http://lawy.livejournal.com/ (
lawy.livejournal.com) wrote in
31_jours2009-11-27 03:55 pm
![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Entry tags:
27 Novembre - Je veux un chien ! - Original
Titre: L’équation du chien et de l’enfant…
Auteur:
lawy
Jour/Thème: 27 Novembre : Je veux un chien !
Fandom: Original
Personnage/Couple: Senka et Sunari
Disclaimer: Les personnages m'appartiennent.
Participation au vote de fin de mois: Non.
L’équation du chien et de l’enfant…
Il s’ennuyait à mourir. Enfin, tout était relatif puisque d’un point de vue technique, il l’était déjà, mais là… Oui, il se mourrait d’ennui. Comment pouvait-on s’ennuyer de la sorte alors que l’on avait l’éternité devant soi ? Le jeune homme en avait la réponse sous le nez : un foyer. Son pâle regard d’azur fixait avec une fascination désintéressée les flammes qui dansaient dans la cheminée.
« Tu verras mon fils, un foyer cela occupe » qu’il avait dit le père. Un soupir lassé s’échappa des lèvres de Senka. Il avait eu droit à de beaux discours, un joli enrobage doré pour ce cadeau empoisonné qu’avait été son mariage arrangé entre deux familles de sang pur. Il avait d’autres aspirations : la liberté et la découverte de la vie humaine. Ah les humains, ils le fascinent. Mais voilà, il se retrouvait enchainé à cette demeure sans pouvoir sortir librement.
Un cadeau empoisonné et une laisse mise à son cou pour lui éviter de faire ce qu’il voulait, hein ? Car l’intention cachée derrière ce joli mariage n’avait été que de le contenir et il le savait…
En plus de ça, son épouse était loin d’être un tyran. La délicatesse incarnée, un enrobage de douceur… Son ouïe fine lui fit parvenir les bruits de ses pas légers, le froissement de sa robe de soie sauvage, de la dentelle qui l’ornait. Il leva les yeux sur la délicieuse personne qui était à présent devant lui, sa compagne. Ses yeux bruns semblaient inquiets et se posèrent sur lui en une question muette. Ses longs cheveux bruns étaient remontés en un chignon quelque peu effilé qui lui donnait un faux air sauvage tout en étant très distingué… Les petites perles disséminées sur sa chevelure sans doute…
Senka lui rendit son regard, tel un homme lassé de la vie. Une vie qu’il n’avait pas explorée et dont il n’aspirait qu’à profiter. Fichue muselière aussi belle soit-elle.
La jeune vampire s’agenouilla sur le tapis rouge sang, sa robe bleu nuit s’étalant autour d’elle comme une couronne. Elle posa ses mains délicates et blanches sur ses jambes et se rapprocha de son visage, à genoux devant lui.
-« Quelque chose te tracasse Senka ? » demanda-t-elle d’une voix douce comme le miel.
-« Je m’ennuie Sunari », répondit-il sans détour.
Elle leva une main tendre, froide pour venir caresser sa joue pâle. Avec tendresse, elle retira une mèche blonde qui entravait son visage, un regard incroyablement compréhensif se plongeant dans le sien. Si seulement elle était moins… moins tendre, moins douce, moins compatissante… Il aurait eu moins de mal à claquer la porte sans demander son reste. Senka avait eu envie de le faire à plusieurs reprises avant leur mariage mais maintenant, il avait certaines obligations… Le prestige de sa famille ne pouvait en pâtir par son manque de sérieux, son désir d’explorer le monde des humains, se mêler à eux…
-« Mon tendre amour… Voilà maintenant quatorze années que nous sommes ensemble et tu t’ennuies toujours… Je fais une piètre épouse », s’excusa-t-elle.
-« Ce n’est pas ta faute Sunari », soupira le vampire.
Senka se décolla de son dossier pour se pencher sur elle, ses lèvres fraiches venant déposer un baiser tendre mais distrait sur le front de son épouse. Quelques mèches blondes revinrent devant son visage et il lui offrit un sourire.
