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Titre : Now or never
Auteur :
shono_hime
Jour/Thème : 13 novembre - Maintenant ou jamais
Fandom : High School Musical (3)
Personnage/Couple : Chad/Troy et Troy/Gabriela
Rating : PG
Disclaimer : Tout à Disney et consorts.
Notes : Spoilers pour High School Musical 3 ! *ton dramatique* Normalement une suite devrait venir si je trouve un thème qui va ^^
Vote de fin de mois : Peut-être
Il n’était pas difficile de voir que Troy venait se faire larguer. Chad aurait pu parler d’années d’amitié, d’une enfance côte à côte, mais ça aurait été faux. La vérité, c’était que Troy était transparent, incapable de cacher quoi que ce soit. S’il avait un souci, il baissait la tête, mettait ses mains dans ses poches et marmonnait avant de changer de sujet. Ça se voyait dans chaque trait de son visage, dans ses grands yeux ou ses sourcils froncés. Trop facile.
Alors à le regarder, là, allongé sur son lit, le menton sur les bras, le téléphone à côté de lui, pas difficile de se douter qu’il y avait un problème. Et il n’y avait qu’une personne capable de mettre Troy Bolton dans cet état : Gabriela Montez. Chad leva silencieusement les yeux au ciel de la porte d’où il regardait son meilleur ami déprimer. Depuis qu’elle était arrivée au lycée, la jolie et intelligente et talentueuse et si généreuse Gabriela avait mis Troy dans tous ses états, lui faisant oublier le basket, ses amis, tout ça pour ses jolis yeux et la musique. Et voilà que maintenant, alors qu’elle avait convaincu toute la classe (même Chad lui-même, c’était pour dire !) de jouer dans la dernière comédie musicale de l’année, elle se faisait la belle pour aller courir après son si prometteur avenir de petit génie des maths. Et Troy, dans tout ça ?
Elle se prenait pour qui, cette fille, au juste ? Elle débarquait, chamboulait leurs vies et leur amitié, à Troy et à lui, avant de repartir en le plaquant comme un malpropre, lui préférant une Université prestigieuse. C’était bien le moment d’avoir des priorités débiles !
Chad soupira doucement et leva les yeux au ciel. Troy en parlait comme de la femme de sa vie, et peut-être que c’était vrai, mais lui ne s’inquiétait pas trop. Il y en aurait une autre, plusieurs, peut-être, qui pourraient remplacer Gabriela. Il s’efforça de sourire mais Troy ne l’avait toujours pas aperçu, alors il pouvait bien cesser de prétendre une seconde… Et si aucune fille ne la remplaçait ? Et si… ?
Il secoua la tête. À quoi il pensait ? Il n’était pas…de ce bord-là, c’était juste qu’il tenait à Troy et voulait le voir heureux… Le voir amoureux, parce qu’il rayonnait, même si son basket pâtissait toujours de ses sautes d’humeur. C’était bien simple : si ça ne tournait pas rond, il n’arrivait pas à aligner deux paniers ! Vaguement pathétique, mais c’était Troy. Sa trop grande sensibilité se ressentait autant dans son basket que dans son don inattendu pour le chant. Ah ça, Chad en était tombé de haut quand il avait entendu Troy chanter pour de bon pour la première fois… Avec Gabriela. Toujours elle…
Et lui, dans tout ça, il était où ? Il ne pouvait pas partager la musique avec Troy, parce qu’il n’était pas un virtuose comme Troy, il n’était pas un « garçon sensible et généreux » comme Troy que toutes les filles de l’école voyaient comme le petit-ami idéal. Non, Chad, lui, c’était le sportif, le meilleur ami déconneur. Pas de sensibilité, Chad, juste un basketteur pas trop mauvais qui devait attendre que son meilleur ami l’aide pour demander à sa copine d’aller au bal de promo. S’ils savaient ! C’était pas qu’il n’aurait pas réussi tout seul, c’était juste qu’avec une fille, ça ne venait pas naturellement. Elles étaient trop compliquées. Avec Troy, au moins, c’était simple.
Il se mordit la langue. Il fallait qu’il arrête de se cacher à la porte sous peine de passer pour un curieux malpoli. Il fallait qu’il rentre, qu’il dise à Troy de ne pas déprimer, que Gabriela lui reviendrait, ou pas, et que ça ne serait pas une perte. Qu’il lui fasse comprendre à quel point c’était plus simple entre eux deux, pas de bouquets de fleurs ou de trucs de nana.
Il n’était pas une fille, il pouvait le faire. C’était comme au basket. Un pas en avant, un dribble, un sprint, et panier ! C’était maintenant ou jamais.
Il fit un pas et ouvrit la bouche.
