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Un petit repost !
Titre : Blanche-Neige
Auteur :
flo_nelja
Jour/Thème : 25 février/blanche-neige
Fandom : Hôshin Engi
Couple : Hiko/Bunchu (Fei-Hu/Wenzhong en VF)
Rating : PG
Disclaimer : Cette version des personnages est à Ryu Fujisaki.
Participation au vote de fin de mois : Non
Avertissements : D'une part, ceci est un conte à la noi, c'est-à-dire une parodie de conte en mode script. D'autre part, comme précisé plus haut, ceci est un repost, et un vieux encore, la fic doit dater de 2002, je pense. Donc, ce n'est pas tout à fait mon style actuel. Oh, et il y a peut-être quelques références à de précédents contes et quelques private jokes...
Notes : Ecrit avec les noms japonais, désolée pour les lecteurs de la VF, je ne sais même pas si elle existait à l'époque...
Moi : Il y a très longtemps...
Tous : Ne me dis pas que tu es en train de commencer un conte de fées.
Moi : Pas sans vous en avoir avertis, voyons...
Tous : *soupir de soulagement*
Moi : Aussi, laissez-moi terminer mon avertissement! ^^;; Il y a très longtemps, Hoa-sama avait en projet une fic conte de fées sur Hiko et Bunchu...
Tous, surtout Hiko et Bunchu : Argh...
Moi : Mais à la suite d'un malencontreux plantage d'ordinateur, la fic a été perdue. Aussi, bien que je sache que je ne pourrai jamais faire aussi bien, j'ai décidé de reprendre son idée - qu'elle me pardonne si elle en a connaissance - et d'écrire un crossover Hôshin Engi / Blanche-Neige.
Taikôbô : C'est vrai que jusqu'ici nous avions échappé à celui-là... Pour le plus grand bien de la population, d'ailleurs.
Moi : Tu recommences à être impertinent.
Taikôbô : Maintenant que je sais que je jouerai dans tous les contes de fées, je n'ai plus rien à perdre...
Moi : Groumph grrr. Si tu te tais, tu auras un petit rôle.
Taikôbô : Tiens, tu n'as pas distribué les rôles à l'avance, cette fois?
Moi : Si, mais laisse moi finir : Si tu ne te tais pas, tu auras un petit rôle, mais qui meurt dans d'atroces souffrances.
Taikôbô : Gloups...
Moi : L'héroïne de ce conte, la jeune et tendre princesse, sera jouée par Bunchu...
Bunchu : *atterré*
Moi : Mais comme Bunchu a un grand fan club, et que d'ailleurs j'en fais partie, j'ai accepté pour lui de remplacer ce rôle par celui du héros du conte, le jeune et tendre prince.
Bunchu : Ca aurait pu être pire...
Moi : Ca peut toujours être pire! Vous ne m'avez jamais vue dans toute la gloire de ma dévotion au pire!
Taikôbô : *bas* On aimerait mieux pas...
Moi : Tu as dit quelque chose, Taikôbô?
Taikôbô : *rire forcé* Non, rien.
Moi : La méchante reine sera jouée par Dakki.
Dakki : *salue triomphalement, au milieu des applaudissements de ses soeurs et de ses fans*
Moi : Et son mari par le roi Chu-ô.
Chu-ô : *salue au milieu de pas d'applaudissements du tout*
Moi : Le prince qui aime Blanche-Neige sera, bien sur, joué par Hiko...
Hiko : *fait semblant de ne pas entendre*
Moi : Et son fier destrier sera joué par Suppushan!
Suppu : Goshujin, on me sépare de vous!
Taikôbô :*qui lui fait de grands signes de se taire, et parle bas* Peut-être qu'elle m'oubliera...
Moi : Mais non, bien sur. C'est impossible. Tu sais bien que tu es mon personnage préféré. (Ca se voit, non?) Taikôbô, tu joueras le chasseur, serviteur de Dakki.
Taikôbô : T_T.
Moi : Passons maintenant sept nains. Dans une honteuse soumission aux archétypes de Disney, et un désir brulant de faire des gags supplémentaires, je vais donner des personnalités distinctes aux sept nains.
Taikôbô : Sais-tu que Bruno Bettelheim dit qu'il ne faut pas leur en donner?
Moi : Et pourquoi donc?
Taikôbô : Pour des raisons psychanalytiques pipo, donc respectables.
Moi : Une raison de plus de les distinguer, ha ha ha! (Je hais la psychanalyse). Parmi les nains, Prof sera joué par Taiitsu Shinjin.
GenshiTenson : Ce n'est pas moi! *s'évanouit d'heureuse émotion*
Taiitsu : *salue en agitant les bras* C'est moi le plus intelligent! Et en plus, le chef! Bonne initiative!
Moi : Joyeux sera joué par Tenshô.
Tenshô : *grand sourire*
Moi : Dormeur sera joué par Roshi.
Roshi : ZZZZZZZZzzzzzzZZZZZZZzzzzzz...
Moi : Timide sera joué par Fugen.
Fugen : ^^
Moi : Grincheux sera joué par Raishinshi.
Raishinshi : Quoi ! Non seulement, c'est la première fois que tu me donnes un rôle, mais en plus, c'est un rôle affreusement secondaire! C'est quoi ce mauvais trip?
Moi : *sans répondre* Simplet sera joué par Nataku.
Nataku : Meurs *lance le kenkonken*
Moi : Pourquoi? Pourkwwwwâââââââ? *esquive le kenkonken, qui se prépare déjà à revenir*
Nataku : Ben... en fait, je sais pas.
Moi : Voilà! Donc ne m'explose pas la tête! Et enfin, Atchoum sera joué par Yôzen.
Yôzen : *affichant un sourire forcé* Pourquoi moi?
Moi : Pourquoi pas?
Yôzen : Ma santé est excellente! Je ne suis jamais enrhumé, je n'ai jamais la morve au nez, et j'ai même été le dernier à succomber aux attaques de ce... *se reprend avant de dire un gros mot non conforme à son image* du savant fou, là, le dieu de la variole.
Moi : Tu as oublié son nom, toi aussi?
Yôzen : Comme tout le monde. J'ai une intelligence supérieure, mais il y a des limites à tout. Mais ne détourne pas la conversation : pourquoi moi?
Moi : Tu sais que nous sommes dans un manga.
Yôzen : Oui. Enfin au naturel. Tu nous en fait un peu sortir, là.
Moi : Ce n'est pas grave. Et dans les mangas, les personnages éternuent quand quelqu'un, hors de leur portée d'oreille, parle d'eux.
Yôzen : Moui.
Moi : Et tu es le perso le plus populaire! Donc, tu es celui dont les jeunes filles en fleur parlent le plus, et avec le plus de sourires extasiés! Par conséquent, c'est bien toi qui éternues le plus souvent, si on s'en tient à ces règles.
Yôzen : *méfiant* Et... nous en tenons-nous à ces règles?
Moi : Quand je veux.
*Yôzen est pris d'une terrible crise d'éternuements*
Moi : Parfait! Les rôles sont établis, nous pouvons commencer!
Moi : Il était une fois, dans un lointain royaume, un roi qui était veuf. Il vivait avec son unique fils, le jeune prince Bunchu. Mais un jour, il prit une grande décision.
Chu-ô : Mon fils! J'ai rencontré une merveilleuse jeune fille. Je vais me remarier!
Bunchu : Père, êtes-vous sur que c'est vraiment nécessaire? Voulez-vous oublier ma mère, l'impératrice Kôshi?
Chu-ô : He bien, ta mère était bien belle, mais elle est morte, et il y a des choses de la nature... enfin, on ne peut pas toujours se débrouiller avec une femme morte. Tu comprendras quand tu seras plus grand *tapote affectueusement la tête de Bunchu*
Bunchu : Grrrr...
Moi : La nouvelle belle-mère vint s'installer au chateau avec ses vingt-quatre valises. Bunchu la détesta tout de suite.
Dakki : Mon beau-fils chéri! Viens embrasser ta belle-mère! *lui pince la joue très fort, en prenant l'air affectueux*
Moi : Hum, et on le comprend un peu. La nouvelle reine était très belle et très intelligente, mais elle était aussi très cruelle et prétentieuse. Tous les soirs, elle se regardait sans son miroir, et lui demandait.
