21 octobre - intermède - viewfinder
Oct. 21st, 2009 10:28 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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titre : Intermède
thème : 21 octobre / La nuit seulement
auteur : Lilou Black
fandom : Viewfinder
personnage : Liu Fei-Long
rating : M
nombre de mots : 461
disclaimer : propriété de Yamane Ayano
vote : non
note : d'après un prompt proposé par
shirenai : "il n'est pas rare que le corps contredise l'esprit".
La nuit seulement, et encore, quand il était seul et certain de n’être dérangé sous aucun prétexte, il laissait ses instincts, ses désirs enfouis prendre le pas sur son subconscient. En effet, il n’était pas rare que le corps contredise l’esprit mais Fei-Long avait tendance à refouler, à occulter certaines ardeurs qu’il considérait comme un leurre, une trahison qu’il se causait à lui-même.
Pendant ces nuits solitaires où il se trouvait souvent sous l’emprise de l’opium, il se permettait d’y penser. Sa conscience obscurcie par la drogue ne luttait jamais contre les images, les souvenirs. Il cédait alors à la pulsion sans la moindre honte. Le lendemain, il n’y pensait plus. C’était comme s’il ne s’était rien passé.
Personne d’autre que lui-même ne devait savoir que parfois, il fantasmait sur l’objet de sa haine. L’homme qu’il présentait à qui voulait l’entendre comme son pire ennemi.
Asami Ryuichi, qui l’avait séduit avant de le trahir.
Le coup de feu qui avait failli coûter la vie au chef de la mafia chinoise et qui l’avait conduit entre les murs de la prison de Hong-Kong n’était un secret pour personne. Ce qui s’était passé avant, pendant une certaine nuit, était par contre classé au-delà du confidentiel.
Seuls tous les deux savaient. À moins qu’Asami en ait causé à la misérable blatte qui lui faisait office de nouveau jouet, mais Fei-Long en doutait. En fait, ils ne devaient pas parler de grand-chose. Asami n’était pas très bavard et ce qui l’intéressait chez ce mioche était plus vraisemblablement son cul que sa cervelle.
Non, cette nuit-là… était trop particulière.
Fei-Long ne parvenait pas à oublier. La trahison dont il avait été victime n’avait pas effacé le souvenir des mains expertes d’Asami sur lui, même s’ils n’étaient pas allés au-delà de simples caresses. Le Chinois, qui d’habitude ne se laissait jamais dominer, aurait volontiers laissé le yakusa prendre le dessus sur lui. Ç’aurait été l’exception. Son exception.
La nuit seulement, il y pensait, lorsqu’il planait loin du quotidien, à l’orée des rêves, dans les brumes de l’opium. Il se demandait à quoi cela aurait ressemblé, d’être possédé par Asami. Il imaginait la sensation de brûlure entre ses reins, la poigne de fer du Japonais sur ses hanches, les caresses brutales, l’absence totale de tendresse. La luxure, à l’état pur.
Il y pensait et oubliait à quel point il haïssait cet homme. Le désir prenait le pas sur l’esprit. Il se retrouvait nu sur les draps et se tortillait comme une vulgaire putain, perdu dans un cinéma mental obscène et remarquablement excitant à la fois. Après avoir joui, parfois plusieurs fois, il remontait les draps sur lui et s’endormait.
Le lendemain, la réalité reprenait le dessus. Il retournait à ses affaires et ourdissait sa vengeance… jusqu’au prochain intermède.
thème : 21 octobre / La nuit seulement
auteur : Lilou Black
fandom : Viewfinder
personnage : Liu Fei-Long
rating : M
nombre de mots : 461
disclaimer : propriété de Yamane Ayano
vote : non
note : d'après un prompt proposé par
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La nuit seulement, et encore, quand il était seul et certain de n’être dérangé sous aucun prétexte, il laissait ses instincts, ses désirs enfouis prendre le pas sur son subconscient. En effet, il n’était pas rare que le corps contredise l’esprit mais Fei-Long avait tendance à refouler, à occulter certaines ardeurs qu’il considérait comme un leurre, une trahison qu’il se causait à lui-même.
Pendant ces nuits solitaires où il se trouvait souvent sous l’emprise de l’opium, il se permettait d’y penser. Sa conscience obscurcie par la drogue ne luttait jamais contre les images, les souvenirs. Il cédait alors à la pulsion sans la moindre honte. Le lendemain, il n’y pensait plus. C’était comme s’il ne s’était rien passé.