-« Je veux juste partir d’ici. Je veux parcourir le monde des humains. Au moins, je m’y amuserais mais je t’ai toi et toutes ces fichues obligations », râla-t-il.
La jeune vampire sourit devant ce franc parlé de son mari. Il ne mâchait jamais ses mots, il ne la ménageait jamais. Il disait la vérité, ce qui lui passait dans la tête et elle, elle acceptait. C’était plus simple ainsi, pensa-t-elle.
-« Senka… », souffla-t-elle en se redressant pour venir caresser ses lèvres des siennes.
-« Oui ? »
Sunari fit glisser ses mains sur le torse de son compagnon, jouant de ses doigts fins et pâles sur le tissu, traçant les contours de son torse avec amour et envie.
-« Je connais un moyen de te rendre ta liberté… »
Le jeune vampire leva un sourcil, très intéressé par cette hypothèse.
-« Et tu aurais attendu quatorze ans avant de m’en parler ? », rit-il.
-« Tes parents ont été très clairs, je ne devais pas te laisser t’échapper… Mais je t’aime Senka et te voir aussi malheureux entre ces murs me peine ».
Senka leva une main tendre et vint caresser la nuque de son épouse, ses doigts capturant une mèche de cheveux rebelle pour jouer avec. Son regard pétillait d’envie de connaître la suite de son discours. Il l’encouragea d’un baiser tendre.
-« Si tu me fais un enfant… Je te laisserais partir Senka… »
-« Un… enfant ? », répéta Senka légèrement bloqué par cette perspective.
-« Oui… C’est un peu comme… Avoir un chien ? Senka, si je te demandais un chien ? »
-« Je te l’offrais bien sur ! », répondit-il.
Il lui offrit un sourire et caressa sa joue.
-« Tu veux un chien ? »
-« Je veux ton enfant », corrigea-t-elle avec un sourire. « Senka, je te laisserais partir seulement si j’ai une partie de toi avec moi ».
Le jeune vampire la fixa avec incrédulité. Avoir un enfant était comme avoir un chien ? Alors pourquoi ne prendrait-elle pas un chien ? Ah oui, la donnée « je veux une partie de toi »… Senka n’avait ô grand jamais envisagé lui faire un enfant. Avoir une descendance… C’était sans doute ce que ses parents souhaitaient en arrière plan. Après tout, ils avaient conclu un pacte avec Sunari pour se mariage. Le retenir et sans doute qu’il y avait écrit en petit caractère en bas de la page : « Avoir un héritier ».
-« Ce serait briser ton contrat avec mes parents… », susurra-t-il contre ses lèvres avant de mordiller sa lèvres inférieure.
-« C’est moi ton épouse, c’est moi la maitresse de maison… Je fais ce que je veux te concernant ».
Son ton était sans appel. Sunari le regarda avec une assurance étonnante et il n’était absolument pas mécontent de l’avoir pour épouse. Non, vraiment pas… Tout ce qu’elle lui demandait c’est de ne pas la laisser seule ? Il pouvait bien faire ça, sacrifier encore quelques années pour lui faire un enfant, le voir un peu grandir avant de prendre la clé des champs. Ce plan était absolument parfait, délicieux…
Un sourire étira les lèvres de Senka qui attira la bouche de sa femme contre la sienne, lui donnant un baiser enflammé, passionné. Les doigts pâles de Sunari se refermèrent sur le vêtement de Senka, s’y accrochant tandis qu’il l’emportait dans une passion sans limite. Le vampire se laissa doucement glisser et il relâcha ses lèvres pour la plaquer au sol sur le tapis au coloris sang.
Son regard bleu pâle brillait d’une envie non contenu… Ce projet l’emballait et Sunari eut un sourire ravi.
-« Je ne partirais pas avant qu’il ne soit né ».
Un souffle, une promesse scellée par un baiser sulfureux…
Une promesse exécutée sur ce tapis même…
Quelques années encore… Et il serait libre d’aller où bon lui semble. Même si Senka aimait profondément Sunari, il préférait sa liberté aux chaines dorées qui lui avaient été passées de force.