Dakki : Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Oui, dame Dakki, vous êtes bien la femme la plus belle, la plus intelligente et la plus forte du royaume.
Moi : Et la reine Dakki était rassurée. Elle savait ce miroir incapable de mentir, car c'était un miroir magique.
Taikôbô : *sarcastique* Et les miroirs non magiques sont spécialistes des mensonges à la petite semaine, c'est bien connu...
Moi : *air menaçant pour Taikôbô* Bunchu grandissait, mais il ne devanait pas plus proche de sa belle-mère. Il advint que le roi Chu-ô dut partir en mission diplomatique dans le pays de Zhou...
Chu-ô : Au revoir, ma chère femme, mon cher fils. Portex-vous bien, et ne vous disputez pas trop. J'ai confiance en vous, je sais que vous y arriverez *air ému tout à fait hors de propos*
Dakki : Ah ah ah! Je vais enfin pouvoir traiter mon beau-fils comme je l'entends! Il n'a jamais été gentil avec moi. Il ne cède pas à mon charme légendaire, et il lui arrive même d'essayer de m'empêcher de torturer mes serviteurs! Mais maintenant, c'est moi le chef.
Moi : Et Bunchu fut traité à partir de ce jour avec la plus grande des rigueurs. Mais il avait une volonté de fer, et cela ne le gênait pas du tout. Beaucoup moins, en tout cas, que de voir les exactions quotidiennes de sa belle-mère la reine sur le peuple.
Dakki : Voyons... La fosse auz serpents, les colonnes de bronze, les tigres... ai-je oublié quelque chose?
Moi : La vie était dure pour Bunchu, mais supportable. Ce qui lui pesait le plus était la solitude.
Bunchu : Un jour mon prince viendraaaa... *à l'auteur* je suis forcé de chanter des bêtises pareilles?
Moi : *air de componction* Je ne suis absolument pas responsable. Va te plaindre à l'esprit de Walt Disney.
Bunchu : Groumph.
Moi : Heureusement, son ami le prince Hiko, du royaume d'à côté, venait souvent le voir, et ils essayaient ensemble de contrer les exactions de la méchante reine, ce qui était plus facile à deux. Bunchu était toujours extrêmement heureux de ces visites. Ils ne pensaient pas à se quitter un jour. Mais vint le soir fatidique où la reine alla interroger une fois de plus son miroir...
Dakki : Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Eh bien, dame Dakki, maintenant que j'y pense...
Dakki : Quoi, quoi?
Yônin : *en miroir* Vous êtes assurément très belle, très intelligente et très forte. Mais Bunchu est maintenant presque aussi fort que vous. Même niveau intelligence, il n'est pas loin de votre niveau. Et quand à la beauté, on va dire que... ça dépend des gouts...
Dakki : Sois plus précis.
Yônin : *en miroir* Ben la beauté masculine et la beauté féminine, c'est pas évident à comparer, vous savez. Et même autrement, c'est toujours subjectif. Enfin, pour ce que j'en dis...
Dakki : En clair, tu es en train de me dire que je ne suis plus la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* En clair, oui.
Dakki : *faisant mine de s'arracher les cheveux* Oh, je suis éminemment contrariée! Il va falloir que je fasse quelque chose! *à l'auteur* Eh, pourquoi je suis censée piquer une crise de colère, là? C'est pas comme si je ne pouvais pas le faire disparaître immédiatement et sans formalité... Ca ne devrait même pas me troubler une demi-seconde...
Moi : *à Dakki* Désolée, c'est dans ton rôle. *tout haut* Et le lendemain, elle fit venir un chasseur au palais.
Dakki : J'ai quelque chose à te demander.
Taikôbô : *air particulièrement stupide* Quoi-z-y donc?
Dakki : Quelque chose de vraiment facile. Je veux que demain, tu emmènes la princesse faire un tour dans la forêt...
Taikôbô : Hela, dame reine! Je suis chasseur, pas babysitter!
Dakki : Ce n'est pas grave, la suite du programme correspondra mieux à tes inclinations et à tes gouts. Je veux ensuite que tu tues la princesse, et que tu me rapportes son coeur. Je le mangerai aux petits oignons!
Taikôbô : C'est-y vrai que ça change tout... *après avoir gravement réfléchi* Je suis votre homme!
Moi : Le lendemain, le chasseur emmena la pauvre princesse... euh, le pauvre prince... dans la forêt. Il était armé d'une grande hache, d'une machette, de diverses paopeis, et de tout un arsenal terrifiant...
Taikôbô : *ployant sous le poids de ses bagages* Pfff pfff...
Bunchu : Monsieur le chasseur, ne pourrions-nous pas aller un petit peu plus vite?
Taikôbô : Je crois que nous ferions mieux de nous arrêter, au contraire. J'ai quelque chose de très important à vous dire, prince.
Bunchu : Quoi donc?
Taikôbô : La reine m'a demandé de vous assassiner.
Bunchu : *se prépare au combat*
Taikôbô : *se planque* Eh, du calme! Si j'avais eu l'intention de suivre ses ordres, je ne vous aurais pas averti, je vous aurais frappé dans le dos, comme le fait un homme sain d'esprit! Non, je n'ai accepté que pour qu'elle ne donne pas le travail à quelqu'un d'autre. Je compte vous laisser vous enfuir.
Bunchu : Vous êtes un homme généreux, chasseur. Mais dites-moi, ne vous punira-t-elle pas, quand elle saura ce que vous avez fait?
Taikôbô : Je suis censé lui ramener votre coeur comme preuve. J'en ramènerai un autre! Je ne sais pas... une biche... un sanglier... on trouve toujours!
Bunchu : Merci beaucoup, chasseur!
Taikôbô : De rien!
Moi : Et Bunchu s'enfonça dans la forêt profonde. Les arbres étaient noirs et menaçants. En plus, il y avait plein de petits insectes qui piquent et de plantes pas agréables, genre les ronces et les orties. Et le sol était boueux, par endroits. En bref, Bunchu se demandait vraiment où il allait pouvoir passer la nuit. C'est alors qu'il aperçut une toute petite maison, au milieu d'une clairière.
Bunchu : *joignant les mains* Les habitants de cette maison sont surement bons et généreux, il m'offriront le gîte et le couvert! *à l'auteur* Tu as changé le perso d'origine de sexe, mais tu lui gardes sa niaiserie outrageuse, à ce que je vois.
Moi : *à Bunchu* On peut dire ça. Il faut ce qu'il faut. *tout haut* Bunchu frappa à la porte ; nul ne lui répondit. Il tourna alors la poignée ; la porte était ouverte. Il entra. Il n'y avait personne, mais il y avait une table, avec sept assiettes, sept verres et sept couverts. La maison était aussi d'une saleté terrifiante. Bunchu se vêtit d'un propret tablier blanc...
Bunchu : *soupir*
Moi : Il nettoya tout, entreprit de se faire cuire quelque chose, utilisant les provisions de bouche de la maison avec un sans-gêne sans nom, et finalement s'effondra en travers sur les sept petits lits de la chambre à coucher. Il faut dire que la marche dans les bois, jointe au travail de nettoyage, aurait épuisé n'importe qui. Pour tout dire, moi ça m'aurait épuisée avant même d'avoir commencé. D'ailleurs, je dois avouer que là même, rien que d'y penser... *coup de barre*
Bunchu : Bon, ça y est, je dors, tu ne veux pas faire un peu avancer l'histoire?
Moi : Si, si... Cette maison appartenait à sept nains, qui revenaient justement du travail.
Les nains : La la la schtroumpf la la...
Taikôbô : Tu ne vas pas me dire que tu confonds les nains de Blanche-Neige et les schtroumpfs?
Moi : En fait... si ^^;;
Taikôbô : ^^;;
Moi : J'ai eu le plus grand mal à retrouver les noms et que ça soit les bons! A chaque fois, c'étaient des noms de Schtroumpfs qui me venaient en tête!
Taikôbô : Et c'est ça qui prétend être spécialiste des contes.
