![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre: Double sens
Auteur: drakys
Jour/Thème: 27 septembre/tu es à moi! (+ séries télé)
Fandom: csi ny (ou euh, les expert à manhattan, c'est bien ça en français?)
Couple: danny messer/don flack
Rating: PG-13
Disclaimer: anthony e. zuiker, carol mendelsohn & ann donahue, et possiblement aussi alliance atlantis, jerry bruckheimer television, cbs et clayton entertainment
Notes: ah merde, je m'étais vraiment dit que je n'écrirais pas de ça du tout et zoum, j'en fait quand même. damn. ça me changera de toutes les fics qui les font en lovey-lovey petit couple rose (arghhh!). c'est court et puant et PWP et je suis certaine que si je m'y mettais sérieusement, je pourrais trouver tout un tas d'autres défauts.
Participation au vote de fin de mois: non.
"Ungh."
Ce n'était pas une façon humaine de commencer une journée. Pas avec la tête grosse comme ça et l'alarme du réveille-matin qui beuglait, une envie de vomir assez extraordinaire et cette incertitude au cœur: allait-il pouvoir ramper jusqu'à la salle de bain? Flack avait survécu à pire, la division des homicides n'était pas tous les jours de tout repos.
Mais la gueule de bois avait son charme, au rayon des petits désagréments. C'était mieux que de crever en service, par exemple, ou encore de se faire mâcher vivant par Mac, pour trois grains de poussière qu'il n'avait pas remarqué sur une scène de crime.
Il étira finalement une main et après trois essais, il réussit enfin à faire taire la sonnerie agressante du réveil. Fin de la première étape, il lui restait encore à s'extirper du lit, ne pas s'étrangler dans les draps et à retrouver la direction des toilettes, avec l'espoir fou de trouver assez d'aspirine pour enclencher la journée.
Devant le miroir, Flack voulut décider qu'il n'allait plus jamais céder à la tentation de boire en semaine, même après avoir retrouvé d'ici à dimanche les restes éparpillés en vrac de trois personnes. Mais ça aurait été une promesse complètement vide et un mal de tête pareil, c'était bon pour se souvenir qu'on était toujours vivant.
Il avala les deux comprimés blancs qu'il avait recueillis dans sa paume et ferma les yeux. Il les rouvrit, rencontrant son regard bleu dans le miroir. Une douche, trouver de quoi s'habiller et hop, là vraiment, la journée allait pouvoir commencer pour de bon.
***
La journée s'étalait en lignes dans son carnet de notes. Des dates, des noms, des lieux et toutes ces bribes d'informations qui avaient une chance de se révéler essentielles. La majorité ne mènerait à rien, mais c'était pour une ou deux lignes qui faisaient toute la différence du monde que de tout compiler religieusement était utile.
Le carnet de notes était encore pressé contre sa poitrine, depuis la poche intérieure de son veston. New York s'étalait dans toutes les splendeurs de l'été, avec une fin de journée encore passablement ensoleillée qui colorait de rouge et d'orangé le ciel au-dessus des gratte-ciels et combien d'enquêtes encore en cours? Flack attendait, mais pas vraiment. Il avait pris son temps pour sortir, c'était tout, en veston et cravate dans l'air suffocant.
Danny le rattrapa, l'air de rien, mains dans les poches. Il ne portait plus de veston, juste une expression un peu fatiguée, peut-être une pointe de sourire presque insultant, incisif comme ses répliques, et un polo au-dessus de son pantalon aux timides et discrètes rayures blanches.
"T'as le temps pour un peu de basket?", lui demanda-t-il avec un genre de petit regard en coin.
Pas tout à fait un code, ils jouaient souvent au basketball: il y avait assez de témoins pour confirmer. Mais Flack se demanda une seconde si c'était comme ça que les gens autour d'eux le percevait. Basket?, de demander Danny, avec l'intention évidente d'en changer la signification pour C'est moi, tes plans pour ce soir, Flack. Le regard en coin voulait dire autre chose complètement, rendaient les mots superflus.
Il ne répondit pas, passa une main sur son visage et demanda plutôt:
"Comment tu peux avoir l'air encore frais, Messer? Je sais même pas comment je suis rentré chez moi hier.
— T'inquiètes, j'ai vu à ça. J't'ai même bordé et tout, t'avais l'air d'un ange la face collée dans ta propre bave.
