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31_joursTitre : Touchée, coulée, malade !
Auteur :![[profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
twinzie
Jour/Thème : 11 février/Navale - "Tu n'es qu'un misérable insecte !"
Fandom : Original
Couple : Juliette/Paul
Rating : G
Disclaimer : Tout m'appartient
Participation au vote de fin de mois : Non
Paul avait connu des soirées meilleures. En réalité, sa soirée aurait dû être meilleure, mais Juliette, alitée à cause d’une méchante grippe, ne pouvait pas sortir. Il avait donc dû appeler ses parents pour leur expliquer, qu’ils ne pourraient pas venir, il avait, du même coup, dû affronter les questions de sa mère qui insistait pour qu’il vienne même sans sa femme.
- Je sais bien qu’elle ne m’aime pas de toute façon. Elle pense que je lui ai volé son petit garçon. En plus, elle ne s’en cache même pas, marmonna Juliette, emmitouflée dans la couette, l’air grognon.
- Je n’ai pas envie que tu passes la soirée à me parler de ma mère, soupira Paul en lui mettant dans les mains un grog bien chaud. Bois, ça te fera du bien.
- Y’a pas de l’aspirine aussi ? J’ai mal à la tête.
Paul sentait que la soirée, non seulement d’être gâchée, allait surtout être très longue. Il savait que Juliette était une mauvaise malade et craignait donc le pire. Il lui apporta son aspirine avec un verre d’eau et attrapa son livre qu’il avait posé sur la table du salon en espérant pouvoir lire tranquillement. Mais Juliette ne voyait pas les choses sous le même angle. Elle était malade et donc pire qu’une enfant de cinq ans qui réclame constamment de l’attention comme si elle était à l’agonie.
- On ne peut pas faire un jeu ?
- Tu es grippée, chérie. Tu ferais mieux de te mettre au chaud dans le lit et de dormir.
- Je suis malade mais pas fatiguée. J’ai envie de faire une bataille navale, sourit-elle.
- On n’a pas ce genre de jeux ! Lui répondit Paul, un brin agacé.
- Si, on l’a en jeu de voyage. Va voir dans le placard sur le palier.
En retenant ses gestes, Paul posa doucement son livre sur la table, ne se souciant pas de perdre sa page, tant il était agacé et alla voir dans le placard en se répétant que Juliette était malade et par conséquent, s’il ne tenait pas à dormir sur le canapé, il préférait ne pas la contrarier car malade et contrariée, elle était pire que tout. Il pensa lui mentir en lui disant qu’il n’avait pas trouvé le jeu, mais c’était difficile étant donné que celui-ci se trouva juste sous ses yeux quand il ouvrit le placard, coincé entre le Monopoly de voyage et le Scrabble de luxe !
Il installa le jeu sur la table basse et l’ouvrit en disposant les petits navires en plastique. Chacun fit sa petite stratégie et essaya de découvrir les combinaisons de l’autre. Paul gagna aisément la première partie, mais Juliette ne se démonta pas pour autant et insista pour en faire une seconde. Cependant, elle n’eut toujours pas sa revanche et en demanda une troisième et ainsi de suite. Paul était imbattable, ce jeu avait bercé son enfance et ça lui plaisait d’y jouer même si sa femme n’était pas un partenaire de jeu très efficace.
- Tu ne pourrais pas me laisser gagner une partie ? Lui demanda Juliette alors qu’ils réinstallaient leurs pions pour une énième partie.
- Même pas en rêve, ma chérie. C’est la seule distraction que j’ai de la soirée, ne me la gâche pas !
- Et moi alors ! Je suis malade ! Tu pourrais me satisfaire un peu !
Paul se contenta de rire et laissa sa femme débuter.
- Honneur aux dames.
- Hypocrite !
Juliette eut beau se concentrer sur le jeu pour essayer de deviner les tactiques de Paul et ainsi faire couler sa flotte pour une fois, mais elle échoua quand Paul annonça sa position en C6 !
- Argggg Coulé ! Tu n’es qu’un misérable insecte ! Lança-t-elle en s’étouffant avec une quinte de toux. Je veux gagner, on en refait une.
- Non, il commence à se faire tard et dans ton cas, tu as besoin de dormir, répondit Paul sans se soucier de la phrase de sa femme. Il savait qu’elle ne le pensait pas… elle était malade après tout et tout le monde connaissait le caractère de Juliette quand elle était malade.
Elle souffla de nombreuses fois, essaya de résister pour la forme mais capitula quand Paul tenta de lui prendre la couette pour la faire aller dans leur chambre. Elle tremblait de froid et finalement, se laissa border comme une gamine.
- Tu te couches aussi ?
- Dans cinq minutes.
Juliette voulait attendre qu’il revienne se coucher, mais ses paupières se fermèrent d’elles-mêmes au bout de quelques secondes. De son côté, sachant que sa femme ne résisterait pas au sommeil, Paul s’était installé sur le canapé pour reprendre calmement sa lecture. Veiller une malade n’était de tout repos et la prochaine fois, il repenserait la proposition de sa mère avant de la refuser directement.
Auteur :
twinzieJour/Thème : 11 février/Navale - "Tu n'es qu'un misérable insecte !"
Fandom : Original
Couple : Juliette/Paul
Rating : G
Disclaimer : Tout m'appartient
Participation au vote de fin de mois : Non
Touchée, coulée, malade !