Moi : Ou alors, peut-être que c'étaient ceux des nains de "La légende de Blanche-Neige", la version japonaise... Je sais plus... *regardant fixement Taikôbô* Mais tu n'es pas encore rentré annoncer la nouvelle à la reine et lui apporter un coeur, toi? Tu te souviens de ce que j'avais dit quant aux atroces souffrances?
Taikôbô : Les biches sont difficiles à trouver en cette saison, et je traine dans la forêt depuis tout à l'heure. Puis c'est pas facile d'attraper des biches avec un hameçon droit.
Moi : Dépêche-toi, dépêche-toi! Et puisqu'on crossoverise avec Disney, fais attention que ça soit pas la mère de Bambi. Où en étais-je? Ah oui, les nains revenaient du travail...
Les nains : Hei hi, hei ho, on rentre du boulot...
Moi : *criant à Taikôbô qui s'éloigne* Tu vois que je la connais, la vraie chanson! *reprenant* et ils eurent la surprise de trouver leur maison toute propre.
Tenshô : Oh, quel bonheur! Nous n'aurons pas à faire le ménage aujourd'hui!
Raishinshi : Ca veut dire que quelqu'un est rentré ici en notre absence! Sans notre permission! Je suis soupçonneux...
Taiitsu : Il y a des traces de pas. Il est aussi entré dans notre chambre.
Yôzen : Allons voir! *pris d'une terrible crise d'éternuements*
Moi : *bas* Je suis basse et vile... *haut* Les nains montèrent les escaliers pour se retrouver dans la chambre. Ils y virent Bunchu, endormi sur leurs lits.
Roshi : *désespéré* Mon lit! Mon lit est pris!
Tenshô : Comme il a l'air aimable!
Fugen : ^^
Raishinshi : Il faut se méfier des apparences. Je suis sur qu'il ne pensera qu'à nous attaquer quand il sera réveillé! Autant commencer.
Nataku : Oui! Battons-nous!
Yôzen : Il faudrait savoir ce qu'il est venu faire là.
Taiitsu : Réveillons-le pour lui demander.
Raishishi : *déçu* On ne le latte pas, alors?
Taiitsu : Pas tout de suite...
Moi : Ils réveillèrent Bunchu, qui leur raconta son aventure avec de grands cris de désespoir. Les nains furent très émus, et l'invitèrent à rester vivre avec eux, à leur faire la cuisine, et à tenir leur maison propre.
Bunchu : *sombre* Quel charmant programme...
Moi : Pendant ce temps, le chasseur était rentré auprès de la reine avec un coeur de biche, et la reine l'avait mangé aux petits oignons après en avoir fait du steak haché. Elle avait été tellement satisfaite de son acte, que pendant plusieurs jours elle n'avait plus pensé à consulter son miroir, sa propre conscience lui jetant suffisamment de fleurs. Bunchu vivait donc heureux, même si son ami le prince Hiko lui manquait un peu. Malheureusement...
Dakki : Tiens, ça fait longtemps que je ne suis pas allée consulter mon miroir. Voyons voir. *se poste devant lui dans une pose charmeuse* Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Vous vous rappelez de ce que j'avais dit à propos de Bunchu?
Dakki : *verte* Mais je l'ai fait tuer, non?
Yônin : *en miroir* Je ne sais pas trop, ce sont des affaires qui ne me concernent pas vraiment, mais en tout cas, il est vivant, il vit dans la forêt, en compagnie de sept nains.
Dakki : Je suis très contrariée... On ne peut plus avoir confiance en personne...
Kibi : *sortant de nulle part* Et moi et moi et moi et moi?
Dakki : *lui souriant* C'est vrai, ma chérie. Aussi, tu vas m'aider à me venger. Tout d'abord, tu vas aller chercher le chasseur à qui j'ai demandé de me rapporter le coeur de Bunchu.
Moi : Mais le chasseur avait depuis peu déménagé sans laisser d'adresse.
Taikôbô : *soupir de soulagement*
Kibi : C'est pas grave! Il suffit de re-tuer Bunchu! Je suis sure que tu peux le faire, grande soeur, et que ça sera même vachement agréable.
Dakki : Tu as raison, petite soeur... Comment ai-je pu un instant me laisser contrarier... Tu vas m'aider, n'est-ce pas?
Kibi : No problemo grande soeur!
Dakki : Je vais préparer une merveilleuse pomme empoisonnée! Ce sera délicieux, il mourra dans d'atroces souffrances! Pendat ce temps, demande au miroir comment arriver chez Bunchu. Tu te transformeras en vieille, et tu iras lui porter la pomme. *sort*
Yônin : *en miroir, ton patient* Bunchu vit dans une clairière au coeur de la forêt, en compagnie de sept mains.
Kibi : Avec sept nains?
Yônin : *en miroir* Oui, il leur fait la cuisine, le ménage...
Kibi : *rigolant* C'est trop ridicule! Je veux voir ça!
Moi : le miroir lui expliqua en détail le chemin. Plus tard, Dakki revint, tenant en main une pomme.
Kibi : Tu sais quoi? Le prince Bunchu vit dans une maison où il fait la cuisine et le ménage! C'est pas trop drôle, grande soeur? T'es sure que tu veux le tuer? On pourra plus se moquer de lui, après!
Dakki : J'en suis sure, petite soeur.
Kibi : Ah. Alors, qu'est-ce que je dois faire?
Dakki : C'est très simple. Tu mettras la pomme dans un panier au milieu d'autres pommes, tu te transformeras en vieille femme, et tu iras voir le prince Bunchu pendant que les nains sont au travail. Tu feras semblant d'avoir une attaque, et alors qu'il te proposeras noblement - car il est toujours noble - de t'aider, tu lui proposeras cette pomme en remerciement.
Kibi : Et alors, et alors?
Dakki : Et alors il la mangera. S'il ne veut pas, demande-lui de façon un peu insistante.
Kibi : Et alors, et alors?
Dakki : Et alors il s'étouffera, sa face deviendra blême, il se mettra à transpirer, il s'effondrera par terre et il mourra dans d'atroces souffrances!
Kibi : T'es la meilleure, grande soeur!
Moi : Et Kibi partit pour la forêt, dans la direction qu'avaient indiquée le miroir. Elle courut très vite d'une traite jusqu'à la clairière, tout en chantant et en dansant. Quand elle arriva en vue de la maison, elle se rappela les conseils de sa soeur et se transforma en vieille femme.
Kibi : *regardant son panier* Zut, j'ai mangé presque toutes les autres pommes!
Moi : Elle s'approche de Bunchu, commença la conversation avec lui. Puis, comme le lui avait conseillé Dakki, elle feignit une attaque.
Bunchu : Madame, est-ce que ça va? *vérifie la respiration*
Kibi : *se relevant* Ce n'est rien, jeune homme. Mais vous êtes bien gentil de vous souciez ainsi de moi. Je vais vous donner une pomme en récompense. *fouille dans son panier, n'arrive plus à retrouver la pomme, panique, la retrouve finalement au fond, et la tend à Bunchu qui ne s'est aperçu de rien*
Bunchu : Mais êtes-vous sure qu'elle ne vous manquera pas? Je ne sais pas si je peux accepter...
Kibi : *paniquant* J'insiste...
Bunchu : Puisqu'il en est ainsi... Je la mettrai dans la tarte aux pommes de ce soir.
Kibi : *paniquant encore plus* Vous ne voulez pas la manger tout de suite, monsi... heu, jeune homme?
Bunchu : Pourquoi pas?
Moi : Bunchu croqua la pomme et tomba mort.
Kibi : *soupir de soulagement* Fini! Je peux manger toutes les autres, maintenant! *réfléchissant* Ou je ferais peut-être mieux de me cacher, au cas où les nains viendraient...
Moi : Et en effet les nains, à cet instant même, étaient sur le chemin du retour de leur travail.
Taiitsu : Je persiste à dire que si nous installons les nouvelles versions des engrenages, nous pouvons monter un poids beaucoup plus important...
Nataku : Quoi ça?
Raishinshi : T'as raison : rien d'intéressant. Quelle idée de parler de trucs pareils!
Tenshô : parlons plutôt de choses plus réjoinssantes, comme du bon repas que Bunchu doit nous avoir préparé!