— Oh, la ferme."
Un rire, qui ne mit pas tout à fait de point final à la conversation. Ils s'éloignèrent ensemble, pas du tout vers le terrain de basket qu'ils hantent, pas tout à fait vers le resto où la pizza est excellente. Si quelqu'un regardait, si quelqu'un prenait en compte les noms des rues dépassées et considérait le point d'origine, ce serait facile de voir qu'une des destinations possibles parmi tant d'autres est l'appartement loué par un certain Donald Flack, Jr.
"Basket?", redemanda Danny, mais cette fois il y avait un coin où disparaître et personne étonnamment et bam! contre le mur.
Ses lèvres près des siennes et une main glissée sous son veston jusque dans le creux de son dos et Danny ne l'embrassa pas tout à fait, ne se força pas tout à fait contre lui. Flack avala, avec difficulté. Non merde, pas question!, c'était ce qu'il fallait qu'il dise. Pas que sa main aille se greffer à la nuque de l'autre homme, pas qu'il presse avec urgence ses lèvres contre les siennes. Langue contre langue, une fraction de seconde.
Juste assez longtemps pour confirmer la destination.
"Oublie le basket."
Ça, ça ne voulait en rien dire On va chez moi, tout de suite.
Comme les ongles qui laissaient des impressions en demi-lunes blanches sur la nuque de Danny ne voulaient pas dire Tu es à moi!, comme si les doigts qui tiraient et fripaient le tissu de la chemise de Flack ne voulaient pas dire exactement la même chose.
Et aussi soudainement que ça avait commencé, c'était terminé et ils se remirent à marcher de nouveau côte à côté, parlant de la dernière partie des Yankees comme si de rien n'était, déterminant qu'il fallait absolument passer chercher quelques cartons de bouffe chinoise après avoir survécu au trajet en métro.
Pas de mains qui s'effleuraient, pas d'épaules qui se touchaient parce qu'ils marchaient trop près l'un de l'autre.
Rien du tout, parce qu'ils n'étaient pas les seuls qui savaient lire une histoire dans les petits détails.
(27 septembre 2007)
Auteur: drakys
Jour/Thème: 27 septembre/tu es à moi! (+ séries télé)
Fandom: csi ny (ou euh, les expert à manhattan, c'est bien ça en français?)
Couple: danny messer/don flack
Rating: PG-13
Disclaimer: anthony e. zuiker, carol mendelsohn & ann donahue, et possiblement aussi alliance atlantis, jerry bruckheimer television, cbs et clayton entertainment
Notes: ah merde, je m'étais vraiment dit que je n'écrirais pas de ça du tout et zoum, j'en fait quand même. damn. ça me changera de toutes les fics qui les font en lovey-lovey petit couple rose (arghhh!). c'est court et puant et PWP et je suis certaine que si je m'y mettais sérieusement, je pourrais trouver tout un tas d'autres défauts.
Participation au vote de fin de mois: non.
"Ungh."
Ce n'était pas une façon humaine de commencer une journée. Pas avec la tête grosse comme ça et l'alarme du réveille-matin qui beuglait, une envie de vomir assez extraordinaire et cette incertitude au cœur: allait-il pouvoir ramper jusqu'à la salle de bain? Flack avait survécu à pire, la division des homicides n'était pas tous les jours de tout repos.
Mais la gueule de bois avait son charme, au rayon des petits désagréments. C'était mieux que de crever en service, par exemple, ou encore de se faire mâcher vivant par Mac, pour trois grains de poussière qu'il n'avait pas remarqué sur une scène de crime.
Il étira finalement une main et après trois essais, il réussit enfin à faire taire la sonnerie agressante du réveil. Fin de la première étape, il lui restait encore à s'extirper du lit, ne pas s'étrangler dans les draps et à retrouver la direction des toilettes, avec l'espoir fou de trouver assez d'aspirine pour enclencher la journée.
Devant le miroir, Flack voulut décider qu'il n'allait plus jamais céder à la tentation de boire en semaine, même après avoir retrouvé d'ici à dimanche les restes éparpillés en vrac de trois personnes. Mais ça aurait été une promesse complètement vide et un mal de tête pareil, c'était bon pour se souvenir qu'on était toujours vivant.
