25 février - métamorphe - original
Feb. 25th, 2010 06:54 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre : Métamorphose
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 25 février - métamorphe
Fandom : original
Personnage/Couple : Aileen et Jaëren
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : on verra
Note : -
Elle passa en tremblant une main sur l’épaule de Jaëren. La peau habituellement lisse et douce comme celle d'un fruit était moite, trempée par la sueur. Aileen ferma les yeux et se concentra sur ce contact familier, cherchant à fuir la réalité. Mais il n'existait pas plus d'échappatoire pour elle que pour Jaëren. Bien sure, contrairement à lui, elle n'était pas prisonnière de ce corps qui se tordait sous l'emprise de la douleur et de la fièvre. un gémissement échappa au garçon, sans hésitation elle plaqua son autre main sur ses lèvres. Rouvrant les yeux, elle plongea son regard dans le sien et pris sur elle pour ne pas se détourner face à la douleur qu'elle lisait dans ses yeux. Cette douleur elle la partageait, elle n'explosait pas dans son corps comme chez lui, mais à le voir ainsi elle souffrait avec lui.
Contre sa main elle le senti grincer des dents et frémir. Levant les yeux elle posa un regard chargé de haine sur la pleine lune qui, au delà de la vitre, semblait pulser. Maintenant Jaëren ne cherchait plus à protester ou émettre le moindre son, tremblant contre elle, il luttait contre la douleur et la peur qui, par vagues successives, le submergeaient peu à peu. Aileen le lâcha et il la fixa brièvement avec terreur, déglutissant difficilement elle se pencha sur lui pour le prendre dans ses bras. Et le serrer contre elle. Il n’existait pas de solution, ce qui était considéré par les adultes comme des délires d’enfants trop émotif leur étaient tombé dessus, et ils devaient surmonter cela seuls, comme ils avaient surmonté tout le reste… Seul, à deux.
Contre sa joue elle sentait la fourrure, d’une main hésitante elle parcouru brièvement ce corps qui n’avait plus rien en commun avec celui qu’elle connaissait. Ses doigts se glissèrent dans l’épaisse toison et elle s’y agrippa machinalement. Elle se rappelait vaguement d’une époque avant les foyers et d’un chien auquel elle avait pu s’accrocher ainsi. Blottie contre lui elle restait silencieuse, profitant de ce bref moment de répit. Il y avait dans ce contact quelque chose de rassurant.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 25 février - métamorphe
Fandom : original
Personnage/Couple : Aileen et Jaëren
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : on verra
Note : -
Elle passa en tremblant une main sur l’épaule de Jaëren. La peau habituellement lisse et douce comme celle d'un fruit était moite, trempée par la sueur. Aileen ferma les yeux et se concentra sur ce contact familier, cherchant à fuir la réalité. Mais il n'existait pas plus d'échappatoire pour elle que pour Jaëren. Bien sure, contrairement à lui, elle n'était pas prisonnière de ce corps qui se tordait sous l'emprise de la douleur et de la fièvre. un gémissement échappa au garçon, sans hésitation elle plaqua son autre main sur ses lèvres. Rouvrant les yeux, elle plongea son regard dans le sien et pris sur elle pour ne pas se détourner face à la douleur qu'elle lisait dans ses yeux. Cette douleur elle la partageait, elle n'explosait pas dans son corps comme chez lui, mais à le voir ainsi elle souffrait avec lui.
Contre sa main elle le senti grincer des dents et frémir. Levant les yeux elle posa un regard chargé de haine sur la pleine lune qui, au delà de la vitre, semblait pulser. Maintenant Jaëren ne cherchait plus à protester ou émettre le moindre son, tremblant contre elle, il luttait contre la douleur et la peur qui, par vagues successives, le submergeaient peu à peu. Aileen le lâcha et il la fixa brièvement avec terreur, déglutissant difficilement elle se pencha sur lui pour le prendre dans ses bras. Et le serrer contre elle. Il n’existait pas de solution, ce qui était considéré par les adultes comme des délires d’enfants trop émotif leur étaient tombé dessus, et ils devaient surmonter cela seuls, comme ils avaient surmonté tout le reste… Seul, à deux.
Contre sa joue elle sentait la fourrure, d’une main hésitante elle parcouru brièvement ce corps qui n’avait plus rien en commun avec celui qu’elle connaissait. Ses doigts se glissèrent dans l’épaisse toison et elle s’y agrippa machinalement. Elle se rappelait vaguement d’une époque avant les foyers et d’un chien auquel elle avait pu s’accrocher ainsi. Blottie contre lui elle restait silencieuse, profitant de ce bref moment de répit. Il y avait dans ce contact quelque chose de rassurant.