Fugen : Il est tellement gentil, de se dévouer pour nous!
Roshi : Il fait même les lits!
Yôzen : *éternue encore*
Moi : On ne s'en lasse pas...
Yôzen : *s'essuyant le nez, et lançant un oeil noir à l'auteur* Je trouve que si, vraiment!
Moi : C'est une illusion. *continuant à raconter* Quand les nains arrivèrent à la clairière, ils trouvèrent Bunchu étendu par terre, sans vie.
Taiitsu : *après lui avoir pris le pouls* Son coeur ne bat plus...
Fugen : C'est horrible! Pauvre prince!
Raishinshi : Qui a bien pu faire ça?! Allons lui exploser la tête!
Nataku : Voui!
Moi : Ils eurent vite fait de trouver les traces de Kibi, et de les suivre. Il faut dire que la discrétion n'était pas sa qualité principale, et qu'elle n'avait pas pensé à effacer ses traces...
Raishinshi : Haro, haro!
Kibi : Au secooouuuuurs!!!!!!
Moi : Mais je vais encore une fois me lancer dans une des acrobaties chronologiques qui m'assurent l'admiration de tous : peu de temps avant, Hiko parcourait la forêt en tous sens, accompagné de son fidèle destrier Suppushan.
Suppu : *bas* Je suis un destrier! :) :)
Hiko : Un chasseur qui est passé dans mon royaume m'a assuré que le prince Bunchu, ami cher à mon coeur, se trouvait dans cette forêt. Pourtant, cela fait des jours que je le cherche, et je ne trouve rien.
Suppu : J'ai vu tout à l'heure une petite fille très mignonne qui courait dans cette direction. C'est peut-être un bon présage, ssu?
Hiko : Une petite fille?
Suppu : Oui! *rëveur* C'est peut-être une fée. Vous avez déjà entendu parler de fées?
Hiko : Oui. Nous prendrons ce chemin. Il n'est pas plus mauvais qu'un autre, de toute façon... *air rêveur aussi* Bunchu, mon vieil ami, pourrai-je te retrouver?
Moi : Mais à peine avaient-ils fait mille pas, qu'ils heurtèrent à nouveau la petite fille en question.
Kibi : Au secooouuuuurs!!!!!! Aidez-moi!!!!
Hiko : Qu'y a-t-il, jeune fille?
Kibi : Je suis poursuivie par une bande de nains...
Moi : Hiko promit à la petite fille qu'il la protègerait. Elle se cacha derrière un arbre avec Suppushan, et ils commencèrent à se raconter leur vie. Pendant ce temps, Hiko attendait...
Hiko : Qui êtes-vous? Pourquoi poursuivez-vous cette petite fille?
Raishinshi : Et pourquoi toi tu nous en empêches? *lui balance une décharge électrique dans la tête*
Hiko : *un peu choqué par la décharge, mais toujours droit sur ses jambes* Ouille...
Taiitsu : Les apparences sont contre nous, mais il faut nous comprendre. C'est elle qui a tué notre ami, le prince Bunchu...
Hiko : QUOI?!?
Kibi : Oops...
Moi : Kibi avait promis de ne pas faire de mal à la petite, mais il la laissa ligoter par les nains, et ramener dans la clairière, où gisait le corps de Bunchu.
Hiko : *abattu par l'émotion* Bunchu, mon vieil ami, je n'aurai jamais pu te dire mes sentiments... *aux nains* Il n'y a vraiment rien à faire?
Taiitsu : Maintenant que nous tenons la coupable, nous allons en savoir plus sur la façon dont il est mort, et peut-être y a-t-il moyen...
Raishinshi : *l'interrompant* C'est vrai, ça. *à Kibi* TU VAS NOUS DIRE CE QUE TU LUI AS FAIT, ESPECE DE FAISAN DEPLUME????
Kibi : Nan! *tire la langue*
Hiko : Quelles raisons aviez-vous de tuer un homme aussi honorable, qui ne vous avait rien fait?
Kibi : Ben, c'est ma soeur qui m'avait demandé...
Hiko : Et elle vous a interdit aussi de dire comment vous avez fait?
Kibi : En fait... non.
Suppu : S'il te plait! Dis-le nous! Ca fera plaisir à Hiko, et à moi aussi, ssu...
Kibi : Bon, bon... Ben il y avait une pomme empoisonnée...
Taiitsu : Il faudrait donc lui faire recracher la pomme. Peut-être en lui mettant la tête en bas.
Moi : Hiko saisit Bunchu par les pieds (oui, il est assez grand pour ça) et se mit à le secouer. Le quartier de pomme qui était coincé dans sa gorge sortir, et Bunchu se réveila à la vie...
Taikôbô : *sorti de nulle part* J'espère que tu as conscience que cette scène est totalement anti-romantique?
Moi : Heu...
Taikôbô : Regarde leur position! L'un secouant l'autre par les pieds! Le pseudo-rationalisme du coup du quartier de pomme!
Moi : Mais c'est pas de moi! C'est dans le conte!
Taikôbô : Ils s'embrassent même pas! Tu as même pas gardé le coup du cercueil de verre!
Moi : Ben...
Taikôbô : Je crois que la seule solution pour te rattraper est de noyer la fin dans une indigestion de guimauve...
Moi : Tu crois vraiment?
Taikôbô : Garanti.
Moi : Bon... *se résignant* Quand Hiko le reposa, Bunchu regarda d'abord les nains, en souriant bêtement, puis son regard tomba sur le prince Hiko. Il rougit, bafouilla...
Bunchu : Hiko! Tu es venu! Quel bonheur!
Moi : Le prince Hiko s'agenouilla à côté de Bunchu.
Hiko : Oui, je suis venu... Je ne pouvais plus supporter l'idée que tu étais en danger. Sans parler du fait de ne plus te voir...
Bunchu : *yeux à la Candy* Moi, aussi, j'ai parfois eu du mal à le supporter. C'est parce que...
Hiko : Oui?
Bunchu : Parce que je t'aime, prince Hiko! Même si je n'ai jamais osé te le dire!
Hiko : Moi aussi, je t'aime!
Bunchu : Quelle joie de nous être enfin retrouvés! Notre bonheur sera éternel!
Hiko : Bunchu!
Bunchu : Hiko!
Hiko : Wen Zhong!
Bunchu : Fei-Hu!
Hiko : Wenzon!
Bunchu : Fun-Faze!
Taikôbô : Quoi ça?
Moi : *pendant que Hiko et Bunchu se perdent dans la contemplation l'un de l'autre* Euh, respectivement noms japonais, noms chinois, et noms de la #%$#%$# VF du dessin animé.
Taikôbô : Je suis atterré.
Moi : Ben quoi, au moins c'est plus varié que "- Miaka! - Tamahome!". Hum, où en étais-je? Le prince Hiko et le prince Bunchu voulaient se marier, mais il leur fallait l'autorisation du père de Bunchu...
Taikôbô : Bien sur... Toujours loyalistes à mort... Franchement, si tout le monde était comme ça...
Moi : Ils ne revinrent au palais de Bunchu qu'après le retour du roi. La reine lui avait fait croire que Bunchu était mort d'une maladie, mais en arrivant au palais, ils lui racontèrent toute la vérité.
Dakki : Argh...
Moi : Normalement, ils auraient du faire mourir la reine en la faisant danser jusqu'à la mort dans des chaussures chauffées à blanc. Mais elle avait prévu le coup, et avait déjà fait ses bagages.
Taikôbô : Bienvenue au club.
Moi : Aussi la fête qu'ils organisèrent ne fut-elle pas noircie par des tortures aussi sombres que celles de Dakki en son temps. Le prince Hiko épousa le prince Bunchu. Le même jour, on célébra les noces de Suppushan et de Kibi.
Taikôbô : Je me demande quel est le royaume qui autorise ça...
Moi : un royaume de contes de fées, bien sur! Les sept nains furent invités, et même Timide osa venir de sa chaumière pour faire ses débuts dans le monde. Ils furent mis à la place d'honneur. Il y eut à boire et à manger pour tout le monde. Et ils vécurent tous heureux pour toujours. Et c'est ainsi que finit l'histoire.