Il avala les deux comprimés blancs qu'il avait recueillis dans sa paume et ferma les yeux. Il les rouvrit, rencontrant son regard bleu dans le miroir. Une douche, trouver de quoi s'habiller et hop, là vraiment, la journée allait pouvoir commencer pour de bon.
***
La journée s'étalait en lignes dans son carnet de notes. Des dates, des noms, des lieux et toutes ces bribes d'informations qui avaient une chance de se révéler essentielles. La majorité ne mènerait à rien, mais c'était pour une ou deux lignes qui faisaient toute la différence du monde que de tout compiler religieusement était utile.
Le carnet de notes était encore pressé contre sa poitrine, depuis la poche intérieure de son veston. New York s'étalait dans toutes les splendeurs de l'été, avec une fin de journée encore passablement ensoleillée qui colorait de rouge et d'orangé le ciel au-dessus des gratte-ciels et combien d'enquêtes encore en cours? Flack attendait, mais pas vraiment. Il avait pris son temps pour sortir, c'était tout, en veston et cravate dans l'air suffocant.
Danny le rattrapa, l'air de rien, mains dans les poches. Il ne portait plus de veston, juste une expression un peu fatiguée, peut-être une pointe de sourire presque insultant, incisif comme ses répliques, et un polo au-dessus de son pantalon aux timides et discrètes rayures blanches.
"T'as le temps pour un peu de basket?", lui demanda-t-il avec un genre de petit regard en coin.
Pas tout à fait un code, ils jouaient souvent au basketball: il y avait assez de témoins pour confirmer. Mais Flack se demanda une seconde si c'était comme ça que les gens autour d'eux le percevait. Basket?, de demander Danny, avec l'intention évidente d'en changer la signification pour C'est moi, tes plans pour ce soir, Flack. Le regard en coin voulait dire autre chose complètement, rendaient les mots superflus.
Il ne répondit pas, passa une main sur son visage et demanda plutôt:
"Comment tu peux avoir l'air encore frais, Messer? Je sais même pas comment je suis rentré chez moi hier.
— T'inquiètes, j'ai vu à ça. J't'ai même bordé et tout, t'avais l'air d'un ange la face collée dans ta propre bave.
— Oh, la ferme."
Un rire, qui ne mit pas tout à fait de point final à la conversation. Ils s'éloignèrent ensemble, pas du tout vers le terrain de basket qu'ils hantent, pas tout à fait vers le resto où la pizza est excellente. Si quelqu'un regardait, si quelqu'un prenait en compte les noms des rues dépassées et considérait le point d'origine, ce serait facile de voir qu'une des destinations possibles parmi tant d'autres est l'appartement loué par un certain Donald Flack, Jr.
"Basket?", redemanda Danny, mais cette fois il y avait un coin où disparaître et personne étonnamment et bam! contre le mur.
Ses lèvres près des siennes et une main glissée sous son veston jusque dans le creux de son dos et Danny ne l'embrassa pas tout à fait, ne se força pas tout à fait contre lui. Flack avala, avec difficulté. Non merde, pas question!, c'était ce qu'il fallait qu'il dise. Pas que sa main aille se greffer à la nuque de l'autre homme, pas qu'il presse avec urgence ses lèvres contre les siennes. Langue contre langue, une fraction de seconde.
Juste assez longtemps pour confirmer la destination.
"Oublie le basket."
Ça, ça ne voulait en rien dire On va chez moi, tout de suite.
Comme les ongles qui laissaient des impressions en demi-lunes blanches sur la nuque de Danny ne voulaient pas dire Tu es à moi!, comme si les doigts qui tiraient et fripaient le tissu de la chemise de Flack ne voulaient pas dire exactement la même chose.
Et aussi soudainement que ça avait commencé, c'était terminé et ils se remirent à marcher de nouveau côte à côté, parlant de la dernière partie des Yankees comme si de rien n'était, déterminant qu'il fallait absolument passer chercher quelques cartons de bouffe chinoise après avoir survécu au trajet en métro.
Pas de mains qui s'effleuraient, pas d'épaules qui se touchaient parce qu'ils marchaient trop près l'un de l'autre.
Rien du tout, parce qu'ils n'étaient pas les seuls qui savaient lire une histoire dans les petits détails.
(27 septembre 2007)
(no subject)
Date: 2007-09-27 03:57 pm (UTC)(no subject)
Date: 2007-09-27 07:41 pm (UTC)(no subject)
Date: 2007-09-27 07:51 pm (UTC)