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Titre : Au royaume des …
Auteur : Schyzz
Jour/Thème : 16 Mars/Prends ma main.
Fandom : 30 Seconds To Mars (RPS)
Personnage/couple : Jared Leto, Shannon Leto, Tomislav Milicevic.
Rating : PG-13
Disclaimer : Je ne connais la vie de ces charmants Marsiens. Ceci étant donc dit prenez cette fic pour ce qu'elle est : de la fiction.
Participation au vote de fin de mois : non
Auteur : Schyzz
Jour/Thème : 16 Mars/Prends ma main.
Fandom : 30 Seconds To Mars (RPS)
Personnage/couple : Jared Leto, Shannon Leto, Tomislav Milicevic.
Rating : PG-13
Disclaimer : Je ne connais la vie de ces charmants Marsiens. Ceci étant donc dit prenez cette fic pour ce qu'elle est : de la fiction.
Participation au vote de fin de mois : non
Il y a quelqu’un dans la pièce. Je le sais, je l’entends respirer. Le parquet craque sous ses pas. La personne se rapproche de moi. Je tourne la tête vers elle.
-Bonjour. je lance pour engager la conversation mais surtout pour savoir à qui j’ai affaire.
-Comment vas-tu aujourd’hui ?
Shannon. Je le sens s’asseoir à côté de moi. Une main caresse la mienne.
-On fait aller. Et toi ça va ?
-Super ! J’ai été faire des photos. Tu verrais l’endroit il est … Oh pardon ! Je ne voulais pas dire ça !
Je lui fais un petit sourire. Les premiers temps ça me faisait mal d’entendre ce genre de phrases, depuis je m’y suis habitué. J’ai appris à être moins aigri par rapport à mon sort. J’ai reçu des éclats de verres dans les yeux. Je suis aveugle. Je ne retrouverais jamais la vue complètement. D’après les médecins il y aurait des chances pour que je puisse apercevoir de nouveau certaines choses mais je ni crois guère. Je m’appuie contre me frère qui me serre dans ses bras en une étreinte aussi protectrice que douce.
-Tomo n’est pas là ?
-Non. Il travaille aujourd’hui. Il doit rentrer vers 15h. Il est quelle heure ?
-13h30. Tu as mangé ?
-Oui. Tomo m’a fait un sandwich avant de partir.
-Bien !
Nous restons une dizaine de minutes comme ça, dans nos pensées. La main de mon frère cajole mes cheveux en un geste fraternel.
-Tu veux qu’on aille se promener ? Sortir te ferais le plus grand bien ! me lance mon frère. Je grogne. Je suis si bien ici.
-Et risquer de croiser des paparazzi ? Non merci !
-Rhoooo, aller Bro’.
Shannon me pousse avant de se lever et de me faire faire de même. Je bougonne un peu. J’ai pas vraiment envie de sortir. Il y a trop de monde à l’extérieur. Je me laisse quand même entraîner. Shann’ me donne mon manteau et me laisse l’enfiler. J’entends un stylo gratter sur du papier. Il doit être en train d’écrire un mot pour Tomo afin de ne pas l’inquiéter s’il rentrait avant nous.
-Shaaaan. Tu peux me passer mes lunettes s’il te plaît ?
Je ne peux pas sortir sans, elles me permettent d’affronter le regard inquisiteurs des gens.
-Elles sont où ?
-Je ne sais pas. Je crois qu’elles sont dans le salon mais je ne suis pas sûr.
-C’est bon, je les ai trouvé.
Mon frère se rapproche de moi. Je sens par la suite les lunettes glisser jusqu’à mon nez.
-Où va-t-on ?
-C’est toi qui décide. Je ne suis que le chauffeur.
Un sourire éclaire mon visage.
-Alors, on va aller à la plage. Et on amène Judas avec nous.
-Ok. Judas ! Viens par là mon gros ! On va se promener.
Mon chien se précipite sur nous. Ses griffes frottent le parquet, il halète.
C’est fou comme mon ouïe s’est développée depuis l’accident. J’arrive à percevoir des sons auxquels je ne faisais pas attention auparavant. Je peux aussi dire les émotions qui traversent les gens que je connais rien qu’à l’intonation de leurs voix.
La main de mon frère se glisse dans la mienne pour me guider.