- Fin -
Auteur:
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
Jour/Thème: 27 Novembre : Je veux un chien !
Fandom: Original
Personnage/Couple: Senka et Sunari
Disclaimer: Les personnages m'appartiennent.
Participation au vote de fin de mois: Non.
L’équation du chien et de l’enfant…
Il s’ennuyait à mourir. Enfin, tout était relatif puisque d’un point de vue technique, il l’était déjà, mais là… Oui, il se mourrait d’ennui. Comment pouvait-on s’ennuyer de la sorte alors que l’on avait l’éternité devant soi ? Le jeune homme en avait la réponse sous le nez : un foyer. Son pâle regard d’azur fixait avec une fascination désintéressée les flammes qui dansaient dans la cheminée.
« Tu verras mon fils, un foyer cela occupe » qu’il avait dit le père. Un soupir lassé s’échappa des lèvres de Senka. Il avait eu droit à de beaux discours, un joli enrobage doré pour ce cadeau empoisonné qu’avait été son mariage arrangé entre deux familles de sang pur. Il avait d’autres aspirations : la liberté et la découverte de la vie humaine. Ah les humains, ils le fascinent. Mais voilà, il se retrouvait enchainé à cette demeure sans pouvoir sortir librement.
Un cadeau empoisonné et une laisse mise à son cou pour lui éviter de faire ce qu’il voulait, hein ? Car l’intention cachée derrière ce joli mariage n’avait été que de le contenir et il le savait…
En plus de ça, son épouse était loin d’être un tyran. La délicatesse incarnée, un enrobage de douceur… Son ouïe fine lui fit parvenir les bruits de ses pas légers, le froissement de sa robe de soie sauvage, de la dentelle qui l’ornait. Il leva les yeux sur la délicieuse personne qui était à présent devant lui, sa compagne. Ses yeux bruns semblaient inquiets et se posèrent sur lui en une question muette. Ses longs cheveux bruns étaient remontés en un chignon quelque peu effilé qui lui donnait un faux air sauvage tout en étant très distingué… Les petites perles disséminées sur sa chevelure sans doute…
Senka lui rendit son regard, tel un homme lassé de la vie. Une vie qu’il n’avait pas explorée et dont il n’aspirait qu’à profiter. Fichue muselière aussi belle soit-elle.
La jeune vampire s’agenouilla sur le tapis rouge sang, sa robe bleu nuit s’étalant autour d’elle comme une couronne. Elle posa ses mains délicates et blanches sur ses jambes et se rapprocha de son visage, à genoux devant lui.
-« Quelque chose te tracasse Senka ? » demanda-t-elle d’une voix douce comme le miel.
-« Je m’ennuie Sunari », répondit-il sans détour.
Elle leva une main tendre, froide pour venir caresser sa joue pâle. Avec tendresse, elle retira une mèche blonde qui entravait son visage, un regard incroyablement compréhensif se plongeant dans le sien. Si seulement elle était moins… moins tendre, moins douce, moins compatissante… Il aurait eu moins de mal à claquer la porte sans demander son reste. Senka avait eu envie de le faire à plusieurs reprises avant leur mariage mais maintenant, il avait certaines obligations… Le prestige de sa famille ne pouvait en pâtir par son manque de sérieux, son désir d’explorer le monde des humains, se mêler à eux…
-« Mon tendre amour… Voilà maintenant quatorze années que nous sommes ensemble et tu t’ennuies toujours… Je fais une piètre épouse », s’excusa-t-elle.
-« Ce n’est pas ta faute Sunari », soupira le vampire.
Senka se décolla de son dossier pour se pencher sur elle, ses lèvres fraiches venant déposer un baiser tendre mais distrait sur le front de son épouse. Quelques mèches blondes revinrent devant son visage et il lui offrit un sourire.
-« Je veux juste partir d’ici. Je veux parcourir le monde des humains. Au moins, je m’y amuserais mais je t’ai toi et toutes ces fichues obligations », râla-t-il.
