14 mars - Unique - Black Cat
Mar. 14th, 2007 07:51 am![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png){kind=small}
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31_joursTitre: Encore un verre
Auteur: drakys
Jour/Thème: 14 mars/unique
Fandom: black cat
Couple: lloyd/sven
Rating: PG-13
Disclaimer: kentarô yabuki
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: supbar black cat ficcage, w00t!en partie entièrement blâmable sur trop d'écoutes répétitives de l'album 'house of ill fame' par the trews. ça explique le ton angsty mais vaguement doux (ou peut-être que je délire complètement, ha ha~!). écrite pour ![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
azalee_calypso, à qui j'avais dit que je lui ferais un lloyd/sven. ça s'est avéré euh-- plutôt long pour que je me bouge et l'écrive, finalement. (titre piqué à la chanson de cowboy bebop, de yoko kanno et chantée par valentin coupeau)
Il lui semble au réveil, il ne saurait trop dire pourquoi, que ses lèvres devraient goûter la nicotine. Le temps qu'il comprenne, Lloyd se retourne dans son lit et le rêve s'effrite et se morcèle dans l'oubli et il ouvre les yeux. Son regard flou cherche à conserver l'image et la sensation, mais elles ne sont déjà plus là, sauf pour un souvenir vague qui lui échappe sitôt qu'il essaie de le rappeler à sa mémoire.
C'est étrange comment il lui persiste sur la langue le goût du tabac.
Il étire le bras pour reprendre ses lunettes sur la table de chevet et il se réveille lentement en se demandant vaguement si c'était un simple rêve ou une vision. Et Lloyd sourit quand les éclats fugaces qui lui restent lui font penser qu'aujourd'hui encore, il doit lui signaler que fumer nuit gravement à la santé.
***
Les glaçons cognent l'un contre l'autre avec un clink! quand ils les frappent ensemble. La première gorgée est la meilleure, quand l'alcool est encore un peu tiède, que la glace n'a pas encore eu le temps de fondre de beaucoup. C'est une gorgée qui a un goût tout particulier: le chaud et le froid qui ne se mélangent pas tout à fait.
Lloyd n'y a jamais fait beaucoup attention, mais depuis que Sven le lui a expliqué, c'est un détail qui a pris son importance. Sven boit lentement cette gorgée, les yeux fermés pour peut-être mieux la savourer et Lloyd laisse alors son regard traîner sur lui sans risque d'être surpris.
"Quand j'aurai un gamin, je ne viendrai plus te soutenir moralement pendant que tu bois", annonce soudainement Lloyd avec un sourire, sans raison.
"Avant, tu disais que c'était quand tu aurais une fiancée", lui répond Sven. "Et maintenant que tu en as une, tu es quand même là."
Son partenaire rit doucement en lui jetant un regard en coin. Il boit une gorgée et fait tourner les glaçons dans son verre.
"Tu dis que je ne suis pas assez un homme de parole pour ton code du parfait gentleman?", demande-t-il sur un ton un peu moqueur.
Sven hausse les épaules.
"Tu restes toujours invariablement pour un seul verre, c'est ce que tu m'as dit la première fois et ça, ça n'a jamais changé."
Lloyd se rembrunit, à peine, quand il a l'impression de voir une pointe d'irritation passer et disparaître sur le visage de l'autre homme.
***
Quand Lloyd ouvre les yeux, c'est pour ne plus voir. Pour que le rêve s'arrête et que disparaissent les images qui dansaient derrière ses paupières. Les dernières y restent gravées et il secoue la tête pour s'en débarrasser. Il passe une main sur son visage, lentement et referme les yeux.
Il sait qu'il ne doit pas l'aimer. Pas parce que c'est une erreur, mais parce qu'il est fiancé et heureux déjà. Quand il pense à elle, il n'a pas de regrets ou de doutes: il sait qu'elle est celle avec qui il veut passer le reste de sa vie.
C'est une certitude inébranlable, même malgré les images qui le hantent. Sven est son partenaire, un ami précieux et c'est bien suffisant. Mais parfois, quand il croise son regard, il oublie tout le reste, les promesses qu'il s'est faites à lui-même les premières.
***
Les glaçons font clink! en se cognant ensemble et Sven regarde le contenu de son verre. L'autre homme peut difficilement détacher le regard de son profil. Ce serait si facile d'étendre le bras et d'enfouir une main dans les mèches vertes. De se pencher vers lui et de l'embrasser.
Goût d'alcool, goût de cigarette.
"Tu devrais rentrer, Lloyd", la voix le dérange de ses petits désirs.
