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Titre: Une autre connerie
Auteur: drakys
Jour/Thème: 11 octobre/Entre les draps + première personne
Fandom: black cat
Personnages: naizer/bardol
Rating: NC-17
Disclaimer: kentarô yabuki
Notes: alcool et sexe, c'est pas original. ça n'empêche pas que c'est mon concept favori à sur-utiliser. pas évident à écrire à la première personne. je crois que je ne retournerai plus faire semblant d'être dans la tête de bardol.
Participation au vote de fin de mois: Non
J'sais pas trop ce que j'fous là, parce que je me rappelle pas du tout de l'avoir suivi. Je me rappelle même pas m'être levé de mon banc pour ça: s'il m'a dit quelque chose, si pire que ça j'ai dit quelque chose. Faut dire que je me rappelle franchement pas grand chose à part du goût de l'alcool, un goût trop fort qui me brûle la gorge. Je bois vraiment pas souvent, j'devrais boire plus souvent. Ça m'empêcherait de m'écrouler bêtement, la tête vide et de me retrouver des situations pas possibles.
Peut-être qu'il est bourré aussi, ça expliquerait vraiment bien pourquoi j'ai sa langue dans la bouche et ses mains qui se baladent librement sur ma poitrine, sans que je sache trop où est disparue ma chemise. Et parce que j'suis bourré à l'os, j'comprends vaguement pourquoi je suis pas en train de le tabasser. C'est un peu vague dans ma tête en ce moment, mais putain, je suis relativement assez plutôt certain que moi et Naizer on était pas aussi copains.
Je serais mal de reculer là. Et ça serait franchement pathétique. Et con, aussi. Tout le monde pourrait en rajouter une tranche là-dessus, que je suis pas capable d'aligner deux pensées sans me fouler le cerveau. Putain que j'suis con et pourquoi je suis en train de le laisser sa langue traîner comme ça et–
"Aaah–"
Mais ferme-là! T'es pas une gonzesse, tu vas pas chialer de plaisir à chaque fois–
"Ah, puuutain Naizer!"
Je sais pas quand il s'est rendu à mes pantalons et comment, en fait, je me suis soudainement retrouvé sans. Pendant juste une seconde, avant que penser deviennent vraiment difficile, je crois que je me suis dit que c'était de la magie. J'suis trop content d'être complètement saoul, je me souviendrai probablement jamais d'avoir pensé une débilité pareille!
Ses lèvres– et– et sa langue et– Et je me fais totalement honte, j'écarte les jambes un peu plus et mes poings sont refermées tellement serrés dans les draps que mes jointures doivent être toutes blanches, elles commencent à faire mal en tout cas.
J'ai même pas fait de blague débile. J'ai même pas marmonné qu'il était pas chauve partout. J'ai juste ouvert les jambes et l'ai laissé y foutre la tête et j'ai pas à m'en plaindre. Lèvres et langue et– et le putain de plaisir qui a l'air d'avoir remplacé le mélange sang/alcool dans mes veines.
J'ai pas envie de blague débile, j'ai juste envie de plus et c'est terrible comment c'est pathétique. Je crois– je crois que si ça avait pas été Naizer, ça aurait pu être n'importe qui d'autre et ça aurait fait l'affaire... Il m'écrase contre le matelas quand je donne un coup de bassin incontrôlable en avant.
Tout devient blanc et parfait et j'ai pas envie de redescendre sur terre, si je pouvais planer juste encore un peu...
Mais j'ai l'impression de me réveiller et il a pas perdu de temps, ses doigts glissent et je sais pas, j'ai pas vu avec quoi il les a lubrifiés et au fond, j'en ai rien à foutre. Tant qu'il les force en moi et qu'il les bouge. J'ai même pas vraiment besoin de ça, de cette préparation/perte de temps. Je veux juste–
"Qu'est-ce que tu veux?", souffle-t-il et sa respiration laisse une demi-seconde de chaleur, une demi-seconde de froid contre ma peau.
"C'est évident!", que je grince sur un ton qui j'espère, ne sonne pas trop désespéré quand c'est comme ça que je me sens.
