http://solhaken.livejournal.com/ ([identity profile] solhaken.livejournal.com) wrote in [community profile] 31_jours2009-10-24 12:08 am

24 octobre - Oublie la douleur... - original

Titre : Douleur
Auteur : Solhaken
Jour/Thème : 24 octobre - Oublie la douleur...
Fandom : Original
Personnage/Couple : deux personnages sans noms pour le moment... >_<
Rating : R
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : Oui, pourquoi pas...
Note : Bon, comme d'hab... Le rating est moi...

"Oublie la douleur ! Elle n'est rien !"

Des mots prononcés des années plus tôt, après que la lame de bois ait trouvé une faille dans sa garde et l'ait durement frappée au cou. Aujourd'hui, agenouillée devant son ennemi, des liens de cuir blessant ses poignets et les vêtements déchirés, ces paroles revenait la frapper comme un coup de poignard de plus. La rage lui donna l'energie de tirer un peu plus sur ses liens ignorant le fait que le cuir entaillait désormais ses chaires.

Le sang et la cendre collaient ses cheveux, une blessure qu'elle sentait à peine saigner et un voile rougeâtre obscurcissait sa vision. Machinalement la jeune femme faisait le compte de ses blessures, les écartant une à une comme quantité négligeable.

"Oublie la douleur ! Elle n'est rien !"

Il avait prononcé ces mots en un temps et un autre lieu. A une époque où les épées ne coupaient pas vraiment et où l'entrainement n'était qu'un jeu. Une époque désormais révolue puisqu'aujourd'hui c'est à ses pieds qu'on la trainait à demie nue et entravée. Elle ravala un gémissement de douleur quand un coup l'obligea à baisser la tête.

- Soldats, dehors.

La voix était froide, dénuée d'émotion, mais pourtant si familière. Les soldats saluèrent et sortir sans attendre et une nouvelle douleur broya le cœur de la jeune femme. Le silence s'installa, lourd et pesant, faisant ressortir les bruits extérieur. Une femme cria, un cri bien vite étouffé et couvert par les rires des soldats. Elle ferma son esprit, refusant d'entendre la suite, ne sachant que trop bien ce qu'il se passait.

"Oublie la douleur ! Elle n'est rien !"

La douleur physique pouvait être écarté, mais il en était une autre, bien pire, qui battait en elle alors qu'elle entendait l'homme aller et venir dans la tente sans pouvoir le voir. Un homme qui peu à peu permettait à leurs ennemis de se rapprocher, de les atteindre. Un homme qui avait juré la perte du royaume. Un homme qui finirait par les détruire. Comment admettre dans sa position, qu'elle n'avait jusque la survécut dans cette guerre que grâce à ce qu'il lui avait jadis appris ?

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