Il lui sourit, gamin et yeux rieurs.
"Tu sais, être marié, ça ne veut pas dire être prisonnier, hein!"
Sven ne tourne même pas la tête vers lui en lui répondant.
"...Mais tu ne crois pas qu'elle aimerait que tu la fasses passer avant un verre avec ton partenaire?"
Le sourire de Lloyd hésite un peu sur ses lèvres. Ce serait si facile de se pencher vers lui et de l'embrasser. Si facile que ça en devient impossible à faire. Il avale les quelques gorgées qui restent au fond de son verre et les glaçons font clink! entre eux une dernière fois quand il le repose sur le bois verni du bar.
"Tu as peut-être raison."
Il se lève et reprend son manteau et lui suggère de ne pas rentrer trop tard. Et ce serait parfaitement comme d'habitude si Sven n'avait pas ajouté:
"Ça doit être bien…", sourit-il avec un signe pour lui dire au revoir. "De rentrer quand quelqu'un nous attends."
***
Parfois, il n'y a pas de différence entre un rêve et une vision. Parfois, il ne sait pas s'il provoque le premier ou la seconde. Mais quand il se réveille avec sur les lèvres le fantôme d'un baiser jamais échangé, il ne sait plus si c'est l'un ou l'autre.
S'il doit se fier à ce que lui dit sa tête, ou à ce que lui demande son cœur.
Il essaie de se rendormir alors, espérant qu'il ne sera plus troublé ni par rêve ou vision. Mais il lui reste toujours sur les lèvres même pas une vraie caresse, juste la certitude que juste une fois, il devrait oublier les rêves et les visions.
Que juste une fois, il devrait l'embrasser.
***
"Ah, je vais rentrer", dit Lloyd comme d'habitude, après avoir reposé son verre dont les glaçons ont entièrement fondus depuis longtemps.
Son partenaire approuve d'un signe de tête et d'un geste lui dit au revoir. Puis, quand la porte se referme, il jette un regard par la fenêtre, aux trombes d'eau qui tombent. Et il se lève, jette l'argent sur le comptoir et agrippe son parapluie avant de pousser la porte à son tour.
"Hé Lloyd!", appelle-t-il, voix alourdie par le tabac. "Tu vas attraper la crève!"
L'interpellé se retourne et attrape l'objet qu'on lui lance. Un parapluie qu'il ouvre aussitôt, les trombes d'eau s'écartant sous le toit de toile imperméable. Lloyd lève les yeux sur son partenaire.
"Comment tu vas rentrer?", demande-t-il.
"Je vais attendre que ça passe", répond simplement Sven en haussant les épaules.
"Je fais un détour jusque chez toi, si tu veux", lui offre aussitôt Lloyd.
Un rire et un geste de la main, une petite lumière rouge qui s'allume au bout d'une cigarette.
"De quoi on aurait l'air, ensemble sous ce petit parapluie?
— Ah", fait simplement Lloyd en baissant les yeux, sourire faible aux lèvres.
Il ne l'entend pas s'approcher sous la pluie qui tombe avec des grosses gouttes qui explosent au sol. Il ne voit que la main qui lui prend le parapluie et sent l'odeur du tabac qui stagne dans l'air humide et lourd.
"Bon, alors dépêche-toi, sinon tu vas encore rentrer tard chez toi."
Leurs épaules se touchent à chaque pas et ils ne disent rien. Lloyd sourit doucement, profitant de la présence de l'autre homme et c'est bien assez. Parfois, ils n'ont rien besoin de se dire. Ni sur le boulot, ni sur eux-mêmes. Parfois, quand ils sont seuls ensemble, c'est déjà bien assez.
Lloyd le laisse devant chez lui, mais hésite avant de le quitter. Sven n'esquisse aucun mouvement pour lui rendre le parapluie ou chercher ses clés. Peut-être que s'ils ne se dévisageaient pas l'un l'autre, se serait plus facile.
"Sven?
— Hm?", vient la réplique sans que leurs yeux se quittent.
Juste un. Juste un seul baiser.
Lloyd capture son visage et leurs lèvres s'effleurent. Il n'est pas certain de qui entrouvre les lèvres le premier, mais leurs langues se touchent un peu indécises et Sven brise le sort, pose son front contre le sien.
"Je sais que tu ne bois toujours qu'un verre avec moi...", murmure-t-il sans oser croiser son regard. "Mais tu veux monter pour un deuxième, pour une fois?"