Paul avait connu des soirées meilleures. En réalité, sa soirée aurait dû être meilleure, mais Juliette, alitée à cause d’une méchante grippe, ne pouvait pas sortir. Il avait donc dû appeler ses parents pour leur expliquer, qu’ils ne pourraient pas venir, il avait, du même coup, dû affronter les questions de sa mère qui insistait pour qu’il vienne même sans sa femme.
- Je sais bien qu’elle ne m’aime pas de toute façon. Elle pense que je lui ai volé son petit garçon. En plus, elle ne s’en cache même pas, marmonna Juliette, emmitouflée dans la couette, l’air grognon.
- Je n’ai pas envie que tu passes la soirée à me parler de ma mère, soupira Paul en lui mettant dans les mains un grog bien chaud. Bois, ça te fera du bien.
- Y’a pas de l’aspirine aussi ? J’ai mal à la tête.
Paul sentait que la soirée, non seulement d’être gâchée, allait surtout être très longue. Il savait que Juliette était une mauvaise malade et craignait donc le pire. Il lui apporta son aspirine avec un verre d’eau et attrapa son livre qu’il avait posé sur la table du salon en espérant pouvoir lire tranquillement. Mais Juliette ne voyait pas les choses sous le même angle. Elle était malade et donc pire qu’une enfant de cinq ans qui réclame constamment de l’attention comme si elle était à l’agonie.
- On ne peut pas faire un jeu ?
- Tu es grippée, chérie. Tu ferais mieux de te mettre au chaud dans le lit et de dormir.
- Je suis malade mais pas fatiguée. J’ai envie de faire une bataille navale, sourit-elle.
- On n’a pas ce genre de jeux ! Lui répondit Paul, un brin agacé.
- Si, on l’a en jeu de voyage. Va voir dans le placard sur le palier.
En retenant ses gestes, Paul posa doucement son livre sur la table, ne se souciant pas de perdre sa page, tant il était agacé et alla voir dans le placard en se répétant que Juliette était malade et par conséquent, s’il ne tenait pas à dormir sur le canapé, il préférait ne pas la contrarier car malade et contrariée, elle était pire que tout. Il pensa lui mentir en lui disant qu’il n’avait pas trouvé le jeu, mais c’était difficile étant donné que celui-ci se trouva juste sous ses yeux quand il ouvrit le placard, coincé entre le Monopoly de voyage et le Scrabble de luxe !
Il installa le jeu sur la table basse et l’ouvrit en disposant les petits navires en plastique. Chacun fit sa petite stratégie et essaya de découvrir les combinaisons de l’autre. Paul gagna aisément la première partie, mais Juliette ne se démonta pas pour autant et insista pour en faire une seconde. Cependant, elle n’eut toujours pas sa revanche et en demanda une troisième et ainsi de suite. Paul était imbattable, ce jeu avait bercé son enfance et ça lui plaisait d’y jouer même si sa femme n’était pas un partenaire de jeu très efficace.
- Tu ne pourrais pas me laisser gagner une partie ? Lui demanda Juliette alors qu’ils réinstallaient leurs pions pour une énième partie.
- Même pas en rêve, ma chérie. C’est la seule distraction que j’ai de la soirée, ne me la gâche pas !
- Et moi alors ! Je suis malade ! Tu pourrais me satisfaire un peu !
Paul se contenta de rire et laissa sa femme débuter.
- Honneur aux dames.
- Hypocrite !
Juliette eut beau se concentrer sur le jeu pour essayer de deviner les tactiques de Paul et ainsi faire couler sa flotte pour une fois, mais elle échoua quand Paul annonça sa position en C6 !
- Argggg Coulé ! Tu n’es qu’un misérable insecte ! Lança-t-elle en s’étouffant avec une quinte de toux. Je veux gagner, on en refait une.
- Non, il commence à se faire tard et dans ton cas, tu as besoin de dormir, répondit Paul sans se soucier de la phrase de sa femme. Il savait qu’elle ne le pensait pas… elle était malade après tout et tout le monde connaissait le caractère de Juliette quand elle était malade.
Elle souffla de nombreuses fois, essaya de résister pour la forme mais capitula quand Paul tenta de lui prendre la couette pour la faire aller dans leur chambre. Elle tremblait de froid et finalement, se laissa border comme une gamine.
- Tu te couches aussi ?
- Dans cinq minutes.
Juliette voulait attendre qu’il revienne se coucher, mais ses paupières se fermèrent d’elles-mêmes au bout de quelques secondes. De son côté, sachant que sa femme ne résisterait pas au sommeil, Paul s’était installé sur le canapé pour reprendre calmement sa lecture. Veiller une malade n’était de tout repos et la prochaine fois, il repenserait la proposition de sa mère avant de la refuser directement.
(no subject)
Date: 2008-02-12 04:54 pm (UTC)Paul a une grande patience pour supporter sa Juliette malade ! Il faut dire qu'elle est terrible !!! Il a bien mérité son moment de détente !!
Très chouette drabble !! ^^
(no subject)
Date: 2008-02-12 05:18 pm (UTC)Mais c'est très gentil de ta part de me lire.
Disons que ce drabble est sorti tout seul hier soir alors que je suis moi-même malade à crever ! Et c'est moi qui me supporte comme malade ! lol Mais c'est vrai que Paul a une patiente d'ange.