http://solhaken.livejournal.com/ (![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
solhaken.livejournal.com) wrote in ![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
31_jours2010-08-01 06:12 pm
solhaken.livejournal.com) wrote in 31_jours2010-08-01 06:12 pm
1 aout - Chatiment - original
Titre : Exil
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 1 aout - chatiment
Fandom : original
Personnage/Couple : Astrée, Sreÿ’thyr
Rating : pg
Disclaimer : entièrement à moi
Participation au vote de fin de mois : à voir
Note : Prologue d'un nouveau projet.
Le général avait mit un genou à terre devant son souverain, mais son regard courroucé n’avait rien de soumis et la tension monta d’un cran autour du trône. La plupart des gens présents avaient conscience que personne ne serait en mesure d’arrêter Morgaërn si ce dernier décidait brutalement d’attenter à la vie du roi au lieu de courber l’échine dans l’attente du jugement que ce dernier s’apprêtait à prononcer.
Spectatrice silence, Astrée frissonna en l’observant. Pour ce que le général avait fait, le seul châtiment possible était la mort. Mais son père, malgré toute sa colère et son chagrin ne pouvait, du moins elle l’espérait, envisager une telle solution. Personne n’acceptait de se laisser tuer en silence, sans protester. L’homme qui se trouvait face à eux avait déjà trahit, ordonner sa mort tiendrait du suicide. De plus, malgré ses actes, le général était toujours respecté par se hommes et la plupart hésiteraient avant de frapper.
Le roi se leva avec lenteur, fixant celui qui avait été son plus fidèle général et qui quelque jours plus tôt avait déchiré leur famille et brisé le cœur du vieux monarque. La cour retint son souffle, frémissante, attendant la sentence.
- Il n’y a pas de pire crime que celui qui a été commit par votre main, dit lentement le roi. Pas de pire chagrin que celui qui me brise le cœur par votre faute…
Le général fixait le roi sans montrer la moindre trace de regret, pas le moindre remords ne se lisait dans ses prunelles bleues nuit pailleté d’argent. Ses traits parfaits étaient étirés par un vague sourire de mépris et reflétaient sa colère.
- Le regard d’un père est aveugle, vous seriez mieux inspiré en me récompensant, mais je n’attends pas tant de bon sens de votre part.
La voix s’était élevée, froide et calme, sure d’elle. Le général défiait ouvertement le roi et un murmure parcouru la coure tel le souffle léger d’une brise annonçant l’orage. Astrée vit son père se crisper, elle devinait les mots qui se bousculaient à ses lèvres. Elle devinait l’écrasant chagrin de ce dernier se changer en rage, le désir naissant d’écraser le général, de se venger purement et simplement. Elle vit avec une étrange clarté les conséquences d’une telle décision et son cœur se serra. Elle fit un pas en avant, consciente que quelqu’un devait braver la colère du roi pour éviter le drame.
Les courtisans retinrent leur souffle en la voyant quitter sa place pour s’agenouiller à son tour devant le roi. Astrée avait conscience des regards posés sur elle, certain curieux, d’autre perplexe. Il n’y en avait qu’un qui été amusé et elle fut la seule à entendre le murmure qui s’échappa des lèvres du général.
- Autant d’intelligence que de beauté, on ne croirait pas cela possible, dit-il avec ironie.
Elle ignora la remarque et leva les yeux vers son père qui la fixait avec colère. Le coeur battant, elle attendit qu’il l’autorise à parler.
- Ma fille, que signifie cela ?
Astrée fermé un bref instant les yeux, puis elle se jeta à l’eau, sachant que son père ne lui pardonnerait jamais ce qu’elle s’apprêtait à dire. Un regard à son frère combla son seul espoir, lui semblait comprendre.
