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31_jours2010-01-26 11:34 pm
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26 janvier - séparation forcée + joie de vivre
Titre : Jugement
Auteur : solhaken
Jour/Thème : 26 janvier - séparation forcée + joie de vivre
Fandom : Rêve (original)
Personnage/Couple : Jaëren + Aileen
Rating : pg-13 ?
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : oui
Note :
Il n'avait pas souhaité s'éloigner d'elle et il prenait très mal cette décision prise arbitrairement par un juge qui ne les connaissait ni l'un ni l'autre. Dans le bureau, quand la décision avait été prise, Aileen avait hurlé de rage, les insultants au travers de ses larmes, lui était resté de marbres, trop surpris par une décision qu'il n'avait jamais cru possible. Et pourtant...
Il regardait la pluie frapper la vitre et refusait de répondre aux appels répétés de l'éducateur en charge de leur groupe. Il connaissait les foyers de ce genre, dans peu de temps ils se désintéresseraient de lui et le laisserait en paix. Il y avait des années qu'il ne s'était plus senti aussi mal, des années qu'il n'était pas resté ainsi, immobile devant une vitre à regarder la pluie couler en imaginant qu'elle balayait en même temps le peu de joie qu'il pouvait trouver à son existence. Mais cette fois les choses étaient différentes. Il avait quatorze ans, il y avait maintenant six années qu'il ne voyait plus la vie ainsi, six années qu'Aileen était avec lui et qu'il était avec elle. Il avait vu avant ses huit ans des frères et sœurs, et même une fois des jumeaux, il les avait envié, ressentant comme une douloureuse absence le fait d'être seul.
Puis il y avait eut Aileen, la complicité, les jeux, les secrets, les nuits de fugues, les découvertes et le lien qui s'était établi entre eux n'avait plus jamais cesser de croitre. Ils avaient découvert ensemble que la vie avait plus de valeur qu'ils ne le croyaient auparavant, qu'il été possible de trouver de la joie même dans le chagrin et de transformer l'ombre en lumière. Ensemble ils avaient apprit que les ombres de la nuits n'étaient pas si sombre et que l'obscurité pouvait devenir une amie... Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce qu'un juge croyant savoir mieux qu'eux ce qui leur convenait ait prit la décision de les placer dans deux structures séparées. Aileen était partie en famille d'accueil, la-bas avait dit le juge, elle trouverait une vraie famille et un environnement stable.
Jaëren lui ne se souvenait que d'Aileen qui criait au juge entre deux larme qu'il était en train de la priver de sa seule famille. En cet instant il avait eut envie de tuer cet homme qui s'était contenté d'un "vous ne comprenez pas de quoi il est question, vous me remercierez plus tard" pour écarter la douleur des deux pré-adolescents. La suite d'ailleurs avait été difficile puisqu'ils avaient du les séparer de force. Il avait entendu par la suite quelqu'un dire qu'Aileen était trop fragile et qu'il avait eut raison de la placer en famille. Lui en revanche devait être assez fort selon les critères du juge puisqu'il était de nouveau seul dans un foyer nouveau et inconnu. Son poing traversa la vitre et la pluie battante frappa son visage, se mêlant à ses larmes. Il ne prêta aucune attention au sang qui coulait abondamment. tout ce qui lui importait était l'impression d'oppressement qui lui broyait le cœur et lui soufflait que seul, il ne serait plus jamais capable de trouver la joie de vivre qui lui permettait jusque la d'avancer.
A l'autre bout de la ville une gamine en pleure dans des drap propres hurla de douleur entre deux sanglots. Son cri ressembla à celui d'un animal blessé et inquiéta fortement les deux enfants de sa nouvelles famille d'accueil. Quand ils se plaignirent à leur mère celle-ci les rassura en leur enjoignant la patience, affirmant qu'il était normal qu'Aileen n'aille pas très bien pour le moment.