Il ouvre la porte et nous sortons. J’essaye de visualiser l’allée. Le nombre de pas qu’il me reste à faire pour atteindre la voiture. Le nombre de pas entre moi et la pelouse. Ma vie ne se résumé presque plus qu’en nombre de pas. La table basse est à dix pas de la porte d’entrée du salon plus quatre pas à droite. Mon fauteuil est à deux pas de la table basse. Le bureau se trouve devant la fenêtre, qui se trouve huit pas derrière mon fauteuil. Et ainsi de suite. La première fois que Tomo a fait le ménage après mon retour de l’hôpital il y a eu une crise. Il avait déplacé mon fauteuil de trois pas sur le côté. Lorsque j’étais encore voyant ça n’aurait pas changé grand-chose mais là … ce sont mes repères.
Nous sommes à la voiture. Ma portière est ouverte, je n’ai qu’à rentrer et m’installer. Shann’ met Judas dans le coffre.
Une demi-heure plus tard nous nous retrouvons au bord de la mer. Je m’assieds sur la dune, à l’écoute de la nature qui m’entoure. Le flux et reflux des vagues m’apaisent. Il y a quelques temps j’aurai fermé les yeux pour ne me concentrer que sur ces bruits synonymes de paix.
Aujourd’hui je n’ai pas le choix. Mes yeux, bien qu’ouverts ne voient rien. La pénombre a définitivement envahit ma vie depuis près de six mois.
-Ca te dérange pas que je prenne des photos ?
-Pourquoi ça me dérangerait ?
-Parce que … j’aimerais te photographier.
Je ne lui réponds pas. Il faut que je réfléchisse. Avant j’adorais être pris en photo, faire la grimace devant l’appareil, faire des gestes obscènes et autres. Mais tout a changé. Je ne supporte plus d’être la cible des photos.
-Je … d’accord.
C’est mon frère, il ne fera rien de mal avec.
-Merci Bro’.
-Tu veux que je fasse quoi ?
-Ce que tu veux. Fais comme si je n’étais pas là.
Je décide de rester assis. Les yeux vers le large. Enfin, je suppose. L’obturateur cliquette de temps en temps.
-Judas. Viens mon chien !
Mon husky me saute dessus et me lèche le visage. Je rigole. Je câline mon chien. Il pu et est trempé mais je l’adore. Quand on est à la maison il me suit généralement partout. C’est comme s’il veillait sur moi tel un ange gardien. Si seulement il avait été dans la voiture lorsque … non ! Je ne dois pas penser ça.
J’enlève mes tongues. Je veux pouvoir tout sentir sous mes pieds. Je me lève doucement.
J’espère ne rien rencontrer sur mon chemin même si je sais que Shannon me dirait si un obstacle se mettait sur ma route.
Je m’approche de l’eau, pas trop près. Juste assez pour avoir les pieds mouillés. Judas cour à côté de moi et m’éclabousse. Je râle pour la forme.
J’entends une voiture se garer sur le parking. Je tourne la tête alors que du Iron Maiden s’échappe des enceintes. Je retourne lentement m’asseoir à ma place. Toujours mon système de compte. Je vérifie que mes lunettes soient bien en place. Je déteste qu’on voit mes faiblesses. Ma cécité en est une. Des bras viennent enserrer ma taille et une paire de lèvres se pose dans mon cou. Je caresse le visage et un sourire se forme sur le mien. Tomo.
-Tu as déjà fini ?
-Oui, on m’a libéré une demi-heure plus tôt. Et comme j’ai vu le mot de Shann j’ai décidé de venir vous rejoindre. Tu m’as manqué mon amour.
-Toi aussi tu m’as manqué.
-Tu veux bien enlever tes lunettes ? Je préfère quand tu ne les as pas.
-Oui mais les gens …
-Il n’y a personne chéri. Juste nous trois.
Une main m’enlève mes lunettes protectrices alors qu’une main caresse ma joue.
L’obturateur cliquette une nouvelle fois.
-Shann’, j’espère que tu n’es pas en train de nous photographier !
-Rhooo, fais pas le rabat-joie frangin ! Vous êtes trop mignons tous les deux.
Je me réfugie dans les bras de mon ange et embrasse son cou. Je m’abreuve de son odeur si douce. Mes mains passent sur ses reins.
-Chéri, arrêtes cela tout de suite sinon je ne répond plus de moi. me souffle-t-il d’une voix chaude à l’oreille.
- J’ai envie de te faire l’amour darling.
S’il y a bien une chose que je regrette c’est de ne plus voir son visage au moment de la jouissance. Il était si beau. Il l’est toujours malgré la cicatrice qui barre sa joue gauche depuis l’accident.
-Je ne te savais pas exhibitionniste ! rigole-t-il. Je sors de mes pensées.
-Pfff. J’ai jamais dis qu’on est obligés de le faire ici. Mais on pourrait rentrer à la maison.
