29 novembre - première neige - original
Nov. 29th, 2008 11:39 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png){kind=small}
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31_joursTitre : Première neige (euh... désolée, la je sèche... mais je vois pas...)
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 29 novembre - première neige
Fandom : Original - Les Larmes de la Louve
Personnage/Couple : Velnara et ses enfants puis V'line et Näar'Lyska
Rating : PG
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : allez ! pourquoi pas !
Note : C'est encore un extrait du NaNo (oui, j'avance à coup de thèmes en ce moment ^^)
La température avait chutée, assez pour qu’elle commence à songer à ne plus s’arrêter. Drennel leur avait fournit des vêtements chaud, mais ces derniers ne suffiraient sans doute pas. Dans ses bras elle sentait son fils trembler malgré l’épaisseur de la laine. Véline quant à elle avançait en silence, se taisant pour ne pas angoisser sa mère.
- Il fait froid… murmura Filiaor.
- Je sais…
Elle leva les yeux vers le ciel uniformément gris en espérant que les choses n’empireraient pas.
- Mère ?appela Véline d’une voix incertaine.
Velnara se retourna vers sa fille, celle-ci regardait sa main avec une expression angoissée. Un autre flocon tomba et cette fois-ci elle le vit, comprenant ce que voulait lui montrer Véline.
- Il neige ? demanda Filiaor.
- Oui.
Cette réponse, à peine murmurée lui paraissait semblable à un arrêt de mort. Une larme roula sur sa joue.
Ombre atteignit le premier la rivière, sans se soucier des insultes que lui lançait son maitre il entra dans l’eau glaciale, éclaboussant V’line au passage. Arrêtant sa propre monture juste à temps Näar’Lyska le regarda monter sur l’autre rive en rageant contre son étalon et le fait qu’il soit désormais à demis trempé.
- Et ça t’amuse ?! lança t-il en faisant volter sa monture.
La jeune femme hocha la tête en riant.
- Tu as l’air fin maintenant !
La chevauché lui avait permit de se détendre, de se sentir de nouveau libre d’aller et venir à sa guise, et même quand ses yeux se posèrent sur le bracelet sa bonne humeur ne disparu pas.
- Tu viens ? lança t-il d’un air amusé.
Elle allait répondre quand quelque chose attira son attention, V’line du se rendre compte de son changement d’humeur puisqu’il n’insista pas. Un sourire différent étira ses lèvres alors qu’elle suivait des yeux le flocon jusqu’à ce qu’il termine sa course dans la rivière. Elle releva la tête pour regarder le dragon.
V’line senti le changement d’humeur de la jeune femme, il ravala ce qu’il allait ajouter et suivit le regard de Näar’Lyska. Les cheveux en désordre, drapée dans un manteau pris dans les réserves et portant son blason, elle offrait un tableau des plus déstabilisant. Il découvrit le flocon juste avant que celui-ci n disparaisse dans l’eau. Le guerrier releva la tête en sentant son cœur se déchirer. La première neige était là, face à lui Näar’Lyska souriait, et quelque part, hors de sa portée, Velnara devait pleurer. Il senti un flocon se poser sur sa joue et fondre. Le sourire de Näar’Lyska s’effaça lentement.
- On rentre ? demanda-t-elle avec incertitude.
Entre eux la rivière semblait constituait une nouvelle frontière. Il sentait les émotions de sa prisonnière s’affoler et une certaine angoisse prendre le dessus. Il ferma les yeux un bref instant, quand il les rouvrit elle attendait sa réponse.
Le silence dura un certain temps alors que la neige tombait de plus en plus drue. V’line baissa la tête et poussa son étalon à traverser de nouveau la rivière. Il rejoignit la jeune femme sans dire un mot, conscient que les premières neiges ne lui avaient jamais causé un tel désespoir. Il sentait le désarroi de Näar’Lyska et se sentait d’autant plus déchiré, tout aussi incapable d’aller vers elle que de rejoindre Velnara.
- Tu sais, chez nous on dit que les premières neiges sont hors du temps, un peu comme tes orages…
V’line hocha la tête sans répondre.
- Pourquoi tu ne la rejoins pas ? demanda brusquement la jeune femme.
Le guerrier lui jeta un drôle de regard, brusquement son empathie ne ressentait plus rien en elle. Rien hormis la neige et le froid sur lesquels elle avait concentré ses pensées.
