malurette: (books)
malurette ([personal profile] malurette) wrote in [community profile] 31_jours2012-07-14 08:47 pm

14 juillet - l’école des femmes – Versailles no Bara

Titre : Elle l'aime telle qu'elle est
Auteur : [personal profile] malurette
Jour/Thème : 14 juillet/l'école des femmes
Fandom : Versailles no Bara
Personnages/Couple : Oscar de Jarjayes/Rosalie Lamorlière
Rating : PG
Warnings éventuels : de l'éducation et des rôles des genres dans la France du 18ème siècle
Note supplémentaire : Joyeux Jour International du Femslash !
Disclaimer : Ikeda Riyoko
Participation au vote de fin de mois : peut-être bien, tiens !


Oscar a eu énormément de chance, d’être élevée comme un garçon par un père un peu excentrique mais éclairé. Ses soeurs aînées n’ont pas à se plaindre non plus ; elles ont reçu une excellente éducation pour devenir des femmes parfaites, nobles et dignes jusqu’au bout des ongles. Toutes n’ont pas cette chance. Dans les classes inférieures, bien sûr, on en apprend moins aux filles, et même parmi la noblesse, toutes ne reçoivent pas les mêmes apprentissages.
Oscar, elle, a eu le meilleur des deux mondes. Ses tuteurs, comme si elle avait été l’unique hériter mâle de la famille, ont fait d’elle un homme capable. Et à côté, Grand-mère a essayé de lui inculquer un raffinement qu’elle qualifiait de féminin. Elle n’en a retenu que ce qui l’arrangeait bien.

Quand elle recueille chez elle sa petite Rosalie, cet adorable bouton de rose, d’abord elle est catastrophée de constater l’écart entre son monde et le sien. Chez elle, Mamzelle Lamorlière est une petite fée du logis ; au Château de Jarjayes, si elle ne bénéficiait de la protection du jeune Maître de céans, elle ne serait qu’une très simple servante. Efficace, mais vite oubliée. La pauvrette sait par exemple broder à merveille, mais pas réellement dessiner, et absolument pas écrire ni lire.
Oscar se promet donc qu’en plus du maniement des armes que Rosalie désire tant, et d’un maintien qui l’aidera à se faire passer pour une demoiselle de la noblesse, elle refera toute son éducation. Qu’elle ne passera, mais qu’elle deviendra, vraiment. Ça lui demandera du temps et des efforts, ne serait-ce que pour convaincre Rosalie : elle ne se rend même pas compte du bien que ça pourrait lui faire !

Oscar ne veut pas la forcer à quoi que ce soit, mais elle désire tant qu’elle s’épanouisse, qu’elle devienne vraiment la fleur magnifique qu’elle promet d’être, et sans tuteur elle craint qu’elle ne pousse comme une herbe sauvage.
Elle est partagée entre se dire qu’elle lui plaît telle qu’elle est, et la culpabilité de se dire que telle qu’elle est, elle lui est inférieure ; entre l’envie de l’aider à s’élever, et la crainte de la changer trop ainsi et de se retrouver avec une personne nouvelle qui ne sera plus sa Rosalie chérie.
Rosalie ne voit pas les choses ainsi. Elle se trouve assez bien comme eelle est. Elle, n’essaierait pas de changer Oscar en prétendant qu’elle serait plus heureuse si elle menait une vie plus simple, par exemple !

C’est ainsi : Rosalie accepte les choses telles qu’elles sont, sans essayer à tout prix de les changer. Elle prend Oscar comme elle est, autant son identité que ses idées peut-être bizarres. Et sans porter de jugement sur ce que son monde a fait d’elle.
Oscar pourtant se demande. Qu’a-t-on fait d’elle, qu’aurait-elle été si on l’avait élevée comme une fille dès le début, ou si elle était née garçon ?
Elle espère qu’elle saurait tout de même s’indigner des injustices qu’elle voit, qu’elles la concerne ou pas. Aurait-elle eu plus, autant ou moins envie de les changer pour autant, elle ne sait pas. En tout cas, elle est certaine d’une chose et ça concerne Rosalie : de la même manière que Rosalie l’aime, peu importe qu’elle soit homme ou femme ou entre les deux, elle aussi l’aurait aimée de toute façon.


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