FIN
Titre : Blanche-Neige
Auteur :
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Jour/Thème : 25 février/blanche-neige
Fandom : Hôshin Engi
Couple : Hiko/Bunchu (Fei-Hu/Wenzhong en VF)
Rating : PG
Disclaimer : Cette version des personnages est à Ryu Fujisaki.
Participation au vote de fin de mois : Non
Avertissements : D'une part, ceci est un conte à la noi, c'est-à-dire une parodie de conte en mode script. D'autre part, comme précisé plus haut, ceci est un repost, et un vieux encore, la fic doit dater de 2002, je pense. Donc, ce n'est pas tout à fait mon style actuel. Oh, et il y a peut-être quelques références à de précédents contes et quelques private jokes...
Notes : Ecrit avec les noms japonais, désolée pour les lecteurs de la VF, je ne sais même pas si elle existait à l'époque...
Moi : Il y a très longtemps...
Tous : Ne me dis pas que tu es en train de commencer un conte de fées.
Moi : Pas sans vous en avoir avertis, voyons...
Tous : *soupir de soulagement*
Moi : Aussi, laissez-moi terminer mon avertissement! ^^;; Il y a très longtemps, Hoa-sama avait en projet une fic conte de fées sur Hiko et Bunchu...
Tous, surtout Hiko et Bunchu : Argh...
Moi : Mais à la suite d'un malencontreux plantage d'ordinateur, la fic a été perdue. Aussi, bien que je sache que je ne pourrai jamais faire aussi bien, j'ai décidé de reprendre son idée - qu'elle me pardonne si elle en a connaissance - et d'écrire un crossover Hôshin Engi / Blanche-Neige.
Taikôbô : C'est vrai que jusqu'ici nous avions échappé à celui-là... Pour le plus grand bien de la population, d'ailleurs.
Moi : Tu recommences à être impertinent.
Taikôbô : Maintenant que je sais que je jouerai dans tous les contes de fées, je n'ai plus rien à perdre...
Moi : Groumph grrr. Si tu te tais, tu auras un petit rôle.
Taikôbô : Tiens, tu n'as pas distribué les rôles à l'avance, cette fois?
Moi : Si, mais laisse moi finir : Si tu ne te tais pas, tu auras un petit rôle, mais qui meurt dans d'atroces souffrances.
Taikôbô : Gloups...
Moi : L'héroïne de ce conte, la jeune et tendre princesse, sera jouée par Bunchu...
Bunchu : *atterré*
Moi : Mais comme Bunchu a un grand fan club, et que d'ailleurs j'en fais partie, j'ai accepté pour lui de remplacer ce rôle par celui du héros du conte, le jeune et tendre prince.
Bunchu : Ca aurait pu être pire...
Moi : Ca peut toujours être pire! Vous ne m'avez jamais vue dans toute la gloire de ma dévotion au pire!
Taikôbô : *bas* On aimerait mieux pas...
Moi : Tu as dit quelque chose, Taikôbô?
Taikôbô : *rire forcé* Non, rien.
Moi : La méchante reine sera jouée par Dakki.
Dakki : *salue triomphalement, au milieu des applaudissements de ses soeurs et de ses fans*
Moi : Et son mari par le roi Chu-ô.
Chu-ô : *salue au milieu de pas d'applaudissements du tout*
Moi : Le prince qui aime Blanche-Neige sera, bien sur, joué par Hiko...
Hiko : *fait semblant de ne pas entendre*
Moi : Et son fier destrier sera joué par Suppushan!
Suppu : Goshujin, on me sépare de vous!
Taikôbô :*qui lui fait de grands signes de se taire, et parle bas* Peut-être qu'elle m'oubliera...
Moi : Mais non, bien sur. C'est impossible. Tu sais bien que tu es mon personnage préféré. (Ca se voit, non?) Taikôbô, tu joueras le chasseur, serviteur de Dakki.
Taikôbô : T_T.
Moi : Passons maintenant sept nains. Dans une honteuse soumission aux archétypes de Disney, et un désir brulant de faire des gags supplémentaires, je vais donner des personnalités distinctes aux sept nains.
Taikôbô : Sais-tu que Bruno Bettelheim dit qu'il ne faut pas leur en donner?
Moi : Et pourquoi donc?
Taikôbô : Pour des raisons psychanalytiques pipo, donc respectables.
Moi : Une raison de plus de les distinguer, ha ha ha! (Je hais la psychanalyse). Parmi les nains, Prof sera joué par Taiitsu Shinjin.
GenshiTenson : Ce n'est pas moi! *s'évanouit d'heureuse émotion*
Taiitsu : *salue en agitant les bras* C'est moi le plus intelligent! Et en plus, le chef! Bonne initiative!
Moi : Joyeux sera joué par Tenshô.
Tenshô : *grand sourire*
Moi : Dormeur sera joué par Roshi.
Roshi : ZZZZZZZZzzzzzzZZZZZZZzzzzzz...
Moi : Timide sera joué par Fugen.
Fugen : ^^
Moi : Grincheux sera joué par Raishinshi.
Raishinshi : Quoi ! Non seulement, c'est la première fois que tu me donnes un rôle, mais en plus, c'est un rôle affreusement secondaire! C'est quoi ce mauvais trip?
Moi : *sans répondre* Simplet sera joué par Nataku.
Nataku : Meurs *lance le kenkonken*
Moi : Pourquoi? Pourkwwwwâââââââ? *esquive le kenkonken, qui se prépare déjà à revenir*
Nataku : Ben... en fait, je sais pas.
Moi : Voilà! Donc ne m'explose pas la tête! Et enfin, Atchoum sera joué par Yôzen.
Yôzen : *affichant un sourire forcé* Pourquoi moi?
Moi : Pourquoi pas?
Yôzen : Ma santé est excellente! Je ne suis jamais enrhumé, je n'ai jamais la morve au nez, et j'ai même été le dernier à succomber aux attaques de ce... *se reprend avant de dire un gros mot non conforme à son image* du savant fou, là, le dieu de la variole.
Moi : Tu as oublié son nom, toi aussi?
Yôzen : Comme tout le monde. J'ai une intelligence supérieure, mais il y a des limites à tout. Mais ne détourne pas la conversation : pourquoi moi?
Moi : Tu sais que nous sommes dans un manga.
Yôzen : Oui. Enfin au naturel. Tu nous en fait un peu sortir, là.
Moi : Ce n'est pas grave. Et dans les mangas, les personnages éternuent quand quelqu'un, hors de leur portée d'oreille, parle d'eux.
Yôzen : Moui.
Moi : Et tu es le perso le plus populaire! Donc, tu es celui dont les jeunes filles en fleur parlent le plus, et avec le plus de sourires extasiés! Par conséquent, c'est bien toi qui éternues le plus souvent, si on s'en tient à ces règles.
Yôzen : *méfiant* Et... nous en tenons-nous à ces règles?
Moi : Quand je veux.
*Yôzen est pris d'une terrible crise d'éternuements*
Moi : Parfait! Les rôles sont établis, nous pouvons commencer!
Moi : Il était une fois, dans un lointain royaume, un roi qui était veuf. Il vivait avec son unique fils, le jeune prince Bunchu. Mais un jour, il prit une grande décision.
Chu-ô : Mon fils! J'ai rencontré une merveilleuse jeune fille. Je vais me remarier!
Bunchu : Père, êtes-vous sur que c'est vraiment nécessaire? Voulez-vous oublier ma mère, l'impératrice Kôshi?
Chu-ô : He bien, ta mère était bien belle, mais elle est morte, et il y a des choses de la nature... enfin, on ne peut pas toujours se débrouiller avec une femme morte. Tu comprendras quand tu seras plus grand *tapote affectueusement la tête de Bunchu*
Bunchu : Grrrr...
Moi : La nouvelle belle-mère vint s'installer au chateau avec ses vingt-quatre valises. Bunchu la détesta tout de suite.
Dakki : Mon beau-fils chéri! Viens embrasser ta belle-mère! *lui pince la joue très fort, en prenant l'air affectueux*
Moi : Hum, et on le comprend un peu. La nouvelle reine était très belle et très intelligente, mais elle était aussi très cruelle et prétentieuse. Tous les soirs, elle se regardait sans son miroir, et lui demandait.