-C’est une bonne idée en effet. On y va ? Tu as besoin d’aide pour remettre tes chaussures ?
-Oui on y va et non maman, je sais mettre mes scratch tout seul, comme un grand que je suis.
Un éclat de rire me prend. Je mets mes chaussures et nous nous levons.
-Shann’ on rentre !
-Ok, je passerais demain avec les photos.
-Ouais, pas de prob’.
Tomo me fait monter dans la voiture. Judas est dans le coffre. Une fois que mon homme est attaché je pose ma main sur sa cuisse. Nous rentrons tranquillement à la maison.
-Bonjour. je lance pour engager la conversation mais surtout pour savoir à qui j’ai affaire.
-Comment vas-tu aujourd’hui ?
Shannon. Je le sens s’asseoir à côté de moi. Une main caresse la mienne.
-On fait aller. Et toi ça va ?
-Super ! J’ai été faire des photos. Tu verrais l’endroit il est … Oh pardon ! Je ne voulais pas dire ça !
Je lui fais un petit sourire. Les premiers temps ça me faisait mal d’entendre ce genre de phrases, depuis je m’y suis habitué. J’ai appris à être moins aigri par rapport à mon sort. J’ai reçu des éclats de verres dans les yeux. Je suis aveugle. Je ne retrouverais jamais la vue complètement. D’après les médecins il y aurait des chances pour que je puisse apercevoir de nouveau certaines choses mais je ni crois guère. Je m’appuie contre me frère qui me serre dans ses bras en une étreinte aussi protectrice que douce.
-Tomo n’est pas là ?
-Non. Il travaille aujourd’hui. Il doit rentrer vers 15h. Il est quelle heure ?
-13h30. Tu as mangé ?
-Oui. Tomo m’a fait un sandwich avant de partir.
-Bien !
Nous restons une dizaine de minutes comme ça, dans nos pensées. La main de mon frère cajole mes cheveux en un geste fraternel.
-Tu veux qu’on aille se promener ? Sortir te ferais le plus grand bien ! me lance mon frère. Je grogne. Je suis si bien ici.
-Et risquer de croiser des paparazzi ? Non merci !
-Rhoooo, aller Bro’.
Shannon me pousse avant de se lever et de me faire faire de même. Je bougonne un peu. J’ai pas vraiment envie de sortir. Il y a trop de monde à l’extérieur. Je me laisse quand même entraîner. Shann’ me donne mon manteau et me laisse l’enfiler. J’entends un stylo gratter sur du papier. Il doit être en train d’écrire un mot pour Tomo afin de ne pas l’inquiéter s’il rentrait avant nous.
-Shaaaan. Tu peux me passer mes lunettes s’il te plaît ?
Je ne peux pas sortir sans, elles me permettent d’affronter le regard inquisiteurs des gens.
-Elles sont où ?
-Je ne sais pas. Je crois qu’elles sont dans le salon mais je ne suis pas sûr.
-C’est bon, je les ai trouvé.
Mon frère se rapproche de moi. Je sens par la suite les lunettes glisser jusqu’à mon nez.
-Où va-t-on ?
-C’est toi qui décide. Je ne suis que le chauffeur.
Un sourire éclaire mon visage.
-Alors, on va aller à la plage. Et on amène Judas avec nous.
-Ok. Judas ! Viens par là mon gros ! On va se promener.
Mon chien se précipite sur nous. Ses griffes frottent le parquet, il halète.
C’est fou comme mon ouïe s’est développée depuis l’accident. J’arrive à percevoir des sons auxquels je ne faisais pas attention auparavant. Je peux aussi dire les émotions qui traversent les gens que je connais rien qu’à l’intonation de leurs voix.
La main de mon frère se glisse dans la mienne pour me guider.
Il ouvre la porte et nous sortons. J’essaye de visualiser l’allée. Le nombre de pas qu’il me reste à faire pour atteindre la voiture. Le nombre de pas entre moi et la pelouse. Ma vie ne se résumé presque plus qu’en nombre de pas. La table basse est à dix pas de la porte d’entrée du salon plus quatre pas à droite. Mon fauteuil est à deux pas de la table basse. Le bureau se trouve devant la fenêtre, qui se trouve huit pas derrière mon fauteuil. Et ainsi de suite. La première fois que Tomo a fait le ménage après mon retour de l’hôpital il y a eu une crise. Il avait déplacé mon fauteuil de trois pas sur le côté. Lorsque j’étais encore voyant ça n’aurait pas changé grand-chose mais là … ce sont mes repères.
Nous sommes à la voiture. Ma portière est ouverte, je n’ai qu’à rentrer et m’installer. Shann’ met Judas dans le coffre.
