6 août - un ange passe - Good omens
Aug. 6th, 2006 11:17 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre : la première lose du reste de sa vie
Auteur : ylg
Jour/Thème : 6 août/un ange passe
Fandom : Good omens
Personnage/Couple : Crowley, Crowley/Aziraphale
Rating : G
Disclaimer : tout est à ces messieurs Pratchett et Gaiman. Vive eux. (et vive les Eux aussi)
Participation au vote de fin de mois : je pense que non...
je ne vous apprends rien en disant que je trouve cette fic bof et sa fin loupée, hein ?
**
Crowley tournait en rond. Il avait fait une énorme connerie la veille. La pire connerie de toute sa vie, si on lui demandait. Oh, bien sûr, on pourrait se dire qu’être confronté à l’Armageddon imminent, ça n’aide pas à prendre les bonnes décisions. Oui mais he, justement, l’Armageddon n’avait pas eu lieu.
Et ça avait suffi à le laisser commettre cette bourde ?
Non, franchement.
Pourquoi avait-il raccompagné Aziraphale, hein ? pourquoi l’avait-il simplement laissé chez lui, pourquoi n’avait-il rien fait pour l’y suivre ?
Il s’arrêta et soupira.
Une connerie irréparable. Ils avaient toute la vie devant eux, maintenant, et il ne lui restait plus la moindre raison de rejoindre Aziraphale. Si seulement il avait pu trouver un prétexte, n’importe lequel, à peu près plausible…
Il frappa du poing contre une surface quelconque. Il fallait qu’il fasse quelque chose pour ça, et vite.
Sortir la Bentley et aller prendre de ses nouvelles. Lui demander si des fois il n’avait p- non, zut, la Bentley n’existait plus. S’il voulait lui demander s’il avait reçu de nouvelles instructions de ceux d’En-haut (lui-même n’en ayant pas d’En-bas, tant mieux d’ailleurs), il devrait y aller autrement.
Sa colère contre lui-même augmentant d’un cran, puis fit place à un grand vide. Sa chère et regrettée Bentley …
Il s’accorda une bonne minute de déprime, avant de se dire que si sa voiture bien-aimée était définitivement perdue, il pouvait encore essayer de rattraper l’Ange.
Résolument, il décida de claquer la porte et de courir à sa librairie.
Sauf que, au moment précis où il allait sortir, un coup de sonnette retentit.
Sans qu’il puisse arrêter le mouvement un peu trop brusque qu’il avait déjà amorcé. Il ouvrit donc cette porte beaucoup plus violemment que la politesse l’exigeait quand on reçoit une visite inattendue un dimanche de bon matin.
Il espéra fugitivement, pendant deux dixièmes de seconde, que ça serait un colporteur quelconque sur lequel il pourrait passer ses nerfs en toute quiétude.
Mais non.
Sur le pas de sa porte, interloqué, se tenait justement Aziraphale.
« Euh… bonjour ?
-…
-Crowley ?
-…qu’est-ce que tu fais là, toi ? » parvint-il à articuler, après avoir dévisagé le nouvel arrivant de haut en bas.
« Ben… passé prendre des nouvelles ? après tout ce qui s’est passé hier –ou ne s’est pas passé, et tout…
-Ah… ouais… ok. »
Aziraphale eut un sourire un peu coupable. Crowley, au contraire, sentit le soulagement l’envahir, le choc passé.
« Ben, entre ? »
Et voilà.
Ça s’était fait tout seul, finalement. Connerie réparée. Merci mon Dieu, le Diable, le Hasard ou Adam Young ou quoi que soit d’impliqué là-dedans.
...C’est vrai que la vie est belle, quand même…
Auteur : ylg
Jour/Thème : 6 août/un ange passe
Fandom : Good omens
Personnage/Couple : Crowley, Crowley/Aziraphale
Rating : G
Disclaimer : tout est à ces messieurs Pratchett et Gaiman. Vive eux. (et vive les Eux aussi)
Participation au vote de fin de mois : je pense que non...
je ne vous apprends rien en disant que je trouve cette fic bof et sa fin loupée, hein ?
Crowley tournait en rond. Il avait fait une énorme connerie la veille. La pire connerie de toute sa vie, si on lui demandait. Oh, bien sûr, on pourrait se dire qu’être confronté à l’Armageddon imminent, ça n’aide pas à prendre les bonnes décisions. Oui mais he, justement, l’Armageddon n’avait pas eu lieu.
Et ça avait suffi à le laisser commettre cette bourde ?
Non, franchement.
Pourquoi avait-il raccompagné Aziraphale, hein ? pourquoi l’avait-il simplement laissé chez lui, pourquoi n’avait-il rien fait pour l’y suivre ?
Il s’arrêta et soupira.
Une connerie irréparable. Ils avaient toute la vie devant eux, maintenant, et il ne lui restait plus la moindre raison de rejoindre Aziraphale. Si seulement il avait pu trouver un prétexte, n’importe lequel, à peu près plausible…
Il frappa du poing contre une surface quelconque. Il fallait qu’il fasse quelque chose pour ça, et vite.
Sortir la Bentley et aller prendre de ses nouvelles. Lui demander si des fois il n’avait p- non, zut, la Bentley n’existait plus. S’il voulait lui demander s’il avait reçu de nouvelles instructions de ceux d’En-haut (lui-même n’en ayant pas d’En-bas, tant mieux d’ailleurs), il devrait y aller autrement.
Sa colère contre lui-même augmentant d’un cran, puis fit place à un grand vide. Sa chère et regrettée Bentley …
Il s’accorda une bonne minute de déprime, avant de se dire que si sa voiture bien-aimée était définitivement perdue, il pouvait encore essayer de rattraper l’Ange.
Résolument, il décida de claquer la porte et de courir à sa librairie.
Sauf que, au moment précis où il allait sortir, un coup de sonnette retentit.
Sans qu’il puisse arrêter le mouvement un peu trop brusque qu’il avait déjà amorcé. Il ouvrit donc cette porte beaucoup plus violemment que la politesse l’exigeait quand on reçoit une visite inattendue un dimanche de bon matin.
Il espéra fugitivement, pendant deux dixièmes de seconde, que ça serait un colporteur quelconque sur lequel il pourrait passer ses nerfs en toute quiétude.
Mais non.
Sur le pas de sa porte, interloqué, se tenait justement Aziraphale.
« Euh… bonjour ?
-…
-Crowley ?
-…qu’est-ce que tu fais là, toi ? » parvint-il à articuler, après avoir dévisagé le nouvel arrivant de haut en bas.
« Ben… passé prendre des nouvelles ? après tout ce qui s’est passé hier –ou ne s’est pas passé, et tout…
-Ah… ouais… ok. »
Aziraphale eut un sourire un peu coupable. Crowley, au contraire, sentit le soulagement l’envahir, le choc passé.
« Ben, entre ? »
Et voilà.
Ça s’était fait tout seul, finalement. Connerie réparée. Merci mon Dieu, le Diable, le Hasard ou Adam Young ou quoi que soit d’impliqué là-dedans.
...C’est vrai que la vie est belle, quand même…
(no subject)
Date: 2006-08-06 09:20 pm (UTC)Et j'aime bien la fic aussi (même si je trouve que c'est trop court, et tu sais que c'est pas un reproche que je fais souvent, mais là j'aurais préféré que ça dure plus longtemps ♥)
(no subject)
Date: 2006-08-07 08:12 pm (UTC)J'adore le mode de pensée de Crowley !!!
Aaaaah... Good Omens !
Tu as su rendre ça terriblement tendre et mimi et drôle à la fois !
Bravo !
Bravo !
Bravo !