Dakki : Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Oui, dame Dakki, vous êtes bien la femme la plus belle, la plus intelligente et la plus forte du royaume.
Moi : Et la reine Dakki était rassurée. Elle savait ce miroir incapable de mentir, car c'était un miroir magique.
Taikôbô : *sarcastique* Et les miroirs non magiques sont spécialistes des mensonges à la petite semaine, c'est bien connu...
Moi : *air menaçant pour Taikôbô* Bunchu grandissait, mais il ne devanait pas plus proche de sa belle-mère. Il advint que le roi Chu-ô dut partir en mission diplomatique dans le pays de Zhou...
Chu-ô : Au revoir, ma chère femme, mon cher fils. Portex-vous bien, et ne vous disputez pas trop. J'ai confiance en vous, je sais que vous y arriverez *air ému tout à fait hors de propos*
Dakki : Ah ah ah! Je vais enfin pouvoir traiter mon beau-fils comme je l'entends! Il n'a jamais été gentil avec moi. Il ne cède pas à mon charme légendaire, et il lui arrive même d'essayer de m'empêcher de torturer mes serviteurs! Mais maintenant, c'est moi le chef.
Moi : Et Bunchu fut traité à partir de ce jour avec la plus grande des rigueurs. Mais il avait une volonté de fer, et cela ne le gênait pas du tout. Beaucoup moins, en tout cas, que de voir les exactions quotidiennes de sa belle-mère la reine sur le peuple.
Dakki : Voyons... La fosse auz serpents, les colonnes de bronze, les tigres... ai-je oublié quelque chose?
Moi : La vie était dure pour Bunchu, mais supportable. Ce qui lui pesait le plus était la solitude.
Bunchu : Un jour mon prince viendraaaa... *à l'auteur* je suis forcé de chanter des bêtises pareilles?
Moi : *air de componction* Je ne suis absolument pas responsable. Va te plaindre à l'esprit de Walt Disney.
Bunchu : Groumph.
Moi : Heureusement, son ami le prince Hiko, du royaume d'à côté, venait souvent le voir, et ils essayaient ensemble de contrer les exactions de la méchante reine, ce qui était plus facile à deux. Bunchu était toujours extrêmement heureux de ces visites. Ils ne pensaient pas à se quitter un jour. Mais vint le soir fatidique où la reine alla interroger une fois de plus son miroir...
Dakki : Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Eh bien, dame Dakki, maintenant que j'y pense...
Dakki : Quoi, quoi?
Yônin : *en miroir* Vous êtes assurément très belle, très intelligente et très forte. Mais Bunchu est maintenant presque aussi fort que vous. Même niveau intelligence, il n'est pas loin de votre niveau. Et quand à la beauté, on va dire que... ça dépend des gouts...
Dakki : Sois plus précis.
Yônin : *en miroir* Ben la beauté masculine et la beauté féminine, c'est pas évident à comparer, vous savez. Et même autrement, c'est toujours subjectif. Enfin, pour ce que j'en dis...
Dakki : En clair, tu es en train de me dire que je ne suis plus la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* En clair, oui.
Dakki : *faisant mine de s'arracher les cheveux* Oh, je suis éminemment contrariée! Il va falloir que je fasse quelque chose! *à l'auteur* Eh, pourquoi je suis censée piquer une crise de colère, là? C'est pas comme si je ne pouvais pas le faire disparaître immédiatement et sans formalité... Ca ne devrait même pas me troubler une demi-seconde...
Moi : *à Dakki* Désolée, c'est dans ton rôle. *tout haut* Et le lendemain, elle fit venir un chasseur au palais.
Dakki : J'ai quelque chose à te demander.
Taikôbô : *air particulièrement stupide* Quoi-z-y donc?
Dakki : Quelque chose de vraiment facile. Je veux que demain, tu emmènes la princesse faire un tour dans la forêt...
Taikôbô : Hela, dame reine! Je suis chasseur, pas babysitter!
Dakki : Ce n'est pas grave, la suite du programme correspondra mieux à tes inclinations et à tes gouts. Je veux ensuite que tu tues la princesse, et que tu me rapportes son coeur. Je le mangerai aux petits oignons!
Taikôbô : C'est-y vrai que ça change tout... *après avoir gravement réfléchi* Je suis votre homme!
Moi : Le lendemain, le chasseur emmena la pauvre princesse... euh, le pauvre prince... dans la forêt. Il était armé d'une grande hache, d'une machette, de diverses paopeis, et de tout un arsenal terrifiant...
Taikôbô : *ployant sous le poids de ses bagages* Pfff pfff...
Bunchu : Monsieur le chasseur, ne pourrions-nous pas aller un petit peu plus vite?
Taikôbô : Je crois que nous ferions mieux de nous arrêter, au contraire. J'ai quelque chose de très important à vous dire, prince.
Bunchu : Quoi donc?
Taikôbô : La reine m'a demandé de vous assassiner.
Bunchu : *se prépare au combat*
Taikôbô : *se planque* Eh, du calme! Si j'avais eu l'intention de suivre ses ordres, je ne vous aurais pas averti, je vous aurais frappé dans le dos, comme le fait un homme sain d'esprit! Non, je n'ai accepté que pour qu'elle ne donne pas le travail à quelqu'un d'autre. Je compte vous laisser vous enfuir.
Bunchu : Vous êtes un homme généreux, chasseur. Mais dites-moi, ne vous punira-t-elle pas, quand elle saura ce que vous avez fait?
Taikôbô : Je suis censé lui ramener votre coeur comme preuve. J'en ramènerai un autre! Je ne sais pas... une biche... un sanglier... on trouve toujours!
Bunchu : Merci beaucoup, chasseur!
Taikôbô : De rien!
Moi : Et Bunchu s'enfonça dans la forêt profonde. Les arbres étaient noirs et menaçants. En plus, il y avait plein de petits insectes qui piquent et de plantes pas agréables, genre les ronces et les orties. Et le sol était boueux, par endroits. En bref, Bunchu se demandait vraiment où il allait pouvoir passer la nuit. C'est alors qu'il aperçut une toute petite maison, au milieu d'une clairière.
Bunchu : *joignant les mains* Les habitants de cette maison sont surement bons et généreux, il m'offriront le gîte et le couvert! *à l'auteur* Tu as changé le perso d'origine de sexe, mais tu lui gardes sa niaiserie outrageuse, à ce que je vois.
Moi : *à Bunchu* On peut dire ça. Il faut ce qu'il faut. *tout haut* Bunchu frappa à la porte ; nul ne lui répondit. Il tourna alors la poignée ; la porte était ouverte. Il entra. Il n'y avait personne, mais il y avait une table, avec sept assiettes, sept verres et sept couverts. La maison était aussi d'une saleté terrifiante. Bunchu se vêtit d'un propret tablier blanc...
Bunchu : *soupir*
Moi : Il nettoya tout, entreprit de se faire cuire quelque chose, utilisant les provisions de bouche de la maison avec un sans-gêne sans nom, et finalement s'effondra en travers sur les sept petits lits de la chambre à coucher. Il faut dire que la marche dans les bois, jointe au travail de nettoyage, aurait épuisé n'importe qui. Pour tout dire, moi ça m'aurait épuisée avant même d'avoir commencé. D'ailleurs, je dois avouer que là même, rien que d'y penser... *coup de barre*
Bunchu : Bon, ça y est, je dors, tu ne veux pas faire un peu avancer l'histoire?
Moi : Si, si... Cette maison appartenait à sept nains, qui revenaient justement du travail.
Les nains : La la la schtroumpf la la...
Taikôbô : Tu ne vas pas me dire que tu confonds les nains de Blanche-Neige et les schtroumpfs?
Moi : En fait... si ^^;;
Taikôbô : ^^;;
Moi : J'ai eu le plus grand mal à retrouver les noms et que ça soit les bons! A chaque fois, c'étaient des noms de Schtroumpfs qui me venaient en tête!
Taikôbô : Et c'est ça qui prétend être spécialiste des contes.