« C’était Gabriela ? »
Auteur :
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Jour/Thème : 13 novembre - Maintenant ou jamais
Fandom : High School Musical (3)
Personnage/Couple : Chad/Troy et Troy/Gabriela
Rating : PG
Disclaimer : Tout à Disney et consorts.
Notes : Spoilers pour High School Musical 3 ! *ton dramatique* Normalement une suite devrait venir si je trouve un thème qui va ^^
Vote de fin de mois : Peut-être
Il n’était pas difficile de voir que Troy venait se faire larguer. Chad aurait pu parler d’années d’amitié, d’une enfance côte à côte, mais ça aurait été faux. La vérité, c’était que Troy était transparent, incapable de cacher quoi que ce soit. S’il avait un souci, il baissait la tête, mettait ses mains dans ses poches et marmonnait avant de changer de sujet. Ça se voyait dans chaque trait de son visage, dans ses grands yeux ou ses sourcils froncés. Trop facile.
Alors à le regarder, là, allongé sur son lit, le menton sur les bras, le téléphone à côté de lui, pas difficile de se douter qu’il y avait un problème. Et il n’y avait qu’une personne capable de mettre Troy Bolton dans cet état : Gabriela Montez. Chad leva silencieusement les yeux au ciel de la porte d’où il regardait son meilleur ami déprimer. Depuis qu’elle était arrivée au lycée, la jolie et intelligente et talentueuse et si généreuse Gabriela avait mis Troy dans tous ses états, lui faisant oublier le basket, ses amis, tout ça pour ses jolis yeux et la musique. Et voilà que maintenant, alors qu’elle avait convaincu toute la classe (même Chad lui-même, c’était pour dire !) de jouer dans la dernière comédie musicale de l’année, elle se faisait la belle pour aller courir après son si prometteur avenir de petit génie des maths. Et Troy, dans tout ça ?
Elle se prenait pour qui, cette fille, au juste ? Elle débarquait, chamboulait leurs vies et leur amitié, à Troy et à lui, avant de repartir en le plaquant comme un malpropre, lui préférant une Université prestigieuse. C’était bien le moment d’avoir des priorités débiles !
Chad soupira doucement et leva les yeux au ciel. Troy en parlait comme de la femme de sa vie, et peut-être que c’était vrai, mais lui ne s’inquiétait pas trop. Il y en aurait une autre, plusieurs, peut-être, qui pourraient remplacer Gabriela. Il s’efforça de sourire mais Troy ne l’avait toujours pas aperçu, alors il pouvait bien cesser de prétendre une seconde… Et si aucune fille ne la remplaçait ? Et si… ?
Il secoua la tête. À quoi il pensait ? Il n’était pas…de ce bord-là, c’était juste qu’il tenait à Troy et voulait le voir heureux… Le voir amoureux, parce qu’il rayonnait, même si son basket pâtissait toujours de ses sautes d’humeur. C’était bien simple : si ça ne tournait pas rond, il n’arrivait pas à aligner deux paniers ! Vaguement pathétique, mais c’était Troy. Sa trop grande sensibilité se ressentait autant dans son basket que dans son don inattendu pour le chant. Ah ça, Chad en était tombé de haut quand il avait entendu Troy chanter pour de bon pour la première fois… Avec Gabriela. Toujours elle…
Et lui, dans tout ça, il était où ? Il ne pouvait pas partager la musique avec Troy, parce qu’il n’était pas un virtuose comme Troy, il n’était pas un « garçon sensible et généreux » comme Troy que toutes les filles de l’école voyaient comme le petit-ami idéal. Non, Chad, lui, c’était le sportif, le meilleur ami déconneur. Pas de sensibilité, Chad, juste un basketteur pas trop mauvais qui devait attendre que son meilleur ami l’aide pour demander à sa copine d’aller au bal de promo. S’ils savaient ! C’était pas qu’il n’aurait pas réussi tout seul, c’était juste qu’avec une fille, ça ne venait pas naturellement. Elles étaient trop compliquées. Avec Troy, au moins, c’était simple.
Il se mordit la langue. Il fallait qu’il arrête de se cacher à la porte sous peine de passer pour un curieux malpoli. Il fallait qu’il rentre, qu’il dise à Troy de ne pas déprimer, que Gabriela lui reviendrait, ou pas, et que ça ne serait pas une perte. Qu’il lui fasse comprendre à quel point c’était plus simple entre eux deux, pas de bouquets de fleurs ou de trucs de nana.
Il n’était pas une fille, il pouvait le faire. C’était comme au basket. Un pas en avant, un dribble, un sprint, et panier ! C’était maintenant ou jamais.
Il fit un pas et ouvrit la bouche.
« C’était Gabriela ? »