Une demi-heure plus tard nous nous retrouvons au bord de la mer. Je m’assieds sur la dune, à l’écoute de la nature qui m’entoure. Le flux et reflux des vagues m’apaisent. Il y a quelques temps j’aurai fermé les yeux pour ne me concentrer que sur ces bruits synonymes de paix.
Aujourd’hui je n’ai pas le choix. Mes yeux, bien qu’ouverts ne voient rien. La pénombre a définitivement envahit ma vie depuis près de six mois.
-Ca te dérange pas que je prenne des photos ?
-Pourquoi ça me dérangerait ?
-Parce que … j’aimerais te photographier.
Je ne lui réponds pas. Il faut que je réfléchisse. Avant j’adorais être pris en photo, faire la grimace devant l’appareil, faire des gestes obscènes et autres. Mais tout a changé. Je ne supporte plus d’être la cible des photos.
-Je … d’accord.
C’est mon frère, il ne fera rien de mal avec.
-Merci Bro’.
-Tu veux que je fasse quoi ?
-Ce que tu veux. Fais comme si je n’étais pas là.
Je décide de rester assis. Les yeux vers le large. Enfin, je suppose. L’obturateur cliquette de temps en temps.
-Judas. Viens mon chien !
Mon husky me saute dessus et me lèche le visage. Je rigole. Je câline mon chien. Il pu et est trempé mais je l’adore. Quand on est à la maison il me suit généralement partout. C’est comme s’il veillait sur moi tel un ange gardien. Si seulement il avait été dans la voiture lorsque … non ! Je ne dois pas penser ça.
J’enlève mes tongues. Je veux pouvoir tout sentir sous mes pieds. Je me lève doucement.
J’espère ne rien rencontrer sur mon chemin même si je sais que Shannon me dirait si un obstacle se mettait sur ma route.
Je m’approche de l’eau, pas trop près. Juste assez pour avoir les pieds mouillés. Judas cour à côté de moi et m’éclabousse. Je râle pour la forme.
J’entends une voiture se garer sur le parking. Je tourne la tête alors que du Iron Maiden s’échappe des enceintes. Je retourne lentement m’asseoir à ma place. Toujours mon système de compte. Je vérifie que mes lunettes soient bien en place. Je déteste qu’on voit mes faiblesses. Ma cécité en est une. Des bras viennent enserrer ma taille et une paire de lèvres se pose dans mon cou. Je caresse le visage et un sourire se forme sur le mien. Tomo.
-Tu as déjà fini ?
-Oui, on m’a libéré une demi-heure plus tôt. Et comme j’ai vu le mot de Shann j’ai décidé de venir vous rejoindre. Tu m’as manqué mon amour.
-Toi aussi tu m’as manqué.
-Tu veux bien enlever tes lunettes ? Je préfère quand tu ne les as pas.
-Oui mais les gens …
-Il n’y a personne chéri. Juste nous trois.
Une main m’enlève mes lunettes protectrices alors qu’une main caresse ma joue.
L’obturateur cliquette une nouvelle fois.
-Shann’, j’espère que tu n’es pas en train de nous photographier !
-Rhooo, fais pas le rabat-joie frangin ! Vous êtes trop mignons tous les deux.
Je me réfugie dans les bras de mon ange et embrasse son cou. Je m’abreuve de son odeur si douce. Mes mains passent sur ses reins.
-Chéri, arrêtes cela tout de suite sinon je ne répond plus de moi. me souffle-t-il d’une voix chaude à l’oreille.
- J’ai envie de te faire l’amour darling.
S’il y a bien une chose que je regrette c’est de ne plus voir son visage au moment de la jouissance. Il était si beau. Il l’est toujours malgré la cicatrice qui barre sa joue gauche depuis l’accident.
-Je ne te savais pas exhibitionniste ! rigole-t-il. Je sors de mes pensées.
-Pfff. J’ai jamais dis qu’on est obligés de le faire ici. Mais on pourrait rentrer à la maison.
-C’est une bonne idée en effet. On y va ? Tu as besoin d’aide pour remettre tes chaussures ?
-Oui on y va et non maman, je sais mettre mes scratch tout seul, comme un grand que je suis.
Un éclat de rire me prend. Je mets mes chaussures et nous nous levons.
-Shann’ on rentre !
-Ok, je passerais demain avec les photos.
-Ouais, pas de prob’.
Tomo me fait monter dans la voiture. Judas est dans le coffre. Une fois que mon homme est attaché je pose ma main sur sa cuisse. Nous rentrons tranquillement à la maison.