mauvais.
Auteur: petite_laitue
Jour/Thème: 31. Mars – Chat
Fandom: Fullmetal Alchemist
Personnages: Al, Scar (mention d'Ed)
Disclaimer: Les personnages appartiennent à Hiromu Arakawa
Rating: PG
Nombre de mots: 900 mots
Participation au vote de fin de mois: Oui
Alphonse lança un dernier regard à son frère pour s'assurer qu'il était bien endormi. Rassuré par le ronflement régulier provenant de l'unique lit de leur chambre d'hôtel, il se leva et s'avança prudemment vers la porte en s'efforçant d'être le moins bruyant possible. Une fois à l'extérieur, il s'empara du paquet qu'il avait précédemment camouflé derrière l'immeuble et il partit en courant en direction de l'autre bout du quartier.
Ed n'aimait pas qu'il se promène seul dans ces ruelles pendant la nuit mais il ne supportait plus de rester sans rien faire pendant qu'il dormait, c'était trop déprimant. Et puis il avait une mission à accomplir.
Alphonse ralentit en arrivant à proximité d'un cul-de-sac rempli d'ordures. Il jeta un regard circulaire aux alentours avant de se baisser en posant délicatement son paquet sur le sol. Il commença alors à siffler discrètement en scrutant les poubelles.
Rapidement des yeux luisants apparurent dans l'ombre du cul-de-sac tandis qu'un feulement menaçant se fit entendre. Alphonse ne fut pas vraiment étonné de cette réaction, il était logique qu'ils réagissent de cette façon vu l'endroit où ils vivaient. Il s'efforça donc de se montrer le plus rassurant possible.
« Chuuuut. Ce n'est que moi, n'ayez pas peur. Allez venez j'ai quelque chose pour vous. Petits, petits... »
En entendant la voix du garçon, les chats sortirent de leur cachette et s'avancèrent prudemment vers l'armure. La plupart d'entre-eux restèrent hors de portée, cependant deux félins plus hardis s'aventurèrent à venir renifler le paquet.
« Je savais que ça vous intéresserait. Laissez moi juste déballer tout ça et ensuite vous pourrez manger. »
Joignant le geste à la parole, Alphonse sortit deux petites coupelles du sac en papier puis il attrapa une bouteille de lait et en versa généreusement dans les récipients, juste à côté il posa les bouts de gras qu'il avait réussi à mettre de côté après le repas de son frère. Les chats s'approchèrent au fur et à mesure et, finalement apaisés, ils commencèrent à manger avec appétit, certains d'entre-eux allant même jusqu'à tolérer qu'Alphonse les caresse. Satisfait, il s'assit à côté d'eux pour les observer.
Ils étaient tellement mignons et avaient l'air si affamés. Si seulement ils pouvaient les ramener à l'hôtel, là où il pourrait vraiment prendre soin d'eux. Mais Ed n'accepterait jamais. Alphonse était même persuadé qu'il lui reprocherait de venir les nourrir ici s'il l'apprenait. D'ailleurs c'était stupide, comme si lui allait boire ce lait. Autant le donner à ceux qui en avaient vraiment besoin. Il ne comprenait pas que son frère puisse se montrer si cruel avec ces pauvres chats innocents. Ils étaient tellement adorables, on était forcé de les aimer. Surtout ce chaton noir et blanc qui tentait de laper un peu de lait renversé sur le sol par les autres. Alphonse écarta les autres chats et posa la minuscule boule de poils ronronnante devant l'une des coupelles. Il était absolument craquant, peut-être qu'Ed ne verrait pas de problème à ce qu'il adopte juste celui-là.
Soudain un bruit lui fit lever la tête et il constata qu'il n'était plus seul dans la ruelle. A quelques mètres de là se tenait un homme vêtu d'un manteau miteux, à la peau hâlée et aux cheveux blancs. Malgré la pénombre et la faible distance les séparant, Alphonse pouvait aussi deviner ses yeux rouges et la cicatrice qui ornait son visage. Scar. Le garçon, maintenant inquiet, se releva et esquissa quelques pas en arrière. Qu'est ce qu'il faisait là ? Il l'avait suivi ? Pour le tuer ?
Ils restèrent immobiles à se dévisager, guettant le moindre geste de la part de l'autre, aucun d'entre-eux n'osant néanmoins déclencher les hostilités. C'est alors qu'Alphonse remarqua les chats miaulant aux pieds de l'Ishbal. Il fût surpris de constater que celui-ci tenait dans ses mains ce qui semblait être des restes de nourriture. Se pouvait-il que Scar soit lui aussi venu dans cette ruelle pour nourrir les chats errants ?
Le regard des deux ennemis passa successivement des chats aux provisions qu'ils avaient respectivement apportées et leurs yeux se croisèrent à nouveau. Alors sans un mot, le plus lentement possible, ils se baissèrent tout les deux et, tout en continuant à s'observer mutuellement, ils distribuèrent la nourriture aux animaux abandonnés.
Après s'être assuré que tous les chats avaient été équitablement nourris, Scar se redressa et Alphonse l'imita aussitôt. A nouveau ils échangèrent un regard de défi, se fixant sans bouger. C'est alors qu'Alphonse cru apercevoir un léger sourire poindre sur les lèvres de l'Ishbal. Craignant le pire, il se prépara au combat mais contre toute attente Scar se contenta de lui tourner le dos et de disparaître dans la nuit.
Incrédule, Alphonse resta un moment à contempler l'endroit où se tenait son ennemi quelques secondes auparavant. Il ne s'attendait pas vraiment à ce genre de comportement de sa part, c'était plutôt déstabilisant. Finalement il haussa les épaules et rassembla ses affaires. Après une dernière caresse aux quelques félins qui étaient encore présents dans la rue, il reprit le chemin de l'hôtel en réfléchissant à ce qui venait de se passer.
Peut-être qu'enfin de compte Scar n'était pas l'assassin sans cœur dont tout le monde parlait. Après tout quelqu'un qui se montrait aussi gentil avec des chats errants ne pouvait pas être totalement mauvais.
(no subject)
Date: 2010-03-31 06:24 am (UTC)(no subject)
Date: 2010-03-31 05:20 pm (UTC)(no subject)
Date: 2010-03-31 09:53 am (UTC)Bravo !
(no subject)
Date: 2010-03-31 05:23 pm (UTC)