Je crois bien que j'aperçois un demi-sourire flotter sur ses lèvres avant que je me libère, que je me redresse et que je me retourne. Je veux pas voir son visage, je veux juste sentir son corps, c'est bien assez. Je veux surtout pas qu'il puisse voir mon visage, cette tête idiote que je dois tirer...
Je veux même pas savoir de quoi j'ai l'air, comme ça, attendant à quatre pattes sur le lit. Pathétique me traverse encore l'esprit, mais les mots, leurs lettres dansent sans signification dans ma tête quand Naizer s'enfonce enfin en moi. Il reste là, immobile, je crois que j'ai dû devenir tendu et je me force à relaxer. Je vais quand même pas lui servir des encouragements!
Il n'en a pas besoin, de toute façon. Du moment qu'il se met à bouger, ça aurait été superflu. Ça ne prend pas longtemps avant que je m'écroule, mes bras soudainement sans force. Visage qui frotte contre les draps, j'essaie même pas de me redresser. Ça va comme ça.
Ça irait n'importe comment tant qu'il ne s'arrête pas.
J'enfonce mes doigts beaucoup trop fort dans les replis de tissu que mes mains trouvent, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai déjà la mâchoire serrée à force d'essayer de ne pas crier bêtement chaque fois qu'il bouge. J'en peux plus et en même temps je voudrais qu'il arrête pas. Je peux pas croire qu'il fasse pas un son quand faut que je fasse un effort pour pas beugler pour deux, que les seuls bruits soient ceux de nos respirations rapides et le matelas qui grince un peu sous nous deux.
Je sais pas plus si je veux vraiment qu'il dise quoi que ce soit. Si je veux entendre mon nom, ou n'importe quoi d'autre. Je sais même plus trop si je suis vraiment encore capable de penser, ou si je suis juste trop concentré à bouger avec lui parce que c'est beaucoup mieux comme ça.
De ne plus vraiment exister derrière les sensations, de juste disparaître un moment.
Et Naizer me rappelle qu'il existe; je crois bien qu'il a grommelé quelque chose, mais son poids se fait plus lourd et j'ai rien entendu de toute façon. Il est lourd. Comme sa respiration et la mienne aussi.
"Tu m'écrases."
Fallait bien que je me plaigne de quelque chose, sinon j'aurais pas été moi-même. Ça fonctionne parfaitement bien et il dégage, mais pas trop loin et ses bras son soudainement autour de ma taille et il me tire vers lui. Et j'entends son cœur dans mon dos et sa chaleur est– confortable.
J'ai juste envie d'y rester, juste un peu plus longtemps. Mes paupières sont si lourdes et sa respiration m'endort. Heureusement, il ne dit rien et ne bouge plus, mais c'est bien aussi au fond. Je vais juste fermer les yeux une petite seconde. Juste une petite seconde de rien...
"Merde."
Je veux pas ouvrir les yeux. Je veux pas réaliser que c'est vrai et que je suis le pire con de toute l'histoire des cons depuis le début du monde, qu'on pourrait me couronner roi des cons et ça serait que bien mérité, tiens! Et je le fais, j'ouvre les yeux et c'est pas un cauchemar. Je suis vraiment couché là, gueule de bois en prime; la respiration dans mon cou, c'est bien celle de Naizer.
"Putain..."
Juste un souffle, faut absolument pas que je le réveille. C'est pas de la considération, c'est de la prudence. Comme là, comme j'essaie de m'extirper de ses bras avec une subtilité dont je fais assez rarement preuve, mais ça veut pas dire que j'en suis pas capable. Ça y est presque, j'savais que je pouvais être discret, ce con de Janus dira bien ce qu'il voudra. Faut pas faire quelque chose de stupide comme de hurler de victoire maintenant.
Encore un peu et...
Libre.
Rhâ merde! Arrête de bouger Naizer et dors! Et– et faudrait aussi que t'oublies, ça m'arrangerais vraiment beaucoup avant que je crève de honte! J'vais juste lui pousser un oreiller dans les bras et– ah, génial, ça semble suffisant pour qu'il arrête de chercher quoi serrer contre lui.
Récupérer mes vêtements et me tirer vite fait bien fait, maintenant. Et faudra soigneusement que j'évite autant son regard que l'alcool, juste pour pas être tenté de recommencer une connerie pareille.