Moi : Ou alors, peut-être que c'étaient ceux des nains de "La légende de Blanche-Neige", la version japonaise... Je sais plus... *regardant fixement Taikôbô* Mais tu n'es pas encore rentré annoncer la nouvelle à la reine et lui apporter un coeur, toi? Tu te souviens de ce que j'avais dit quant aux atroces souffrances?
Taikôbô : Les biches sont difficiles à trouver en cette saison, et je traine dans la forêt depuis tout à l'heure. Puis c'est pas facile d'attraper des biches avec un hameçon droit.
Moi : Dépêche-toi, dépêche-toi! Et puisqu'on crossoverise avec Disney, fais attention que ça soit pas la mère de Bambi. Où en étais-je? Ah oui, les nains revenaient du travail...
Les nains : Hei hi, hei ho, on rentre du boulot...
Moi : *criant à Taikôbô qui s'éloigne* Tu vois que je la connais, la vraie chanson! *reprenant* et ils eurent la surprise de trouver leur maison toute propre.
Tenshô : Oh, quel bonheur! Nous n'aurons pas à faire le ménage aujourd'hui!
Raishinshi : Ca veut dire que quelqu'un est rentré ici en notre absence! Sans notre permission! Je suis soupçonneux...
Taiitsu : Il y a des traces de pas. Il est aussi entré dans notre chambre.
Yôzen : Allons voir! *pris d'une terrible crise d'éternuements*
Moi : *bas* Je suis basse et vile... *haut* Les nains montèrent les escaliers pour se retrouver dans la chambre. Ils y virent Bunchu, endormi sur leurs lits.
Roshi : *désespéré* Mon lit! Mon lit est pris!
Tenshô : Comme il a l'air aimable!
Fugen : ^^
Raishinshi : Il faut se méfier des apparences. Je suis sur qu'il ne pensera qu'à nous attaquer quand il sera réveillé! Autant commencer.
Nataku : Oui! Battons-nous!
Yôzen : Il faudrait savoir ce qu'il est venu faire là.
Taiitsu : Réveillons-le pour lui demander.
Raishishi : *déçu* On ne le latte pas, alors?
Taiitsu : Pas tout de suite...
Moi : Ils réveillèrent Bunchu, qui leur raconta son aventure avec de grands cris de désespoir. Les nains furent très émus, et l'invitèrent à rester vivre avec eux, à leur faire la cuisine, et à tenir leur maison propre.
Bunchu : *sombre* Quel charmant programme...
Moi : Pendant ce temps, le chasseur était rentré auprès de la reine avec un coeur de biche, et la reine l'avait mangé aux petits oignons après en avoir fait du steak haché. Elle avait été tellement satisfaite de son acte, que pendant plusieurs jours elle n'avait plus pensé à consulter son miroir, sa propre conscience lui jetant suffisamment de fleurs. Bunchu vivait donc heureux, même si son ami le prince Hiko lui manquait un peu. Malheureusement...
Dakki : Tiens, ça fait longtemps que je ne suis pas allée consulter mon miroir. Voyons voir. *se poste devant lui dans une pose charmeuse* Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle, la plus intelligente et la plus forte de tout le royaume?
Yônin : *en miroir* Vous vous rappelez de ce que j'avais dit à propos de Bunchu?
Dakki : *verte* Mais je l'ai fait tuer, non?
Yônin : *en miroir* Je ne sais pas trop, ce sont des affaires qui ne me concernent pas vraiment, mais en tout cas, il est vivant, il vit dans la forêt, en compagnie de sept nains.
Dakki : Je suis très contrariée... On ne peut plus avoir confiance en personne...
Kibi : *sortant de nulle part* Et moi et moi et moi et moi?
Dakki : *lui souriant* C'est vrai, ma chérie. Aussi, tu vas m'aider à me venger. Tout d'abord, tu vas aller chercher le chasseur à qui j'ai demandé de me rapporter le coeur de Bunchu.
Moi : Mais le chasseur avait depuis peu déménagé sans laisser d'adresse.
Taikôbô : *soupir de soulagement*
Kibi : C'est pas grave! Il suffit de re-tuer Bunchu! Je suis sure que tu peux le faire, grande soeur, et que ça sera même vachement agréable.
Dakki : Tu as raison, petite soeur... Comment ai-je pu un instant me laisser contrarier... Tu vas m'aider, n'est-ce pas?
Kibi : No problemo grande soeur!
Dakki : Je vais préparer une merveilleuse pomme empoisonnée! Ce sera délicieux, il mourra dans d'atroces souffrances! Pendat ce temps, demande au miroir comment arriver chez Bunchu. Tu te transformeras en vieille, et tu iras lui porter la pomme. *sort*
Yônin : *en miroir, ton patient* Bunchu vit dans une clairière au coeur de la forêt, en compagnie de sept mains.
Kibi : Avec sept nains?
Yônin : *en miroir* Oui, il leur fait la cuisine, le ménage...
Kibi : *rigolant* C'est trop ridicule! Je veux voir ça!
Moi : le miroir lui expliqua en détail le chemin. Plus tard, Dakki revint, tenant en main une pomme.
Kibi : Tu sais quoi? Le prince Bunchu vit dans une maison où il fait la cuisine et le ménage! C'est pas trop drôle, grande soeur? T'es sure que tu veux le tuer? On pourra plus se moquer de lui, après!
Dakki : J'en suis sure, petite soeur.
Kibi : Ah. Alors, qu'est-ce que je dois faire?
Dakki : C'est très simple. Tu mettras la pomme dans un panier au milieu d'autres pommes, tu te transformeras en vieille femme, et tu iras voir le prince Bunchu pendant que les nains sont au travail. Tu feras semblant d'avoir une attaque, et alors qu'il te proposeras noblement - car il est toujours noble - de t'aider, tu lui proposeras cette pomme en remerciement.
Kibi : Et alors, et alors?
Dakki : Et alors il la mangera. S'il ne veut pas, demande-lui de façon un peu insistante.
Kibi : Et alors, et alors?
Dakki : Et alors il s'étouffera, sa face deviendra blême, il se mettra à transpirer, il s'effondrera par terre et il mourra dans d'atroces souffrances!
Kibi : T'es la meilleure, grande soeur!
Moi : Et Kibi partit pour la forêt, dans la direction qu'avaient indiquée le miroir. Elle courut très vite d'une traite jusqu'à la clairière, tout en chantant et en dansant. Quand elle arriva en vue de la maison, elle se rappela les conseils de sa soeur et se transforma en vieille femme.
Kibi : *regardant son panier* Zut, j'ai mangé presque toutes les autres pommes!
Moi : Elle s'approche de Bunchu, commença la conversation avec lui. Puis, comme le lui avait conseillé Dakki, elle feignit une attaque.
Bunchu : Madame, est-ce que ça va? *vérifie la respiration*
Kibi : *se relevant* Ce n'est rien, jeune homme. Mais vous êtes bien gentil de vous souciez ainsi de moi. Je vais vous donner une pomme en récompense. *fouille dans son panier, n'arrive plus à retrouver la pomme, panique, la retrouve finalement au fond, et la tend à Bunchu qui ne s'est aperçu de rien*
Bunchu : Mais êtes-vous sure qu'elle ne vous manquera pas? Je ne sais pas si je peux accepter...
Kibi : *paniquant* J'insiste...
Bunchu : Puisqu'il en est ainsi... Je la mettrai dans la tarte aux pommes de ce soir.
Kibi : *paniquant encore plus* Vous ne voulez pas la manger tout de suite, monsi... heu, jeune homme?
Bunchu : Pourquoi pas?
Moi : Bunchu croqua la pomme et tomba mort.
Kibi : *soupir de soulagement* Fini! Je peux manger toutes les autres, maintenant! *réfléchissant* Ou je ferais peut-être mieux de me cacher, au cas où les nains viendraient...
Moi : Et en effet les nains, à cet instant même, étaient sur le chemin du retour de leur travail.
Taiitsu : Je persiste à dire que si nous installons les nouvelles versions des engrenages, nous pouvons monter un poids beaucoup plus important...
Nataku : Quoi ça?
Raishinshi : T'as raison : rien d'intéressant. Quelle idée de parler de trucs pareils!
Tenshô : parlons plutôt de choses plus réjoinssantes, comme du bon repas que Bunchu doit nous avoir préparé!
