![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png){kind=small}
anadyomede.livejournal.com posting in ![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png){kind=small}
31_joursTitre : Le concours de tir à l'arc
Auteur : Anadyomede
Jour/Thème : 21 décembre - C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Fandom : Mythologie grecque
Personnages : Phoebus et Phoebé (ou Apollon et Artémis, si vous préférez)
Rating : PG
Disclaimer : La mythologie appartient au domaine public mais en l'occurrence, pour écrire ce texte, je me suis entièrement basée sur la version des Métamorphoses d'Ovide.
Participation au vote de fin de mois : Non.
Phoebé plissa des yeux et observa la plaine.
« Je crois que celui-là tout là-bas est encore vivant. Il gigote. Tu deviens de plus en plus mauvais, mon cher.
– Je t’emmerde. »
Elle ricana et arma tranquillement son arc. Susceptible comme pas deux, hein, le petit dieu ! Et vulgaire, en plus. Ce n’était pas sa faute si monsieur ne savait plus viser (au même temps, s’entraîner une fois par année n’arrangeait rien, elle passait son temps à le dire mais personne ne l'écoutait jamais).
Boudeur, Phoebus s’empressa de tirer une seconde flèche.
« Et de sept, déclara-t-il. Voilà. Contente ?
– C’était pas mal, admit sa sœur.
– Tu ne feras pas mieux avec les filles.
– Ben voyons ! D’accord, toi, t’en as tué deux d’un coup. C’était plutôt joli, bien que je n’apprécie pas vraiment la position dans laquelle ces deux-là sont tombés à terre. Quant au deuxième garçon, il a repeint le sol en rouge, ce n’était pas très classe. Et le dernier, tu l’as loupé.
– Y’a eu un coup de vent.
– Mais oui, bien sûr. Bon, aller, pousse toi que je m’occupe un peu des filles. Elles arrivent. Et n’essaie pas de me déstabiliser ou c’est toi qui te recevras mes flèches dans la tête. »
Phoebus fit ses yeux les plus innocents et s’éloigna en sifflotant :
« Je m’en fiche, de toute façon, je suis immortel. »
Sa sœur décida qu’elle n’avait rien entendu. Sur terre, cette petite impudente de Niobé ne semblait toujours pas décidée à s’excuser. Tant pis. Aux grands affronts, les grandes punitions. Phoebé se concentra. Visa. Tira.
« Et de quatorze ! Propre, rapide. »
Grommèlements vexés.
« Allez, mon petit frère chéri ! susurra la déesse. Avoue que de nous deux, je suis quand même la plus douée pour faire tomber les mortels ! Alors c''est toi qui paieras l'hydromel ! »
Auteur : Anadyomede
Jour/Thème : 21 décembre - C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Fandom : Mythologie grecque
Personnages : Phoebus et Phoebé (ou Apollon et Artémis, si vous préférez)
Rating : PG
Disclaimer : La mythologie appartient au domaine public mais en l'occurrence, pour écrire ce texte, je me suis entièrement basée sur la version des Métamorphoses d'Ovide.
Participation au vote de fin de mois : Non.
Phoebé plissa des yeux et observa la plaine.
« Je crois que celui-là tout là-bas est encore vivant. Il gigote. Tu deviens de plus en plus mauvais, mon cher.
– Je t’emmerde. »
Elle ricana et arma tranquillement son arc. Susceptible comme pas deux, hein, le petit dieu ! Et vulgaire, en plus. Ce n’était pas sa faute si monsieur ne savait plus viser (au même temps, s’entraîner une fois par année n’arrangeait rien, elle passait son temps à le dire mais personne ne l'écoutait jamais).
Boudeur, Phoebus s’empressa de tirer une seconde flèche.
« Et de sept, déclara-t-il. Voilà. Contente ?
– C’était pas mal, admit sa sœur.
– Tu ne feras pas mieux avec les filles.
– Ben voyons ! D’accord, toi, t’en as tué deux d’un coup. C’était plutôt joli, bien que je n’apprécie pas vraiment la position dans laquelle ces deux-là sont tombés à terre. Quant au deuxième garçon, il a repeint le sol en rouge, ce n’était pas très classe. Et le dernier, tu l’as loupé.
– Y’a eu un coup de vent.
– Mais oui, bien sûr. Bon, aller, pousse toi que je m’occupe un peu des filles. Elles arrivent. Et n’essaie pas de me déstabiliser ou c’est toi qui te recevras mes flèches dans la tête. »
Phoebus fit ses yeux les plus innocents et s’éloigna en sifflotant :
« Je m’en fiche, de toute façon, je suis immortel. »
Sa sœur décida qu’elle n’avait rien entendu. Sur terre, cette petite impudente de Niobé ne semblait toujours pas décidée à s’excuser. Tant pis. Aux grands affronts, les grandes punitions. Phoebé se concentra. Visa. Tira.
« Et de quatorze ! Propre, rapide. »
Grommèlements vexés.
« Allez, mon petit frère chéri ! susurra la déesse. Avoue que de nous deux, je suis quand même la plus douée pour faire tomber les mortels ! Alors c''est toi qui paieras l'hydromel ! »