Personne d’autre que lui-même ne devait savoir que parfois, il fantasmait sur l’objet de sa haine. L’homme qu’il présentait à qui voulait l’entendre comme son pire ennemi.
Asami Ryuichi, qui l’avait séduit avant de le trahir.
Le coup de feu qui avait failli coûter la vie au chef de la mafia chinoise et qui l’avait conduit entre les murs de la prison de Hong-Kong n’était un secret pour personne. Ce qui s’était passé avant, pendant une certaine nuit, était par contre classé au-delà du confidentiel.
Seuls tous les deux savaient. À moins qu’Asami en ait causé à la misérable blatte qui lui faisait office de nouveau jouet, mais Fei-Long en doutait. En fait, ils ne devaient pas parler de grand-chose. Asami n’était pas très bavard et ce qui l’intéressait chez ce mioche était plus vraisemblablement son cul que sa cervelle.
Non, cette nuit-là… était trop particulière.
Fei-Long ne parvenait pas à oublier. La trahison dont il avait été victime n’avait pas effacé le souvenir des mains expertes d’Asami sur lui, même s’ils n’étaient pas allés au-delà de simples caresses. Le Chinois, qui d’habitude ne se laissait jamais dominer, aurait volontiers laissé le yakusa prendre le dessus sur lui. Ç’aurait été l’exception. Son exception.
La nuit seulement, il y pensait, lorsqu’il planait loin du quotidien, à l’orée des rêves, dans les brumes de l’opium. Il se demandait à quoi cela aurait ressemblé, d’être possédé par Asami. Il imaginait la sensation de brûlure entre ses reins, la poigne de fer du Japonais sur ses hanches, les caresses brutales, l’absence totale de tendresse. La luxure, à l’état pur.
Il y pensait et oubliait à quel point il haïssait cet homme. Le désir prenait le pas sur l’esprit. Il se retrouvait nu sur les draps et se tortillait comme une vulgaire putain, perdu dans un cinéma mental obscène et remarquablement excitant à la fois. Après avoir joui, parfois plusieurs fois, il remontait les draps sur lui et s’endormait.
Le lendemain, la réalité reprenait le dessus. Il retournait à ses affaires et ourdissait sa vengeance… jusqu’au prochain intermède.
(no subject)
Date: 2009-10-21 09:15 pm (UTC)Merci beaucoup. J'avais pas vraiment d'idée pour ce thème, mais quand ma copine m'a filé le prompt, ça a fait tilt.
(no subject)
Date: 2009-10-22 05:44 am (UTC)^_____^ J'étais sûre que tu allais tourner ce prompt sur Fei Long, de toute façon, c'était obligé ~ Et puis l'interprétation est, encore une fois, bonne, même si tout dépend de la timeline où tu te places parce que pour moi, après l'avoir pris en otage et tout, Fei Long s'entiche de Takaba, donc faut voir.
Mais j'aime le point de vue, surtout le ce qui l’intéressait chez ce mioche était plus vraisemblablement son cul que sa cervelle ♥ Epic win.
(no subject)
Date: 2009-10-22 06:28 am (UTC)B'in un peu que j'allais le faire sur Fei-Long ! L'occasion était trop belle ! Au niveau de la chronologie, ça se déroule, bien sûr, avant l'enlèvement, parce qu'après, non seulement il s'entiche en effet d'Akihito, mais en plus il est un tout petit peu moins rancunier vis-à-vis d'Asami, parce qu'il a compris la démarche qui l'a poussé à faire ce qu'il a fait ('fin je crois, interprétation perso ^^)
(no subject)
Date: 2009-10-22 10:15 am (UTC)J'ai beaucoup ri en lisant le "misérable blatte" (intérieurement parce que je suis au boulot et donc pas sensée être sur Internet), pauvre Aki ! Feilong est jaloux !
à pluche !
(no subject)
Date: 2009-10-22 11:22 am (UTC)Merci beaucoup !
P.S. Moi aussi, j'suis jalouse : je veux manger chinois *gag*
(no subject)
Date: 2009-10-27 07:44 am (UTC)haha ce petit texte expliquerait beaucoup de chose \o/
(no subject)
Date: 2009-10-28 09:58 pm (UTC)En fait, tout ça, c'est une interprétation du canon... mais ça ne figure que dans les scantrads pour le moment ^^
Merci beaucoup !