21 janvier - la cité engloutie - narnia
Jan. 21st, 2012 05:47 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre : Une courte histoire
Auteur :
anadyomede
Jour/Thème : 21 janvier - La cité engloutie
Fandom : Les chroniques de Narnia
Personnage : Lucy
Raiting : PG
Disclaimer : Tout appartient à C. S. Lewis.
Participation au vote de fin de mois : Non.
Une cité engloutie par l’eau, racontait leur mère. Et Lucy pouvait se rouler en boule à côté d’elle, les pieds sous la couverture, pour l'écouter parler toute une vie. Ses mains tournaient dans l’air, sa voix au fil des mots se faisait plus sûre, plus apaisante.
Une cité avalée dans le temps. Une cité égarée, oubliée. Une cité qu’on ne savait plus très bien comment nommer parce que c'est ce qui se passe toujours, à force, on ne regardait jamais là où il fallait. Une cité où on ne faisait pas la guerre, où on ne se séparait pas de ses enfants.
Leur mère ne lisait aucun livre. Elle n’avait pas besoin de figer les mots pour raconter cette histoire et Lucy l’écoutait, sans bouger, sans respirer, elle laissait les images la nourrir.
Quand elle avait poussé la porte de l’armoire, bien mois plus tard, elle n’avait pu s’empêcher de penser qu’elle est là, peut-être, cette fameuse cité. Recouverte non pas d’eau mais de neige, au fond, il n’y avait pas là un grand changement.
Auteur :
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Jour/Thème : 21 janvier - La cité engloutie
Fandom : Les chroniques de Narnia
Personnage : Lucy
Raiting : PG
Disclaimer : Tout appartient à C. S. Lewis.
Participation au vote de fin de mois : Non.
Une cité engloutie par l’eau, racontait leur mère. Et Lucy pouvait se rouler en boule à côté d’elle, les pieds sous la couverture, pour l'écouter parler toute une vie. Ses mains tournaient dans l’air, sa voix au fil des mots se faisait plus sûre, plus apaisante.
Une cité avalée dans le temps. Une cité égarée, oubliée. Une cité qu’on ne savait plus très bien comment nommer parce que c'est ce qui se passe toujours, à force, on ne regardait jamais là où il fallait. Une cité où on ne faisait pas la guerre, où on ne se séparait pas de ses enfants.
Leur mère ne lisait aucun livre. Elle n’avait pas besoin de figer les mots pour raconter cette histoire et Lucy l’écoutait, sans bouger, sans respirer, elle laissait les images la nourrir.
Quand elle avait poussé la porte de l’armoire, bien mois plus tard, elle n’avait pu s’empêcher de penser qu’elle est là, peut-être, cette fameuse cité. Recouverte non pas d’eau mais de neige, au fond, il n’y avait pas là un grand changement.