17 novembre - agonie - ébriété
Nov. 17th, 2008 07:57 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png){kind=small}
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31_joursTitre : Ou comment empirer les choses...
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 17 novembre - agonie - ébriété
Fandom : Original - Les Larmes de la Louve
Personnage/Couple : Trenémas, Dricën et Caslyr
Rating : PG
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : allez ! pourquoi pas !
Note : C'est encore un extrait du NaNo (oui, j'avance à coup de thèmes en ce moment ^^) mais pas le même projet que le texte précédent.
Trenémas ferma les yeux en entendant la porte s’ouvrir dans son dos. Il ne voulait pas se retourner et constater que Caslyr n’était toujours pas rentré. Dricën demanda à voix basse à Isonne d’aller l’attendre dans la chambre avant de venir s’assoir face à lui. Pour une fois le jeune homme semblait fatigué et triste. Il le regarda d’un œil absent se servir emplir une coupe de vin.
- Tu as trop bu Tren’, affirma-t-il calmement.
L’intéressé haussa les épaules et tendit la main pour reprendre la bouteille, il la rata de quinze bons centimètres. L’éclaire de pitié qu’il lu brièvement dans ses yeux le blessa paraissait-il donc aussi pitoyable qu’il le pressentait ? Le jeune homme le resservi en silence.
- Qu’est ce qu’il t’arrive ? demanda t-il finalement avec une surprenante douceur. Ca restera entre nous, mais les réponses ne se trouvent jamais au fond des bouteilles.
- Non, mais l’oublie oui.
Dricën hocha gravement la tête.
- Et c’est Caslyr que tu cherches à oublier ce soir ?
- Oui.
Il avait trop bu, si Dricën arrivait à lui arracher de telles réponses c’est que son esprit n’était plus capable de censurer correctement ses paroles. Le jeune lieutenant sembla hésiter, finalement il rapprocha la bouteille de son ami.
- On va parler d’accord ?
Trenémas haussa les épaules, il savait qu’il était inutile de lutter quand les mots avaient commencés à se frayer un chemin hors de son esprit.
- Il s’éloigne…
Trois mots qui mettaient son cœur à l’agonie alors qu’il revoyait le regard de son amant se poser sur le corps de Näar’Lyska. Il y avait vu dans ses yeux l’image d’un homme assoiffé qui apercevait enfin l’oasis tant attendu. Il s’en était défendu avec une surprenante violence, et cela blessait Trenémas d’autant plus profondément.
- Trén’… on a une tentative de meurtre sur V’line ce soir, Caslyr a reçut des ordres… argumenta calmement Dricën.
Trenémas secoua violement la tête.
- Non ! Tu ne comprends pas…
Après tout comment ce jeune lieutenant trop fougueux aurait-il pu comprendre la détresse d’un homme qui se sent peu à peu délaisser ? Comment peut-on comprendre la détresse de l’abandon quand on ne fait qu’aller de femmes faciles en filles de joies et inversement ? Il vida sa coupe d’un trait en accueillant avec joie l’oublie de l’alcool.
- Tu ne comprends pas ! répéta t-il avec la conviction de ceux qui ont trop bu.
Il avait vu Caslyr regarder la prisonnière en la désirant. Il connaissait son amant, il savait deviner en lui le désir naissant, quel qu’il soit. Quand il l’affirma à voix haute il vit les lèvres de Dricën se tordre dans une expression vaguement agacée.
- Qui ne la désirerait pas ? Tren’ tu l’as vu ce soir ? N’importe quel homme la voudrait !
Trenémas leva sur Dricën un regard blessé. Ne comprenait-il donc pas ce jeune idiot ? Comment pouvait-il de toute manière comparer Caslyr aux autres et sous-entendre ainsi qu’il n’était que l’esclave de ses sens ? De toute manière il le voyait bien, Caslyr le délaissait, l’abandonnant, lui préférant une femme qui lui était pourtant inaccessible et personne ne pouvait comprendre quelle douleur déchirait son cœur. Après tout quand Dricën avait-il déjà aimé sincèrement ? Il réalisa trop tard qu’il parlait à voix haute en voyant blêmir le jeune homme. L’alcool le privant de tout bon sens le poussa pourtant à continuer tout en se resservant du vin.
- Et qu’est ce que cela peut…
Une main saisi la coupe et lui jeta au visage le vin qu’elle contenait le ramenant brutalement à la réalité. S’il avait cru un peu plus tôt connaitre l’agonie d’une peine d’amour il réalisa qu’il n’en était rien en voyant l’expression glaciale de Caslyr.
- Tu es ivre et tu délire ! siffla son amant sans cacher sa rage.
La coupe tomba sur le sol avec un bruit métallique.
- N’envisage même pas de m’adresser la parole avant d’avoir repris tes esprits et présenter tes excuses à Dricën ! cracha Caslyr. Comment peux-tu seulement être aussi stupide ?
Trenémas vit avec horreur Caslyr tourner les talons et quitter la pièce. La porte claqua dans le silence pensant. Il aperçu à peine le regard à la fois apitoyé et furieux que Dricën lui jeta avant de le laisser seul avec son chagrins et ses remords alors qu’il réalisait lentement quels propos il venait de tenir.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 17 novembre - agonie - ébriété
Fandom : Original - Les Larmes de la Louve
Personnage/Couple : Trenémas, Dricën et Caslyr
Rating : PG
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : allez ! pourquoi pas !
