3 novembre - jouet - original
Nov. 3rd, 2009 07:29 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png){kind=small}
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31_joursTitre : Les ordres sont les ordres
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 3 novembre - jouet
Fandom : Les larmes de la Louve - original
Personnage/Couple : V'line
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : on verra à la fin du mois.
Note : Voila un petit morceaux de Nano écrit parce que le thème collait bien, et que parfois, les thèmes m'aident à avancer.
La lame trouva une faille dans la garde du guerrier et se glissa jusqu’à son poignet, un poignard jailli au dernier moment pour parer le coup dans une manœuvre qui avait tout de l’improvisation. V’line jura entre ses dents et esquiva l’attaque suivante. Face à lui, Gren’dar était perplexe, ne comprenant pas ce qui mettait son ami dans un tel état de rage. Le guerrier faisait depuis une heure des erreurs de débutants, ne se tirant d’affaire qu’au dernier moment et avec une surprenante colère.
- Merde V’line !
Gren’dar s’écarta de la trajectoire de la lame et jeta ses armes à terre.
- Ca suffit !
La détermination de son lieutenant obligea le général à remettre ses propres lames au fourreau en maugréant. Depuis l’aube, la rage ne le quittait plus et l’idée de se laisser consumer par celle-ci avait quelque chose d’étrangement tentant. Gren’dar ne poserait pas de question, et V’line lui en était reconnaissant.
La journée avait pourtant bien commencée malgré le manque de sommeil. Toute la nuit, il avait regardé dormir la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Il l’avait vu se blottir contre lui en pensant qu’il dormait et l’ombre de son sourire avait réchauffé en lui quelque chose qu’il pensait éteint à jamais. Oui, la journée avait bien commencée, et pourtant… La convocation était arrivée trop tôt, le forçant à se lever, et les ordres étaient tombés. Nets et précis, ils avaient allumé en lui le feu de sa rage et ne faisaient depuis qu’en attiser les flammes. Une semaine plus tôt, on lui avait interdit de s’éloigner de la capitale, interdit d’aller chercher les siens. Le roi avait refermé sur lui la porte de la prison dans laquelle le retenaient ses serments. En cet instant il n’était que le jouet d’un roi, un jouet précieux, un jouet essentiel… Mais un jouet tout de même. Enchainé aux caprices de son souverain il devait maintenant quitter la ville, laisser derrière lui ce qu’il commençait à peine à trouver… partir.
Un grondement sourd monta dans sa gorge, poussant Gren’dar à lever un sourcil surpris face à cette attitude. Un jouet dont le roi faisait ce qu’il lui chantait, le déplaçant au gré de ses fantaisies et qu’il envoyait pour l’heure accueillir un être que V’line détestait. La douceur des premiers instants de l’aube avaient disparus, effacé par cet ordre qui n’était rien moins qu’une punition. Un ordre malvenu pour prouver à V’line que, tout général qu’il était, il restait le jouet de la volonté d’un roi.
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 3 novembre - jouet
Fandom : Les larmes de la Louve - original
Personnage/Couple : V'line
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : on verra à la fin du mois.
Note : Voila un petit morceaux de Nano écrit parce que le thème collait bien, et que parfois, les thèmes m'aident à avancer.
La lame trouva une faille dans la garde du guerrier et se glissa jusqu’à son poignet, un poignard jailli au dernier moment pour parer le coup dans une manœuvre qui avait tout de l’improvisation. V’line jura entre ses dents et esquiva l’attaque suivante. Face à lui, Gren’dar était perplexe, ne comprenant pas ce qui mettait son ami dans un tel état de rage. Le guerrier faisait depuis une heure des erreurs de débutants, ne se tirant d’affaire qu’au dernier moment et avec une surprenante colère.
- Merde V’line !
Gren’dar s’écarta de la trajectoire de la lame et jeta ses armes à terre.
- Ca suffit !
La détermination de son lieutenant obligea le général à remettre ses propres lames au fourreau en maugréant. Depuis l’aube, la rage ne le quittait plus et l’idée de se laisser consumer par celle-ci avait quelque chose d’étrangement tentant. Gren’dar ne poserait pas de question, et V’line lui en était reconnaissant.
La journée avait pourtant bien commencée malgré le manque de sommeil. Toute la nuit, il avait regardé dormir la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Il l’avait vu se blottir contre lui en pensant qu’il dormait et l’ombre de son sourire avait réchauffé en lui quelque chose qu’il pensait éteint à jamais. Oui, la journée avait bien commencée, et pourtant… La convocation était arrivée trop tôt, le forçant à se lever, et les ordres étaient tombés. Nets et précis, ils avaient allumé en lui le feu de sa rage et ne faisaient depuis qu’en attiser les flammes. Une semaine plus tôt, on lui avait interdit de s’éloigner de la capitale, interdit d’aller chercher les siens. Le roi avait refermé sur lui la porte de la prison dans laquelle le retenaient ses serments. En cet instant il n’était que le jouet d’un roi, un jouet précieux, un jouet essentiel… Mais un jouet tout de même. Enchainé aux caprices de son souverain il devait maintenant quitter la ville, laisser derrière lui ce qu’il commençait à peine à trouver… partir.
Un grondement sourd monta dans sa gorge, poussant Gren’dar à lever un sourcil surpris face à cette attitude. Un jouet dont le roi faisait ce qu’il lui chantait, le déplaçant au gré de ses fantaisies et qu’il envoyait pour l’heure accueillir un être que V’line détestait. La douceur des premiers instants de l’aube avaient disparus, effacé par cet ordre qui n’était rien moins qu’une punition. Un ordre malvenu pour prouver à V’line que, tout général qu’il était, il restait le jouet de la volonté d’un roi.