C'est Lloyd cette fois qui évite ses yeux et dans la noirceur, il ne sait trop comment lire l'expression de son visage. Il sourit, trop doucement il le sait et c'est sa faute s'il n'a pas encore fait la différence entre rêve et vision.
Peut-être que si c'était une vision, il n'hésiterait pas.
Peut-être qu'il ne veut pas que ce soit une vision.
"Non, juste un, c'est assez."
Il lui reprend le parapluie et se détourne, incapable de rester là plus longtemps sinon il sait qu'il va craquer. Il n'entend pas la porte s'ouvrir et se refermer derrière lui et il n'ose pas se retourner, mais il sait que Sven le suit du regard. Il ne le voit pas s'appuyer au cadre de porte et bouger les lèvres.
Juste un, hein?
Et en s'éloignant, Lloyd se rappelle que ce n'est pas vraiment la première fois que ses lèvres goûtent la nicotine et que la saveur du tabac sur sa langue est si douce.
(09 mars 2007)
Auteur: drakys
Jour/Thème: 14 mars/unique
Fandom: black cat
Couple: lloyd/sven
Rating: PG-13
Disclaimer: kentarô yabuki
Participation au vote de fin de mois: non
Notes: supbar black cat ficcage, w00t!
azalee_calypso, à qui j'avais dit que je lui ferais un lloyd/sven. ça s'est avéré euh-- plutôt long pour que je me bouge et l'écrive, finalement. (titre piqué à la chanson de cowboy bebop, de yoko kanno et chantée par valentin coupeau)Il lui semble au réveil, il ne saurait trop dire pourquoi, que ses lèvres devraient goûter la nicotine. Le temps qu'il comprenne, Lloyd se retourne dans son lit et le rêve s'effrite et se morcèle dans l'oubli et il ouvre les yeux. Son regard flou cherche à conserver l'image et la sensation, mais elles ne sont déjà plus là, sauf pour un souvenir vague qui lui échappe sitôt qu'il essaie de le rappeler à sa mémoire.
C'est étrange comment il lui persiste sur la langue le goût du tabac.
Il étire le bras pour reprendre ses lunettes sur la table de chevet et il se réveille lentement en se demandant vaguement si c'était un simple rêve ou une vision. Et Lloyd sourit quand les éclats fugaces qui lui restent lui font penser qu'aujourd'hui encore, il doit lui signaler que fumer nuit gravement à la santé.
***
Les glaçons cognent l'un contre l'autre avec un clink! quand ils les frappent ensemble. La première gorgée est la meilleure, quand l'alcool est encore un peu tiède, que la glace n'a pas encore eu le temps de fondre de beaucoup. C'est une gorgée qui a un goût tout particulier: le chaud et le froid qui ne se mélangent pas tout à fait.
Lloyd n'y a jamais fait beaucoup attention, mais depuis que Sven le lui a expliqué, c'est un détail qui a pris son importance. Sven boit lentement cette gorgée, les yeux fermés pour peut-être mieux la savourer et Lloyd laisse alors son regard traîner sur lui sans risque d'être surpris.
"Quand j'aurai un gamin, je ne viendrai plus te soutenir moralement pendant que tu bois", annonce soudainement Lloyd avec un sourire, sans raison.
"Avant, tu disais que c'était quand tu aurais une fiancée", lui répond Sven. "Et maintenant que tu en as une, tu es quand même là."
Son partenaire rit doucement en lui jetant un regard en coin. Il boit une gorgée et fait tourner les glaçons dans son verre.
"Tu dis que je ne suis pas assez un homme de parole pour ton code du parfait gentleman?", demande-t-il sur un ton un peu moqueur.
Sven hausse les épaules.
"Tu restes toujours invariablement pour un seul verre, c'est ce que tu m'as dit la première fois et ça, ça n'a jamais changé."
Lloyd se rembrunit, à peine, quand il a l'impression de voir une pointe d'irritation passer et disparaître sur le visage de l'autre homme.
***
Quand Lloyd ouvre les yeux, c'est pour ne plus voir. Pour que le rêve s'arrête et que disparaissent les images qui dansaient derrière ses paupières. Les dernières y restent gravées et il secoue la tête pour s'en débarrasser. Il passe une main sur son visage, lentement et referme les yeux.
Il sait qu'il ne doit pas l'aimer. Pas parce que c'est une erreur, mais parce qu'il est fiancé et heureux déjà. Quand il pense à elle, il n'a pas de regrets ou de doutes: il sait qu'elle est celle avec qui il veut passer le reste de sa vie.