- Parce que je suis incapable de choisir, alors j’obéis à mon roi… murmura t-il d’une voix éteinte.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 29 novembre - première neige
Fandom : Original - Les Larmes de la Louve
Personnage/Couple : Velnara et ses enfants puis V'line et Näar'Lyska
Rating : PG
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : allez ! pourquoi pas !
Note : C'est encore un extrait du NaNo (oui, j'avance à coup de thèmes en ce moment ^^)
La température avait chutée, assez pour qu’elle commence à songer à ne plus s’arrêter. Drennel leur avait fournit des vêtements chaud, mais ces derniers ne suffiraient sans doute pas. Dans ses bras elle sentait son fils trembler malgré l’épaisseur de la laine. Véline quant à elle avançait en silence, se taisant pour ne pas angoisser sa mère.
- Il fait froid… murmura Filiaor.
- Je sais…
Elle leva les yeux vers le ciel uniformément gris en espérant que les choses n’empireraient pas.
- Mère ?appela Véline d’une voix incertaine.
Velnara se retourna vers sa fille, celle-ci regardait sa main avec une expression angoissée. Un autre flocon tomba et cette fois-ci elle le vit, comprenant ce que voulait lui montrer Véline.
- Il neige ? demanda Filiaor.
- Oui.
Cette réponse, à peine murmurée lui paraissait semblable à un arrêt de mort. Une larme roula sur sa joue.
Ombre atteignit le premier la rivière, sans se soucier des insultes que lui lançait son maitre il entra dans l’eau glaciale, éclaboussant V’line au passage. Arrêtant sa propre monture juste à temps Näar’Lyska le regarda monter sur l’autre rive en rageant contre son étalon et le fait qu’il soit désormais à demis trempé.
- Et ça t’amuse ?! lança t-il en faisant volter sa monture.
La jeune femme hocha la tête en riant.
- Tu as l’air fin maintenant !
La chevauché lui avait permit de se détendre, de se sentir de nouveau libre d’aller et venir à sa guise, et même quand ses yeux se posèrent sur le bracelet sa bonne humeur ne disparu pas.
- Tu viens ? lança t-il d’un air amusé.
Elle allait répondre quand quelque chose attira son attention, V’line du se rendre compte de son changement d’humeur puisqu’il n’insista pas. Un sourire différent étira ses lèvres alors qu’elle suivait des yeux le flocon jusqu’à ce qu’il termine sa course dans la rivière. Elle releva la tête pour regarder le dragon.
V’line senti le changement d’humeur de la jeune femme, il ravala ce qu’il allait ajouter et suivit le regard de Näar’Lyska. Les cheveux en désordre, drapée dans un manteau pris dans les réserves et portant son blason, elle offrait un tableau des plus déstabilisant. Il découvrit le flocon juste avant que celui-ci n disparaisse dans l’eau. Le guerrier releva la tête en sentant son cœur se déchirer. La première neige était là, face à lui Näar’Lyska souriait, et quelque part, hors de sa portée, Velnara devait pleurer. Il senti un flocon se poser sur sa joue et fondre. Le sourire de Näar’Lyska s’effaça lentement.
- On rentre ? demanda-t-elle avec incertitude.
Entre eux la rivière semblait constituait une nouvelle frontière. Il sentait les émotions de sa prisonnière s’affoler et une certaine angoisse prendre le dessus. Il ferma les yeux un bref instant, quand il les rouvrit elle attendait sa réponse.
Le silence dura un certain temps alors que la neige tombait de plus en plus drue. V’line baissa la tête et poussa son étalon à traverser de nouveau la rivière. Il rejoignit la jeune femme sans dire un mot, conscient que les premières neiges ne lui avaient jamais causé un tel désespoir. Il sentait le désarroi de Näar’Lyska et se sentait d’autant plus déchiré, tout aussi incapable d’aller vers elle que de rejoindre Velnara.
- Tu sais, chez nous on dit que les premières neiges sont hors du temps, un peu comme tes orages…
V’line hocha la tête sans répondre.
- Pourquoi tu ne la rejoins pas ? demanda brusquement la jeune femme.
Le guerrier lui jeta un drôle de regard, brusquement son empathie ne ressentait plus rien en elle. Rien hormis la neige et le froid sur lesquels elle avait concentré ses pensées.
- Parce que je suis incapable de choisir, alors j’obéis à mon roi… murmura t-il d’une voix éteinte.