La jeune vampire sourit devant ce franc parlé de son mari. Il ne mâchait jamais ses mots, il ne la ménageait jamais. Il disait la vérité, ce qui lui passait dans la tête et elle, elle acceptait. C’était plus simple ainsi, pensa-t-elle.
-« Senka… », souffla-t-elle en se redressant pour venir caresser ses lèvres des siennes.
-« Oui ? »
Sunari fit glisser ses mains sur le torse de son compagnon, jouant de ses doigts fins et pâles sur le tissu, traçant les contours de son torse avec amour et envie.
-« Je connais un moyen de te rendre ta liberté… »
Le jeune vampire leva un sourcil, très intéressé par cette hypothèse.
-« Et tu aurais attendu quatorze ans avant de m’en parler ? », rit-il.
-« Tes parents ont été très clairs, je ne devais pas te laisser t’échapper… Mais je t’aime Senka et te voir aussi malheureux entre ces murs me peine ».
Senka leva une main tendre et vint caresser la nuque de son épouse, ses doigts capturant une mèche de cheveux rebelle pour jouer avec. Son regard pétillait d’envie de connaître la suite de son discours. Il l’encouragea d’un baiser tendre.
-« Si tu me fais un enfant… Je te laisserais partir Senka… »
-« Un… enfant ? », répéta Senka légèrement bloqué par cette perspective.
-« Oui… C’est un peu comme… Avoir un chien ? Senka, si je te demandais un chien ? »
-« Je te l’offrais bien sur ! », répondit-il.
Il lui offrit un sourire et caressa sa joue.
-« Tu veux un chien ? »
-« Je veux ton enfant », corrigea-t-elle avec un sourire. « Senka, je te laisserais partir seulement si j’ai une partie de toi avec moi ».
Le jeune vampire la fixa avec incrédulité. Avoir un enfant était comme avoir un chien ? Alors pourquoi ne prendrait-elle pas un chien ? Ah oui, la donnée « je veux une partie de toi »… Senka n’avait ô grand jamais envisagé lui faire un enfant. Avoir une descendance… C’était sans doute ce que ses parents souhaitaient en arrière plan. Après tout, ils avaient conclu un pacte avec Sunari pour se mariage. Le retenir et sans doute qu’il y avait écrit en petit caractère en bas de la page : « Avoir un héritier ».
-« Ce serait briser ton contrat avec mes parents… », susurra-t-il contre ses lèvres avant de mordiller sa lèvres inférieure.
-« C’est moi ton épouse, c’est moi la maitresse de maison… Je fais ce que je veux te concernant ».
Son ton était sans appel. Sunari le regarda avec une assurance étonnante et il n’était absolument pas mécontent de l’avoir pour épouse. Non, vraiment pas… Tout ce qu’elle lui demandait c’est de ne pas la laisser seule ? Il pouvait bien faire ça, sacrifier encore quelques années pour lui faire un enfant, le voir un peu grandir avant de prendre la clé des champs. Ce plan était absolument parfait, délicieux…
Un sourire étira les lèvres de Senka qui attira la bouche de sa femme contre la sienne, lui donnant un baiser enflammé, passionné. Les doigts pâles de Sunari se refermèrent sur le vêtement de Senka, s’y accrochant tandis qu’il l’emportait dans une passion sans limite. Le vampire se laissa doucement glisser et il relâcha ses lèvres pour la plaquer au sol sur le tapis au coloris sang.
Son regard bleu pâle brillait d’une envie non contenu… Ce projet l’emballait et Sunari eut un sourire ravi.
-« Je ne partirais pas avant qu’il ne soit né ».
Un souffle, une promesse scellée par un baiser sulfureux…
Une promesse exécutée sur ce tapis même…
Quelques années encore… Et il serait libre d’aller où bon lui semble. Même si Senka aimait profondément Sunari, il préférait sa liberté aux chaines dorées qui lui avaient été passées de force.
- Fin -