C'est une certitude inébranlable, même malgré les images qui le hantent. Sven est son partenaire, un ami précieux et c'est bien suffisant. Mais parfois, quand il croise son regard, il oublie tout le reste, les promesses qu'il s'est faites à lui-même les premières.
***
Les glaçons font clink! en se cognant ensemble et Sven regarde le contenu de son verre. L'autre homme peut difficilement détacher le regard de son profil. Ce serait si facile d'étendre le bras et d'enfouir une main dans les mèches vertes. De se pencher vers lui et de l'embrasser.
Goût d'alcool, goût de cigarette.
"Tu devrais rentrer, Lloyd", la voix le dérange de ses petits désirs.
Il lui sourit, gamin et yeux rieurs.
"Tu sais, être marié, ça ne veut pas dire être prisonnier, hein!"
Sven ne tourne même pas la tête vers lui en lui répondant.
"...Mais tu ne crois pas qu'elle aimerait que tu la fasses passer avant un verre avec ton partenaire?"
Le sourire de Lloyd hésite un peu sur ses lèvres. Ce serait si facile de se pencher vers lui et de l'embrasser. Si facile que ça en devient impossible à faire. Il avale les quelques gorgées qui restent au fond de son verre et les glaçons font clink! entre eux une dernière fois quand il le repose sur le bois verni du bar.
"Tu as peut-être raison."
Il se lève et reprend son manteau et lui suggère de ne pas rentrer trop tard. Et ce serait parfaitement comme d'habitude si Sven n'avait pas ajouté:
"Ça doit être bien…", sourit-il avec un signe pour lui dire au revoir. "De rentrer quand quelqu'un nous attends."
***
Parfois, il n'y a pas de différence entre un rêve et une vision. Parfois, il ne sait pas s'il provoque le premier ou la seconde. Mais quand il se réveille avec sur les lèvres le fantôme d'un baiser jamais échangé, il ne sait plus si c'est l'un ou l'autre.
S'il doit se fier à ce que lui dit sa tête, ou à ce que lui demande son cœur.
Il essaie de se rendormir alors, espérant qu'il ne sera plus troublé ni par rêve ou vision. Mais il lui reste toujours sur les lèvres même pas une vraie caresse, juste la certitude que juste une fois, il devrait oublier les rêves et les visions.
Que juste une fois, il devrait l'embrasser.
***
"Ah, je vais rentrer", dit Lloyd comme d'habitude, après avoir reposé son verre dont les glaçons ont entièrement fondus depuis longtemps.
Son partenaire approuve d'un signe de tête et d'un geste lui dit au revoir. Puis, quand la porte se referme, il jette un regard par la fenêtre, aux trombes d'eau qui tombent. Et il se lève, jette l'argent sur le comptoir et agrippe son parapluie avant de pousser la porte à son tour.
"Hé Lloyd!", appelle-t-il, voix alourdie par le tabac. "Tu vas attraper la crève!"
L'interpellé se retourne et attrape l'objet qu'on lui lance. Un parapluie qu'il ouvre aussitôt, les trombes d'eau s'écartant sous le toit de toile imperméable. Lloyd lève les yeux sur son partenaire.
"Comment tu vas rentrer?", demande-t-il.
"Je vais attendre que ça passe", répond simplement Sven en haussant les épaules.
"Je fais un détour jusque chez toi, si tu veux", lui offre aussitôt Lloyd.
Un rire et un geste de la main, une petite lumière rouge qui s'allume au bout d'une cigarette.
"De quoi on aurait l'air, ensemble sous ce petit parapluie?
— Ah", fait simplement Lloyd en baissant les yeux, sourire faible aux lèvres.
Il ne l'entend pas s'approcher sous la pluie qui tombe avec des grosses gouttes qui explosent au sol. Il ne voit que la main qui lui prend le parapluie et sent l'odeur du tabac qui stagne dans l'air humide et lourd.
"Bon, alors dépêche-toi, sinon tu vas encore rentrer tard chez toi."
Leurs épaules se touchent à chaque pas et ils ne disent rien. Lloyd sourit doucement, profitant de la présence de l'autre homme et c'est bien assez. Parfois, ils n'ont rien besoin de se dire. Ni sur le boulot, ni sur eux-mêmes. Parfois, quand ils sont seuls ensemble, c'est déjà bien assez.
Lloyd le laisse devant chez lui, mais hésite avant de le quitter. Sven n'esquisse aucun mouvement pour lui rendre le parapluie ou chercher ses clés. Peut-être que s'ils ne se dévisageaient pas l'un l'autre, se serait plus facile.
"Sven?
— Hm?", vient la réplique sans que leurs yeux se quittent.