Note : C'est encore un extrait du NaNo (oui, j'avance à coup de thèmes en ce moment ^^) mais pas le même projet que le texte précédent.
Trenémas ferma les yeux en entendant la porte s’ouvrir dans son dos. Il ne voulait pas se retourner et constater que Caslyr n’était toujours pas rentré. Dricën demanda à voix basse à Isonne d’aller l’attendre dans la chambre avant de venir s’assoir face à lui. Pour une fois le jeune homme semblait fatigué et triste. Il le regarda d’un œil absent se servir emplir une coupe de vin.
- Tu as trop bu Tren’, affirma-t-il calmement.
L’intéressé haussa les épaules et tendit la main pour reprendre la bouteille, il la rata de quinze bons centimètres. L’éclaire de pitié qu’il lu brièvement dans ses yeux le blessa paraissait-il donc aussi pitoyable qu’il le pressentait ? Le jeune homme le resservi en silence.
- Qu’est ce qu’il t’arrive ? demanda t-il finalement avec une surprenante douceur. Ca restera entre nous, mais les réponses ne se trouvent jamais au fond des bouteilles.
- Non, mais l’oublie oui.
Dricën hocha gravement la tête.
- Et c’est Caslyr que tu cherches à oublier ce soir ?
- Oui.
Il avait trop bu, si Dricën arrivait à lui arracher de telles réponses c’est que son esprit n’était plus capable de censurer correctement ses paroles. Le jeune lieutenant sembla hésiter, finalement il rapprocha la bouteille de son ami.
- On va parler d’accord ?
Trenémas haussa les épaules, il savait qu’il était inutile de lutter quand les mots avaient commencés à se frayer un chemin hors de son esprit.
- Il s’éloigne…
Trois mots qui mettaient son cœur à l’agonie alors qu’il revoyait le regard de son amant se poser sur le corps de Näar’Lyska. Il y avait vu dans ses yeux l’image d’un homme assoiffé qui apercevait enfin l’oasis tant attendu. Il s’en était défendu avec une surprenante violence, et cela blessait Trenémas d’autant plus profondément.
- Trén’… on a une tentative de meurtre sur V’line ce soir, Caslyr a reçut des ordres… argumenta calmement Dricën.
Trenémas secoua violement la tête.
- Non ! Tu ne comprends pas…
Après tout comment ce jeune lieutenant trop fougueux aurait-il pu comprendre la détresse d’un homme qui se sent peu à peu délaisser ? Comment peut-on comprendre la détresse de l’abandon quand on ne fait qu’aller de femmes faciles en filles de joies et inversement ? Il vida sa coupe d’un trait en accueillant avec joie l’oublie de l’alcool.
- Tu ne comprends pas ! répéta t-il avec la conviction de ceux qui ont trop bu.
Il avait vu Caslyr regarder la prisonnière en la désirant. Il connaissait son amant, il savait deviner en lui le désir naissant, quel qu’il soit. Quand il l’affirma à voix haute il vit les lèvres de Dricën se tordre dans une expression vaguement agacée.
- Qui ne la désirerait pas ? Tren’ tu l’as vu ce soir ? N’importe quel homme la voudrait !
Trenémas leva sur Dricën un regard blessé. Ne comprenait-il donc pas ce jeune idiot ? Comment pouvait-il de toute manière comparer Caslyr aux autres et sous-entendre ainsi qu’il n’était que l’esclave de ses sens ? De toute manière il le voyait bien, Caslyr le délaissait, l’abandonnant, lui préférant une femme qui lui était pourtant inaccessible et personne ne pouvait comprendre quelle douleur déchirait son cœur. Après tout quand Dricën avait-il déjà aimé sincèrement ? Il réalisa trop tard qu’il parlait à voix haute en voyant blêmir le jeune homme. L’alcool le privant de tout bon sens le poussa pourtant à continuer tout en se resservant du vin.
- Et qu’est ce que cela peut…
Une main saisi la coupe et lui jeta au visage le vin qu’elle contenait le ramenant brutalement à la réalité. S’il avait cru un peu plus tôt connaitre l’agonie d’une peine d’amour il réalisa qu’il n’en était rien en voyant l’expression glaciale de Caslyr.
- Tu es ivre et tu délire ! siffla son amant sans cacher sa rage.
La coupe tomba sur le sol avec un bruit métallique.
- N’envisage même pas de m’adresser la parole avant d’avoir repris tes esprits et présenter tes excuses à Dricën ! cracha Caslyr. Comment peux-tu seulement être aussi stupide ?
Trenémas vit avec horreur Caslyr tourner les talons et quitter la pièce. La porte claqua dans le silence pensant. Il aperçu à peine le regard à la fois apitoyé et furieux que Dricën lui jeta avant de le laisser seul avec son chagrins et ses remords alors qu’il réalisait lentement quels propos il venait de tenir.
(no subject)
Date: 2008-11-19 03:41 pm (UTC)(no subject)
Date: 2008-11-19 06:16 pm (UTC)Ca lui apprendra à pas réfléchir ! :p
(no subject)
Date: 2008-11-20 10:20 am (UTC)Caslyr, tu pues. Il est là, il t'aime, et toi, tu regardes une nana que tu pourras jamais avoir de toute façon !!
"câline Tren'"
J'ai adoré ^o^!
(no subject)
Date: 2008-11-20 04:25 pm (UTC)Pauvre Caslyr, tout le monde le trouve méchant...
C'est pas sa ffaute à lui s'il a autre chose à faire que de consoler un crétin! ^^