(02 octobre 2006)
Auteur: drakys
Jour/Thème: 11 octobre/Entre les draps + première personne
Fandom: black cat
Personnages: naizer/bardol
Rating: NC-17
Disclaimer: kentarô yabuki
Notes: alcool et sexe, c'est pas original. ça n'empêche pas que c'est mon concept favori à sur-utiliser. pas évident à écrire à la première personne. je crois que je ne retournerai plus faire semblant d'être dans la tête de bardol.
Participation au vote de fin de mois: Non
J'sais pas trop ce que j'fous là, parce que je me rappelle pas du tout de l'avoir suivi. Je me rappelle même pas m'être levé de mon banc pour ça: s'il m'a dit quelque chose, si pire que ça j'ai dit quelque chose. Faut dire que je me rappelle franchement pas grand chose à part du goût de l'alcool, un goût trop fort qui me brûle la gorge. Je bois vraiment pas souvent, j'devrais boire plus souvent. Ça m'empêcherait de m'écrouler bêtement, la tête vide et de me retrouver des situations pas possibles.
Peut-être qu'il est bourré aussi, ça expliquerait vraiment bien pourquoi j'ai sa langue dans la bouche et ses mains qui se baladent librement sur ma poitrine, sans que je sache trop où est disparue ma chemise. Et parce que j'suis bourré à l'os, j'comprends vaguement pourquoi je suis pas en train de le tabasser. C'est un peu vague dans ma tête en ce moment, mais putain, je suis relativement assez plutôt certain que moi et Naizer on était pas aussi copains.
Je serais mal de reculer là. Et ça serait franchement pathétique. Et con, aussi. Tout le monde pourrait en rajouter une tranche là-dessus, que je suis pas capable d'aligner deux pensées sans me fouler le cerveau. Putain que j'suis con et pourquoi je suis en train de le laisser sa langue traîner comme ça et–
"Aaah–"
Mais ferme-là! T'es pas une gonzesse, tu vas pas chialer de plaisir à chaque fois–
"Ah, puuutain Naizer!"
Je sais pas quand il s'est rendu à mes pantalons et comment, en fait, je me suis soudainement retrouvé sans. Pendant juste une seconde, avant que penser deviennent vraiment difficile, je crois que je me suis dit que c'était de la magie. J'suis trop content d'être complètement saoul, je me souviendrai probablement jamais d'avoir pensé une débilité pareille!
Ses lèvres– et– et sa langue et– Et je me fais totalement honte, j'écarte les jambes un peu plus et mes poings sont refermées tellement serrés dans les draps que mes jointures doivent être toutes blanches, elles commencent à faire mal en tout cas.
J'ai même pas fait de blague débile. J'ai même pas marmonné qu'il était pas chauve partout. J'ai juste ouvert les jambes et l'ai laissé y foutre la tête et j'ai pas à m'en plaindre. Lèvres et langue et– et le putain de plaisir qui a l'air d'avoir remplacé le mélange sang/alcool dans mes veines.
J'ai pas envie de blague débile, j'ai juste envie de plus et c'est terrible comment c'est pathétique. Je crois– je crois que si ça avait pas été Naizer, ça aurait pu être n'importe qui d'autre et ça aurait fait l'affaire... Il m'écrase contre le matelas quand je donne un coup de bassin incontrôlable en avant.
Tout devient blanc et parfait et j'ai pas envie de redescendre sur terre, si je pouvais planer juste encore un peu...
Mais j'ai l'impression de me réveiller et il a pas perdu de temps, ses doigts glissent et je sais pas, j'ai pas vu avec quoi il les a lubrifiés et au fond, j'en ai rien à foutre. Tant qu'il les force en moi et qu'il les bouge. J'ai même pas vraiment besoin de ça, de cette préparation/perte de temps. Je veux juste–
"Qu'est-ce que tu veux?", souffle-t-il et sa respiration laisse une demi-seconde de chaleur, une demi-seconde de froid contre ma peau.
"C'est évident!", que je grince sur un ton qui j'espère, ne sonne pas trop désespéré quand c'est comme ça que je me sens.