Fugen : Il est tellement gentil, de se dévouer pour nous!
Roshi : Il fait même les lits!
Yôzen : *éternue encore*
Moi : On ne s'en lasse pas...
Yôzen : *s'essuyant le nez, et lançant un oeil noir à l'auteur* Je trouve que si, vraiment!
Moi : C'est une illusion. *continuant à raconter* Quand les nains arrivèrent à la clairière, ils trouvèrent Bunchu étendu par terre, sans vie.
Taiitsu : *après lui avoir pris le pouls* Son coeur ne bat plus...
Fugen : C'est horrible! Pauvre prince!
Raishinshi : Qui a bien pu faire ça?! Allons lui exploser la tête!
Nataku : Voui!
Moi : Ils eurent vite fait de trouver les traces de Kibi, et de les suivre. Il faut dire que la discrétion n'était pas sa qualité principale, et qu'elle n'avait pas pensé à effacer ses traces...
Raishinshi : Haro, haro!
Kibi : Au secooouuuuurs!!!!!!
Moi : Mais je vais encore une fois me lancer dans une des acrobaties chronologiques qui m'assurent l'admiration de tous : peu de temps avant, Hiko parcourait la forêt en tous sens, accompagné de son fidèle destrier Suppushan.
Suppu : *bas* Je suis un destrier! :) :)
Hiko : Un chasseur qui est passé dans mon royaume m'a assuré que le prince Bunchu, ami cher à mon coeur, se trouvait dans cette forêt. Pourtant, cela fait des jours que je le cherche, et je ne trouve rien.
Suppu : J'ai vu tout à l'heure une petite fille très mignonne qui courait dans cette direction. C'est peut-être un bon présage, ssu?
Hiko : Une petite fille?
Suppu : Oui! *rëveur* C'est peut-être une fée. Vous avez déjà entendu parler de fées?
Hiko : Oui. Nous prendrons ce chemin. Il n'est pas plus mauvais qu'un autre, de toute façon... *air rêveur aussi* Bunchu, mon vieil ami, pourrai-je te retrouver?
Moi : Mais à peine avaient-ils fait mille pas, qu'ils heurtèrent à nouveau la petite fille en question.
Kibi : Au secooouuuuurs!!!!!! Aidez-moi!!!!
Hiko : Qu'y a-t-il, jeune fille?
Kibi : Je suis poursuivie par une bande de nains...
Moi : Hiko promit à la petite fille qu'il la protègerait. Elle se cacha derrière un arbre avec Suppushan, et ils commencèrent à se raconter leur vie. Pendant ce temps, Hiko attendait...
Hiko : Qui êtes-vous? Pourquoi poursuivez-vous cette petite fille?
Raishinshi : Et pourquoi toi tu nous en empêches? *lui balance une décharge électrique dans la tête*
Hiko : *un peu choqué par la décharge, mais toujours droit sur ses jambes* Ouille...
Taiitsu : Les apparences sont contre nous, mais il faut nous comprendre. C'est elle qui a tué notre ami, le prince Bunchu...
Hiko : QUOI?!?
Kibi : Oops...
Moi : Kibi avait promis de ne pas faire de mal à la petite, mais il la laissa ligoter par les nains, et ramener dans la clairière, où gisait le corps de Bunchu.
Hiko : *abattu par l'émotion* Bunchu, mon vieil ami, je n'aurai jamais pu te dire mes sentiments... *aux nains* Il n'y a vraiment rien à faire?
Taiitsu : Maintenant que nous tenons la coupable, nous allons en savoir plus sur la façon dont il est mort, et peut-être y a-t-il moyen...
Raishinshi : *l'interrompant* C'est vrai, ça. *à Kibi* TU VAS NOUS DIRE CE QUE TU LUI AS FAIT, ESPECE DE FAISAN DEPLUME????
Kibi : Nan! *tire la langue*
Hiko : Quelles raisons aviez-vous de tuer un homme aussi honorable, qui ne vous avait rien fait?
Kibi : Ben, c'est ma soeur qui m'avait demandé...
Hiko : Et elle vous a interdit aussi de dire comment vous avez fait?
Kibi : En fait... non.
Suppu : S'il te plait! Dis-le nous! Ca fera plaisir à Hiko, et à moi aussi, ssu...
Kibi : Bon, bon... Ben il y avait une pomme empoisonnée...
Taiitsu : Il faudrait donc lui faire recracher la pomme. Peut-être en lui mettant la tête en bas.
Moi : Hiko saisit Bunchu par les pieds (oui, il est assez grand pour ça) et se mit à le secouer. Le quartier de pomme qui était coincé dans sa gorge sortir, et Bunchu se réveila à la vie...
Taikôbô : *sorti de nulle part* J'espère que tu as conscience que cette scène est totalement anti-romantique?
Moi : Heu...
Taikôbô : Regarde leur position! L'un secouant l'autre par les pieds! Le pseudo-rationalisme du coup du quartier de pomme!
Moi : Mais c'est pas de moi! C'est dans le conte!
Taikôbô : Ils s'embrassent même pas! Tu as même pas gardé le coup du cercueil de verre!
Moi : Ben...
Taikôbô : Je crois que la seule solution pour te rattraper est de noyer la fin dans une indigestion de guimauve...
Moi : Tu crois vraiment?
Taikôbô : Garanti.
Moi : Bon... *se résignant* Quand Hiko le reposa, Bunchu regarda d'abord les nains, en souriant bêtement, puis son regard tomba sur le prince Hiko. Il rougit, bafouilla...
Bunchu : Hiko! Tu es venu! Quel bonheur!
Moi : Le prince Hiko s'agenouilla à côté de Bunchu.
Hiko : Oui, je suis venu... Je ne pouvais plus supporter l'idée que tu étais en danger. Sans parler du fait de ne plus te voir...
Bunchu : *yeux à la Candy* Moi, aussi, j'ai parfois eu du mal à le supporter. C'est parce que...
Hiko : Oui?
Bunchu : Parce que je t'aime, prince Hiko! Même si je n'ai jamais osé te le dire!
Hiko : Moi aussi, je t'aime!
Bunchu : Quelle joie de nous être enfin retrouvés! Notre bonheur sera éternel!
Hiko : Bunchu!
Bunchu : Hiko!
Hiko : Wen Zhong!
Bunchu : Fei-Hu!
Hiko : Wenzon!
Bunchu : Fun-Faze!
Taikôbô : Quoi ça?
Moi : *pendant que Hiko et Bunchu se perdent dans la contemplation l'un de l'autre* Euh, respectivement noms japonais, noms chinois, et noms de la #%$#%$# VF du dessin animé.
Taikôbô : Je suis atterré.
Moi : Ben quoi, au moins c'est plus varié que "- Miaka! - Tamahome!". Hum, où en étais-je? Le prince Hiko et le prince Bunchu voulaient se marier, mais il leur fallait l'autorisation du père de Bunchu...
Taikôbô : Bien sur... Toujours loyalistes à mort... Franchement, si tout le monde était comme ça...
Moi : Ils ne revinrent au palais de Bunchu qu'après le retour du roi. La reine lui avait fait croire que Bunchu était mort d'une maladie, mais en arrivant au palais, ils lui racontèrent toute la vérité.
Dakki : Argh...
Moi : Normalement, ils auraient du faire mourir la reine en la faisant danser jusqu'à la mort dans des chaussures chauffées à blanc. Mais elle avait prévu le coup, et avait déjà fait ses bagages.
Taikôbô : Bienvenue au club.
Moi : Aussi la fête qu'ils organisèrent ne fut-elle pas noircie par des tortures aussi sombres que celles de Dakki en son temps. Le prince Hiko épousa le prince Bunchu. Le même jour, on célébra les noces de Suppushan et de Kibi.
Taikôbô : Je me demande quel est le royaume qui autorise ça...
Moi : un royaume de contes de fées, bien sur! Les sept nains furent invités, et même Timide osa venir de sa chaumière pour faire ses débuts dans le monde. Ils furent mis à la place d'honneur. Il y eut à boire et à manger pour tout le monde. Et ils vécurent tous heureux pour toujours. Et c'est ainsi que finit l'histoire.