- Les lois nous lient autant que quiconque, dit-elle lentement. Malgré ses crimes, je ne peux assister à la condamnation d’un homme à qui je dois la vie. La haine qu’il m’inspire ne vaut pas la perte de mon honneur, je demande le bannissement. Qu’il soit dépouillé de ses droits, de ses titres et de son honneur, que partout le nom de Morgaërn soit synonyme de trahison, qu’il aille seul dans la honte.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 1 aout - chatiment
Fandom : original
Personnage/Couple : Astrée, Sreÿ’thyr
Rating : pg
Disclaimer : entièrement à moi
Participation au vote de fin de mois : à voir
Note : Prologue d'un nouveau projet.
Le général avait mit un genou à terre devant son souverain, mais son regard courroucé n’avait rien de soumis et la tension monta d’un cran autour du trône. La plupart des gens présents avaient conscience que personne ne serait en mesure d’arrêter Morgaërn si ce dernier décidait brutalement d’attenter à la vie du roi au lieu de courber l’échine dans l’attente du jugement que ce dernier s’apprêtait à prononcer.
Spectatrice silence, Astrée frissonna en l’observant. Pour ce que le général avait fait, le seul châtiment possible était la mort. Mais son père, malgré toute sa colère et son chagrin ne pouvait, du moins elle l’espérait, envisager une telle solution. Personne n’acceptait de se laisser tuer en silence, sans protester. L’homme qui se trouvait face à eux avait déjà trahit, ordonner sa mort tiendrait du suicide. De plus, malgré ses actes, le général était toujours respecté par se hommes et la plupart hésiteraient avant de frapper.
Le roi se leva avec lenteur, fixant celui qui avait été son plus fidèle général et qui quelque jours plus tôt avait déchiré leur famille et brisé le cœur du vieux monarque. La cour retint son souffle, frémissante, attendant la sentence.
- Il n’y a pas de pire crime que celui qui a été commit par votre main, dit lentement le roi. Pas de pire chagrin que celui qui me brise le cœur par votre faute…
Le général fixait le roi sans montrer la moindre trace de regret, pas le moindre remords ne se lisait dans ses prunelles bleues nuit pailleté d’argent. Ses traits parfaits étaient étirés par un vague sourire de mépris et reflétaient sa colère.
- Le regard d’un père est aveugle, vous seriez mieux inspiré en me récompensant, mais je n’attends pas tant de bon sens de votre part.
La voix s’était élevée, froide et calme, sure d’elle. Le général défiait ouvertement le roi et un murmure parcouru la coure tel le souffle léger d’une brise annonçant l’orage. Astrée vit son père se crisper, elle devinait les mots qui se bousculaient à ses lèvres. Elle devinait l’écrasant chagrin de ce dernier se changer en rage, le désir naissant d’écraser le général, de se venger purement et simplement. Elle vit avec une étrange clarté les conséquences d’une telle décision et son cœur se serra. Elle fit un pas en avant, consciente que quelqu’un devait braver la colère du roi pour éviter le drame.
Les courtisans retinrent leur souffle en la voyant quitter sa place pour s’agenouiller à son tour devant le roi. Astrée avait conscience des regards posés sur elle, certain curieux, d’autre perplexe. Il n’y en avait qu’un qui été amusé et elle fut la seule à entendre le murmure qui s’échappa des lèvres du général.
- Autant d’intelligence que de beauté, on ne croirait pas cela possible, dit-il avec ironie.
Elle ignora la remarque et leva les yeux vers son père qui la fixait avec colère. Le coeur battant, elle attendit qu’il l’autorise à parler.
- Ma fille, que signifie cela ?
Astrée fermé un bref instant les yeux, puis elle se jeta à l’eau, sachant que son père ne lui pardonnerait jamais ce qu’elle s’apprêtait à dire. Un regard à son frère combla son seul espoir, lui semblait comprendre.
- Les lois nous lient autant que quiconque, dit-elle lentement. Malgré ses crimes, je ne peux assister à la condamnation d’un homme à qui je dois la vie. La haine qu’il m’inspire ne vaut pas la perte de mon honneur, je demande le bannissement. Qu’il soit dépouillé de ses droits, de ses titres et de son honneur, que partout le nom de Morgaërn soit synonyme de trahison, qu’il aille seul dans la honte.