Juste un. Juste un seul baiser.
Lloyd capture son visage et leurs lèvres s'effleurent. Il n'est pas certain de qui entrouvre les lèvres le premier, mais leurs langues se touchent un peu indécises et Sven brise le sort, pose son front contre le sien.
"Je sais que tu ne bois toujours qu'un verre avec moi...", murmure-t-il sans oser croiser son regard. "Mais tu veux monter pour un deuxième, pour une fois?"
C'est Lloyd cette fois qui évite ses yeux et dans la noirceur, il ne sait trop comment lire l'expression de son visage. Il sourit, trop doucement il le sait et c'est sa faute s'il n'a pas encore fait la différence entre rêve et vision.
Peut-être que si c'était une vision, il n'hésiterait pas.
Peut-être qu'il ne veut pas que ce soit une vision.
"Non, juste un, c'est assez."
Il lui reprend le parapluie et se détourne, incapable de rester là plus longtemps sinon il sait qu'il va craquer. Il n'entend pas la porte s'ouvrir et se refermer derrière lui et il n'ose pas se retourner, mais il sait que Sven le suit du regard. Il ne le voit pas s'appuyer au cadre de porte et bouger les lèvres.
Juste un, hein?
Et en s'éloignant, Lloyd se rappelle que ce n'est pas vraiment la première fois que ses lèvres goûtent la nicotine et que la saveur du tabac sur sa langue est si douce.
(09 mars 2007)
(no subject)
Date: 2007-03-14 12:09 pm (UTC)Sinon, je crois que "supporter moralement" est un anglicisme, ou dirait plutôt "soutenir moralement" (mais si ça se trouve c'est du canadien parfaitement standard, en fait)
(no subject)
Date: 2007-03-14 02:24 pm (UTC)...ah tiens, je ne suis pas certaine du tout. j'entends beaucoup plus souvent 'supporter moralement' ou 'support moral' que 'soutien/soutenir', mais c'est très probablement un anglicisme qui est passé dans le langage courant. je vais le changer.
(no subject)
Date: 2007-03-14 01:10 pm (UTC)Merchiii. ♥
(no subject)
Date: 2007-03-14 02:32 pm (UTC)je suis contente que tu aimes... en l'écrivant, j'ai réalisé que c'était un pairing beaucoup plus complexe à écrire que j'avais d'abord pensé! (ou alors j'étais vraiment rouillée sur black cat...)
(no subject)
Date: 2007-03-14 04:56 pm (UTC)...
Euh... Les cheveux verts, c'est Sven ou Lloyd ? (J'ai lu que le manga, et il me semblait que Sven était blond...)
"Il n'est pas certain de qui entrouvrent les lèvres le premier"
=> Aaaaaaaarhhhh... Drakyyyyys, c'est méchant de laisser traîner ça pour obliger les gens à te le signaler TT__TT
Comment ça c'est moi qui suis obsédée par les fautes ?! Oui, bon, d'accord, un peu... Beaucoup... Mais c'est pas une raison ! XD
(no subject)
Date: 2007-03-14 05:13 pm (UTC)c'est pile ça, pour lloyd. et c'est sven, les cheveux verts (http://www.thedbarchives.com/black_cat/matatabi/color/).
erff-- y'a des jours où j'arrive à bousiller les accords les plus simples, même à me relire plusieurs fois. -_-; merci de me l'avoir signalé, j'ai corrigé ça.
et petite parenthèse de rien, pour notre petit challenge kekkaishi masa/gen, gen/masa, ça marche toujours? juste parce que je n'ai pas eu de réponse sur le dernier comment' que j'ai laissé, par rapport au thème...
(no subject)
Date: 2007-03-14 09:59 pm (UTC)... ce commentaire ne servait strictement à rien, j'avais juste envie de le dire :P
Haaan, Lloyd est craquant! - et angsty, oui, mais ouin j'me répète.
J'aime bien ce petit bout de conversation:
"Quand j'aurai un gamin, je ne viendrai plus te soutenir moralement pendant que tu bois", annonce soudainement Lloyd avec un sourire, sans raison.
"Avant, tu disais que c'était quand tu aurais une fiancée", lui répond Sven. "Et maintenant que tu en as une, tu es quand même là."
^^
(no subject)
Date: 2007-03-15 12:38 am (UTC)au bien de la planèteà quelque chose!tee hee~ merci!
je suis bluffée par les réactions sur cette fic, j'ai passé un temps débile
et vraiment maniaquedessus et je n'arrive même pas à la trouver moyenne. -_-;