Auteur : solhaken
Jour/Thème : 26 janvier - séparation forcée + joie de vivre
Fandom : Rêve (original)
Personnage/Couple : Jaëren + Aileen
Rating : pg-13 ?
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : oui
Note :
Il n'avait pas souhaité s'éloigner d'elle et il prenait très mal cette décision prise arbitrairement par un juge qui ne les connaissait ni l'un ni l'autre. Dans le bureau, quand la décision avait été prise, Aileen avait hurlé de rage, les insultants au travers de ses larmes, lui était resté de marbres, trop surpris par une décision qu'il n'avait jamais cru possible. Et pourtant...
Il regardait la pluie frapper la vitre et refusait de répondre aux appels répétés de l'éducateur en charge de leur groupe. Il connaissait les foyers de ce genre, dans peu de temps ils se désintéresseraient de lui et le laisserait en paix. Il y avait des années qu'il ne s'était plus senti aussi mal, des années qu'il n'était pas resté ainsi, immobile devant une vitre à regarder la pluie couler en imaginant qu'elle balayait en même temps le peu de joie qu'il pouvait trouver à son existence. Mais cette fois les choses étaient différentes. Il avait quatorze ans, il y avait maintenant six années qu'il ne voyait plus la vie ainsi, six années qu'Aileen était avec lui et qu'il était avec elle. Il avait vu avant ses huit ans des frères et sœurs, et même une fois des jumeaux, il les avait envié, ressentant comme une douloureuse absence le fait d'être seul.
Puis il y avait eut Aileen, la complicité, les jeux, les secrets, les nuits de fugues, les découvertes et le lien qui s'était établi entre eux n'avait plus jamais cesser de croitre. Ils avaient découvert ensemble que la vie avait plus de valeur qu'ils ne le croyaient auparavant, qu'il été possible de trouver de la joie même dans le chagrin et de transformer l'ombre en lumière. Ensemble ils avaient apprit que les ombres de la nuits n'étaient pas si sombre et que l'obscurité pouvait devenir une amie... Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce qu'un juge croyant savoir mieux qu'eux ce qui leur convenait ait prit la décision de les placer dans deux structures séparées. Aileen était partie en famille d'accueil, la-bas avait dit le juge, elle trouverait une vraie famille et un environnement stable.
Jaëren lui ne se souvenait que d'Aileen qui criait au juge entre deux larme qu'il était en train de la priver de sa seule famille. En cet instant il avait eut envie de tuer cet homme qui s'était contenté d'un "vous ne comprenez pas de quoi il est question, vous me remercierez plus tard" pour écarter la douleur des deux pré-adolescents. La suite d'ailleurs avait été difficile puisqu'ils avaient du les séparer de force. Il avait entendu par la suite quelqu'un dire qu'Aileen était trop fragile et qu'il avait eut raison de la placer en famille. Lui en revanche devait être assez fort selon les critères du juge puisqu'il était de nouveau seul dans un foyer nouveau et inconnu. Son poing traversa la vitre et la pluie battante frappa son visage, se mêlant à ses larmes. Il ne prêta aucune attention au sang qui coulait abondamment. tout ce qui lui importait était l'impression d'oppressement qui lui broyait le cœur et lui soufflait que seul, il ne serait plus jamais capable de trouver la joie de vivre qui lui permettait jusque la d'avancer.
A l'autre bout de la ville une gamine en pleure dans des drap propres hurla de douleur entre deux sanglots. Son cri ressembla à celui d'un animal blessé et inquiéta fortement les deux enfants de sa nouvelles famille d'accueil. Quand ils se plaignirent à leur mère celle-ci les rassura en leur enjoignant la patience, affirmant qu'il était normal qu'Aileen n'aille pas très bien pour le moment.
no subject
Il manque quelques s et j'ai eu un peu de mal au début à capter qui était la fille et qui était le garçon (à cause des prénoms qui me sont totalement inconnus) mais j'ai beaucoup aimé.