Je crois bien que j'aperçois un demi-sourire flotter sur ses lèvres avant que je me libère, que je me redresse et que je me retourne. Je veux pas voir son visage, je veux juste sentir son corps, c'est bien assez. Je veux surtout pas qu'il puisse voir mon visage, cette tête idiote que je dois tirer...
Je veux même pas savoir de quoi j'ai l'air, comme ça, attendant à quatre pattes sur le lit. Pathétique me traverse encore l'esprit, mais les mots, leurs lettres dansent sans signification dans ma tête quand Naizer s'enfonce enfin en moi. Il reste là, immobile, je crois que j'ai dû devenir tendu et je me force à relaxer. Je vais quand même pas lui servir des encouragements!
Il n'en a pas besoin, de toute façon. Du moment qu'il se met à bouger, ça aurait été superflu. Ça ne prend pas longtemps avant que je m'écroule, mes bras soudainement sans force. Visage qui frotte contre les draps, j'essaie même pas de me redresser. Ça va comme ça.
Ça irait n'importe comment tant qu'il ne s'arrête pas.
J'enfonce mes doigts beaucoup trop fort dans les replis de tissu que mes mains trouvent, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai déjà la mâchoire serrée à force d'essayer de ne pas crier bêtement chaque fois qu'il bouge. J'en peux plus et en même temps je voudrais qu'il arrête pas. Je peux pas croire qu'il fasse pas un son quand faut que je fasse un effort pour pas beugler pour deux, que les seuls bruits soient ceux de nos respirations rapides et le matelas qui grince un peu sous nous deux.
Je sais pas plus si je veux vraiment qu'il dise quoi que ce soit. Si je veux entendre mon nom, ou n'importe quoi d'autre. Je sais même plus trop si je suis vraiment encore capable de penser, ou si je suis juste trop concentré à bouger avec lui parce que c'est beaucoup mieux comme ça.
De ne plus vraiment exister derrière les sensations, de juste disparaître un moment.
Et Naizer me rappelle qu'il existe; je crois bien qu'il a grommelé quelque chose, mais son poids se fait plus lourd et j'ai rien entendu de toute façon. Il est lourd. Comme sa respiration et la mienne aussi.
"Tu m'écrases."
Fallait bien que je me plaigne de quelque chose, sinon j'aurais pas été moi-même. Ça fonctionne parfaitement bien et il dégage, mais pas trop loin et ses bras son soudainement autour de ma taille et il me tire vers lui. Et j'entends son cœur dans mon dos et sa chaleur est– confortable.
J'ai juste envie d'y rester, juste un peu plus longtemps. Mes paupières sont si lourdes et sa respiration m'endort. Heureusement, il ne dit rien et ne bouge plus, mais c'est bien aussi au fond. Je vais juste fermer les yeux une petite seconde. Juste une petite seconde de rien...
"Merde."
Je veux pas ouvrir les yeux. Je veux pas réaliser que c'est vrai et que je suis le pire con de toute l'histoire des cons depuis le début du monde, qu'on pourrait me couronner roi des cons et ça serait que bien mérité, tiens! Et je le fais, j'ouvre les yeux et c'est pas un cauchemar. Je suis vraiment couché là, gueule de bois en prime; la respiration dans mon cou, c'est bien celle de Naizer.
"Putain..."
Juste un souffle, faut absolument pas que je le réveille. C'est pas de la considération, c'est de la prudence. Comme là, comme j'essaie de m'extirper de ses bras avec une subtilité dont je fais assez rarement preuve, mais ça veut pas dire que j'en suis pas capable. Ça y est presque, j'savais que je pouvais être discret, ce con de Janus dira bien ce qu'il voudra. Faut pas faire quelque chose de stupide comme de hurler de victoire maintenant.
Encore un peu et...
Libre.
Rhâ merde! Arrête de bouger Naizer et dors! Et– et faudrait aussi que t'oublies, ça m'arrangerais vraiment beaucoup avant que je crève de honte! J'vais juste lui pousser un oreiller dans les bras et– ah, génial, ça semble suffisant pour qu'il arrête de chercher quoi serrer contre lui.
Récupérer mes vêtements et me tirer vite fait bien fait, maintenant. Et faudra soigneusement que j'évite autant son regard que l'alcool, juste pour pas être tenté de recommencer une connerie pareille.
(02 octobre 2006)