![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre : Froideur brûlante
Auteur : Kyûrane
Jour/Thème : 27 Novembre - La froideur de l'acier
Fandom : Original ^^;; Na mwa ^w^ Je sais au moins que j'ai deux personnes qui me suivent, c'est déjà ça XD
Personnage/Couple : Sans noms, encore une fois ^^
Rating : Hem... PG-13. Parce que j'en ai envie, c'est tout vv.
Disclaimer : Tout à moi.
Note : Ce one-shot est le dernier acte de la trilogie originale entamée avec les thème "19 Novembre - Innocence perdue" et "22 Novembre - Conte de fées"
Malgré le vent glacial qui tourbillonne autour de nous, je ne la sens que trop bien.
Lovée tout contre ma gorge.
Tapie, prête à bondir et à mordre cruellement.
La froideur de l'acier.
Et mon sang qui pulse si près. Comme la main gelée de la Mort qui frappe à la porte.
Toc. Toc. Toc.
Battements réguliers qui ne cesseront que lorsque l'heure de l'ultime visite sera venue.
Qu'importe. Le panneau de chair et de bois s'ouvrira. Dans un instant, une minute, une heure, une éternité, là n'est pas la question puisque c'est inéluctable.
Etrangement, ce sont des détails qui me rendent songeur.
J'avais toujours imaginé que la Dame Noire serait plus chaleureuse.
Plus accueillante.
Pourquoi ces doigts glacés autour de mon cou ? Je ne vais ps m'enfuir en courant.
Alors dis-moi, pourquoi ta lame est-elle si froide ? Est-ce par opposition à la chaleur de la vie ? Ou bien est-ce toi qui lui transmet tout ceci ?
J'aimerais savoir.
Tu ne recules pas lorsque ma paume effleure ta peau.
Ta joue est de glace. Ma main en comparaison me semble brûler d'une flamme intense.
Etonnant.
Toi qui n'étais que chaleur auparavant.
Est-ce vraiment moi l'auteur de cette sculpture ?
Statue de glace éternellement figée par la haine et le passé qui la dévore de l'intérieur.
Façonnée dans l'ignorance et l'indifférence les plus complètes.
Je ne me savais pas artiste. Peut-être aurais-je alors prêté plus d'attention à ma besogne. Peut-être aurais-je alors fait mon travail jusqu'au bout.
Quel dommage. Je serai parti avant d'avoir totalement achevé mon oeuvre inconsciente.
Elle est pourtant presque parfaite.
Tu es pourtant presque parfait.
Il n'y a que tes deux lacs autrefois scintillants qui brisent l'équilibre.
J'aurais tant souhaité parvenir à les conserver dans leur beauté originelle.
J'aurais tant voulu qu'ils demeurent calmes, tranquilles, rafraîchissants pour celui qui y plongerait les yeux en quête de repos.
Pour que la statue se fasse inaccessible et en même temps si proche.
Impassible et concernée.
Libre et retenue.
Mais aujourd'hui les étendues d'eau sont asséchées par un feu intérieur qui ne veut pas s'éteindre.
Un brasier que j'ai moi-même allumé.
C'est peut-être l'unique vérité qui me tourmente alors que ta main armée se lève lentement.
Tes yeux me brûlent par leur froideur.
Ton regard acier, tellement doux et tendre autrefois, est maitenant aussi glacé que ta lame.
Et je ne sais pas lequel des deux me transperce le plus.
Owari
... Fini. Un peu bizarre tout ça. Je crois que mon humeur déteint sur mes textes vv Et j'en suis pas tout à fait satisfaite. Va falloir retravailler ça >.>
*s'incline* Je remercie les personnes qui auront eu le courage de lire ça (je sais qu'il y en a au moins deux, c'est rassurant XD) En espérant que je saurais faire mieux la prochaine fois...
Kyûrane
Auteur : Kyûrane
Jour/Thème : 27 Novembre - La froideur de l'acier
Fandom : Original ^^;; Na mwa ^w^ Je sais au moins que j'ai deux personnes qui me suivent, c'est déjà ça XD
Personnage/Couple : Sans noms, encore une fois ^^
Rating : Hem... PG-13. Parce que j'en ai envie, c'est tout vv.
Disclaimer : Tout à moi.
Note : Ce one-shot est le dernier acte de la trilogie originale entamée avec les thème "19 Novembre - Innocence perdue" et "22 Novembre - Conte de fées"
Malgré le vent glacial qui tourbillonne autour de nous, je ne la sens que trop bien.
Lovée tout contre ma gorge.
Tapie, prête à bondir et à mordre cruellement.
La froideur de l'acier.
Et mon sang qui pulse si près. Comme la main gelée de la Mort qui frappe à la porte.
Toc. Toc. Toc.
Battements réguliers qui ne cesseront que lorsque l'heure de l'ultime visite sera venue.
Qu'importe. Le panneau de chair et de bois s'ouvrira. Dans un instant, une minute, une heure, une éternité, là n'est pas la question puisque c'est inéluctable.
Etrangement, ce sont des détails qui me rendent songeur.
J'avais toujours imaginé que la Dame Noire serait plus chaleureuse.
Plus accueillante.
Pourquoi ces doigts glacés autour de mon cou ? Je ne vais ps m'enfuir en courant.
Alors dis-moi, pourquoi ta lame est-elle si froide ? Est-ce par opposition à la chaleur de la vie ? Ou bien est-ce toi qui lui transmet tout ceci ?
J'aimerais savoir.
Tu ne recules pas lorsque ma paume effleure ta peau.
Ta joue est de glace. Ma main en comparaison me semble brûler d'une flamme intense.
Etonnant.
Toi qui n'étais que chaleur auparavant.
Est-ce vraiment moi l'auteur de cette sculpture ?
Statue de glace éternellement figée par la haine et le passé qui la dévore de l'intérieur.
Façonnée dans l'ignorance et l'indifférence les plus complètes.
Je ne me savais pas artiste. Peut-être aurais-je alors prêté plus d'attention à ma besogne. Peut-être aurais-je alors fait mon travail jusqu'au bout.
Quel dommage. Je serai parti avant d'avoir totalement achevé mon oeuvre inconsciente.
Elle est pourtant presque parfaite.
Tu es pourtant presque parfait.
Il n'y a que tes deux lacs autrefois scintillants qui brisent l'équilibre.
J'aurais tant souhaité parvenir à les conserver dans leur beauté originelle.
J'aurais tant voulu qu'ils demeurent calmes, tranquilles, rafraîchissants pour celui qui y plongerait les yeux en quête de repos.
Pour que la statue se fasse inaccessible et en même temps si proche.
Impassible et concernée.
Libre et retenue.
Mais aujourd'hui les étendues d'eau sont asséchées par un feu intérieur qui ne veut pas s'éteindre.
Un brasier que j'ai moi-même allumé.
C'est peut-être l'unique vérité qui me tourmente alors que ta main armée se lève lentement.
Tes yeux me brûlent par leur froideur.
Ton regard acier, tellement doux et tendre autrefois, est maitenant aussi glacé que ta lame.
Et je ne sais pas lequel des deux me transperce le plus.
Owari
... Fini. Un peu bizarre tout ça. Je crois que mon humeur déteint sur mes textes vv Et j'en suis pas tout à fait satisfaite. Va falloir retravailler ça >.>
*s'incline* Je remercie les personnes qui auront eu le courage de lire ça (je sais qu'il y en a au moins deux, c'est rassurant XD) En espérant que je saurais faire mieux la prochaine fois...
Kyûrane